Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Exemple : Biais de disponibilité. sophisme de généralisation où, à partir d'un seul ou quelques cas particuliers, on généralise, sans avoir analysé l'ensemble des cas ou à défaut un échantillon représentatif.
Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.
Dans ce cas-ci, on considère qu'une argumentation est un sophisme lorsqu'elle attaque la personne plutôt que son argumentation et qu'ensuite on considère avoir discrédité l'argumentation de cet individu. sait déjà ce qu'ils vont dire. ne peut donc pas être objective.
Un des arguments fallacieux les plus faciles à repérer, il consiste à s'en prendre à la personne qui énonce une idée ou un argument plutôt qu'à cette idée ou à cet argument. On cherche ainsi à détourner l'attention de la proposition qui devrait être débattue.
On peut aussi bien utiliser des sophismes pour tromper sciemment nos interlocuteurs, que tomber dans un sophisme sans le vouloir, et se convaincre ou chercher à convaincre, à partir d'arguments fallacieux. Ex.: «S'il pleut, le match sera reporté. Mais il ne pleut pas. Donc, le match ne sera pas reporté ».
Ce mot grec est formé sur σοφία (sophía) : « sagesse », « savoir », et désigne dès l'Antiquité grecque le type de discours prononcés par les sophistes (littéralement « ceux qui sont spécialistes du savoir »), orateurs prestigieux et professeurs d'éloquence (ou plus globalement de rhétorique), dont le but était surtout ...
Une fausse analogie, également appelée sophisme d'analogie défectueuse, est un type d'argument inductif qui repose sur des similitudes perçues pour inférer une similarité supplémentaire qui n'a pas encore été observée [2]. C'est un argument fondé sur des comparaisons trompeuses, superficielles ou invraisemblables [1].
Pour résumer ces deux notions, nous pourrions dire plus "simplement" que le sophisme est un raisonnement dont la logique est fallacieuse et un syllogisme est une forme de raisonnement à la forme bien définie dont la logique est valide.
Personne qui fait des sophismes, des raisonnements spécieux.
Un exemple très connu de syllogisme est : « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel » : les deux prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant d'établir la validité formelle de la conclusion, qui est ...
Le sophiste se fonde sur l'opinion qu'il a de l'objet, mais rien d'autre (267 d 4-e 8), et c'est sur cette base qu'il produit une perspective purement verbale.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Quoi faire face à ce sophisme ? Soulignez que les allégations ne portent nullement atteinte à l'argumentation comme telle, mais bien à la personne. Exigez de l'interlocuteur qu'il montre en quoi le fait que le comportement soit incompatible avec la position défendue permet vraiment de discréditer la position.
La sophistique invente une certaine pratique politique du langage. Celle-ci s'établit à partir d'une position fondamentale face à la réalité : l'homme est rivé à lui-même et ne saurait se définir par son lien avec un ordre du monde ou un principe transcendant et divin.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels.
Un sophisme est un raisonnement fallacieux, malgré une apparence de vérité, qui est délibérément conçu pour tromper ou faire illusion.
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
sophistique
1. Selon Aristote, sagesse apparente mais sans réalité, qui propose comme règle de vie l'obtention du succès oratoire et du gain pécuniaire. 2. Mouvement d'idées constitué par les sophistes.
Fausse causalité : Procédé qui consiste à utiliser un lien douteux de cause à effet. Exemples : a. « J'ai une carie sur une de mes molaires alors que je me brosse les dents tous les jours avant de me coucher.
Un paralogisme naturaliste ou sophisme naturaliste est une faute de logique consistant à définir de façon réductrice la notion de «bon» à des qualités naturelles telles que « plaisant » ou « désirable ».
fallacieux, fallacieuse
Littéraire. Qui cherche à tromper, à nuire ; perfide : Arguments fallacieux.
FALLACIEUX, EUSE, adj. A. − Qui est destiné, qui cherche à tromper, à induire en erreur. Argument, renseignement fallacieux; paroles, promesses fallacieuses.
Adjectif. Qui est fondé sur un mensonge ou un faux. Qui vise à tromper. Illusoire, sans fondement.