Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
A travers l'eldorado, Voltaire dénonce l'utopie : un monde parfait n'existe pas. C'est le réalisme qui doit prévaloir chez l'homme rationnel, et non la croyance en une société harmonieuse, qui n'existe pas et ne peut pas exister.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Extraits célèbres : critique de la philosophie de Leibniz selon laquelle « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ; la morale finale « il faut cultiver son jardin ».
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
La leçon finale de Candide fait écho à la philosophie qui est invoquée pendant toute la durée du récit : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.". "Il faut cultiver notre jardin" est à la fin du conte et semble donc répondre à la première maxime énoncée.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
En 1755, bouleversé par le tremblement de terre de Lisbonne qui fait des milliers de victimes innocentes, il écrit son Poème sur le désastre de Lisbonne, qui l'inspire aussi dans son conte philosophique le plus célèbre, Candide ou l'optimisme.
Voltaire dénonce la complicité entre le pouvoir politique et l'Eglise. Critique de toutes les formes d'injustices et d'arbitraire, de la violence, de l'esclavage, de la violence à l'égard des femmes, du libertinage, de l'immoralité.
Candide manifeste l'œuvre de philosophe de Voltaire : l'auteur y livre une lutte acharnée qui vise à la fois la métaphysique et l'esprit de système, ainsi que les différents maux qui touchent le monde : le fanatisme, l'intolérance, la guerre et l'esclavage.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Les concepts abordés relèvent d'une réflexion philosophique ; la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Les Lettres philosophiques marquent la volonté de Voltaire d'affirmer la puissance du livre sur l'opinion publique.
Voltaire a choisi d'exprimer ses idées les plus hardies par le conte philosophique, parce que la censure était telle qu'il n'avait pas du tout le droit d'écrire ce qu'il voulait. Dans la vie et la carrière de Voltaire, le recours au conte se fait à différentes périodes, et souvent pour des raisons différentes.
Voltaire est un poète, écrivain, dramaturge, historien et philosophe français né le 21 novembre 1694 et décédé le 30 mai 1778. Auteur des Lettres philosophiques et de Candide ou l'Optimisme, c'est aussi un grand humaniste qui s'est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et la liberté d'opinion.
Voltaire (1694-1778) le mondain à qui tout sourit, Rousseau (1712-1778) le misanthrope torturé : tout oppose ces deux illustres penseurs, de leur mode de vie à leurs idées !
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.
Le narrateur adopte donc un ton comique pour raconter des faits à la fois absurdes et violents. Il s'agit de montrer au lecteur que l'Inquisition est inhumaine et stupide.