BIGUGLIA : Ancienne capitale de la Corse.
La Corse, un bout de continent devenu île
Au Miocène (-23 à -5 millions d'années), l'ouverture de la dorsale méditerranéenne conduit la Corse et la Sardaigne à se séparer de l'actuelle Provence par un vaste mouvement rotatoire de 30 degrés, impliquant tout l'ensemble.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
Selon Ptolémée « L'île de Cyrnos, qui est aussi appelée Corsica (variantes : Corsa, Corsi, Corsia), est bornée au nord et à l'ouest par la mer de Ligurie, à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par la mer qui la sépare de l'île de Sardaigne… ».
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
La tête de Maure proviendrait de l'époque aragonaise. En effet, en ces temps, le royaume Aragonais dominait les îles méditerranéennes dont la Corse durant une très courte période. Cela serait donc de cette façon que la tête de Maure serait apparue sur le drapeau corse.
Au départ, cette tête comportait des boucles et avait un bandana sur les yeux, mais le général Paoli l'a fait relever afin de symboliser la nouvelle liberté du peuple corse.
Leurs premiers ancêtres furent les anciens corses, aussi implantés dans l'extrême nord de la Sardaigne. Ils sont apparentés aux Sardes, aux populations d'Italie centrale aux Grecs et à d'autres anciennes populations originaires d'Anatolie (Étrusques, Pélasges).
Les Corses, eux, reconnaissent rapidement le pinzutu : le Français du continent.
La France acquiert un territoire de culture italienne, qui lui permet désormais de protéger les côtes de Provence et de surveiller la péninsule italienne. Elle impose son administration et sa langue, mais elle offre aussi aux Corses de nouveaux emplois dans ses armées.
En Corse, au contraire, où l'influence culturelle italienne était plus forte, c'est le pluriel familial qui a prévalu si bien que les formes actuelles, bien qu'historiquement différentes, sont assimilables à celles des noms de famille proprement italiens.
Ce n'est pas tant l'étendue de la dette qui pousse Gênes à céder cet exercice de la souveraineté sur la Corse à la France mais parce que les dépenses colossales pour conserver l'île révoltée étaient inutiles : l'île n'était plus rentable. La population hostile n'aurait jamais accepté de retourner sous le joug ligure.
L'antiquité en Corse
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.
La Corse n'a acquis une certaine autonomie que 15 à 20 millions d'années avant Napoléon, quand elle s'est détachée du continent européen lors de l'ouverture d'un petit océan situé entre la Provence et le golfe du Lion, au Nord, et le petit continent corso-sarde, au Sud-Est.
Bien que Nice n'ait jamais été italienne – elle appartenait au Royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'à ce qu'elle devienne française en 1860 –, les relations avec l'Italie, nées en 1861, ont toujours été importantes.
Le 15 mai 1768, sous le règne de Louis XV. Le jour où la Corse est devenue française. A cette époque, l'île de Beauté est possession de la République de Gênes.
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En corse "Ti tengu cara" peut avoir deux significations: "Je t'aime" ou "Je tiens à toi".
Personne originaire ou habitant la Corse.
Plusieurs langues sont parlées dans l'île de Corse. Outre le français et le corse, on trouve l'arabe marocain, le portugais, l'italien, l'espagnol, le grec, le bonifacien, etc. Le français demeure la langue la plus parlée en Corse, langue maternelle et langue seconde réunies.
Légende à l'origine du drapeau corse
Au XIIIe siècle, une jeune corse du nom de Diana aurait été enlevée par des Maures. Ces marchands d'esclaves adeptes des razzias auraient eu l'intention de la vendre au roi de Grenade, Mohammed. Son fiancé, Pablo, la délivra et ils rentrèrent sur l'île, dans leur ville, à Aléria.
Son motif le rapproche du drapeau de la Corse. D'origine aragonaise, ce symbole, qui rappelle la lutte contre les musulmans, a été associé à la Sardaigne à partir du milieu du XIV e siècle, alors que le royaume d'Aragon exerce sa souveraineté sur l'île.
Le drapeau corse avec sa tête de Maure ou « Testa Mora » fait en effet partie de l'identité insulaire dont les habitants sont d'ailleurs très fiers.