Connu pour son huile, le ricin contient aussi de la ricine, le plus puissant poison connu chez les végétaux : 6 000 fois plus toxique que le cyanure et 12 000 fois plus que le venin du crotale. LE RICIN : PETIT POISON DEVIENDRA GRAND… Ricinus communis L.
La toxine botulique (botox) est ainsi le poison le plus violent du monde en matière de DL50, celle-ci n'étant que d'1 ng/kg chez le rat (par voie orale).
L'ex-chef militaire croate de Bosnie, Slobodan Praljak, a mis fin à ses jours en avalant une fiole de poison. Sa condamnation à 20 ans de prison par le TPIY venait d'être confirmée en appel lorsqu'il a ingéré le poison mortel.
La toxine botulique, un poison redoutable
Sa dose létale médiane (DL50), c'est-à-dire la dose pour laquelle la moitié des sujets étudiés trouvent la mort, est comprise entre 0,4 et 1,2 ng/kg.
Sources. L'arsenic peut être présent de façon naturelle dans l'eau, par dissolution de dépôts minéraux ou de roches contenant de l'arsenic inorganique (ex. : arsénopyrite [FeAsS], souvent associé à la présence d'or) et dans les régions volcaniques (ATSDR, 2007).
Le ricin. Le ricin est une plante appréciée des jardiniers, car elle apporte de belles touches de couleurs. Mais elle cache en elle un poison mortel : la ricine.
Poison : de quoi s'agit-il ? Selon le grand docteur médiéval Paracelse, souvent considéré comme le fondateur de la toxicologie, c'est la dose qui fait le poison.
Oui ça s'appelle la mithridatisation. "La mithridatisation consiste à ingérer des doses croissantes d'un produit toxique afin d'acquérir supposément une insensibilité ou une résistance vis-à-vis de celui-ci.
La ciguë (Conium maculatum) est très toxique, elle a empoisonné Socrate en 399 avant J.C. puisque le broyat de ses graines fraiches était la recette du poison létal utilisé à Athènes.
Plus précisément, la ricine est une toxine qui se trouve dans les graines de la plante de ricin et se présente sous forme de poudre blanche. Ces graines cultivées en Inde, en Chine ou au Brésil contiennent deux substances toxiques : la ricine et la ricinine.
Les toxines présentes dans le poison peuvent avoir différents effets sur l'organisme et les cellules, comme le blocage de l'ADN, celui de certaines enzymes ou de canaux membranaires présents sur les cellules.
Naturellement produit par certains végétaux, on le trouve par exemple en forte concentration dans les noyaux d'abricot, de prune ou de cerise, l'amande amère, la racine de manioc ou de sorgho (graines non mûres).
Le miel est connu depuis l'Antiquité pour ses propriétés anti-infectieuses : le miel empêche la prolifération bactérienne, virale ou fongique grâce à une enzyme, la glucose oxydase, produisant du peroxyde d'hydrogène (comme dans l'eau oxygénée) qui est un antiseptique naturel.
Les malades ont commencé à souffrir d'intenses douleurs musculaires, d'états de fatigue invalidants, de problèmes cardiaques. Puis les symptômes se sont aggravés. Des pustules noires ont recouvert le corps des plus atteints. Des cas de cancers, de perte de la vue, de l'odorat ou des dents se sont multipliés.
Muguet (Convallaria majallis L.)
La plante est cardiotoxique, les fleurs et les fleurs fournissent des substances cardiotoniques qui étaient utilisées en pharmacie sur prescription médicale.
Collinsonia canadensis. Le « guérit-tout » est une herbe vivace originaire d'Amérique du Nord. Ses racines et ses feuilles contiennent des saponines, de l'huile essentielle ainsi que du tanin.
Connu également sous le nom de poisson globe, le fugu est particulièrement apprécié des Japonais qui adorent sa chair sucrée. Le souci ? Il est mortel ! En effet son foie et ses ovaires contiennent un poison très violent : la neutoxine.
Au début du 20ème siècle (en 1911) un médicament dit orgaoarsenié (composé contenant de l'arsenic), le Salvarsan, puis le Neosalvarsan (ou neoarsphénamine) est synthétisé par Paul Ehrlich. C'est le premier composé efficace contre la syphilis, cette maladie vénérienne qui faisait de terribles ravages.
Les Borgia, Marie Besnard ou, en littérature, Madame Bovary ont employé l'arsenic. Un poison plébiscité du fait de son efficacité doublée d'une absence totale de goût. Baptisé "poudre de succession" au XVIIe siècle, car il accélérait l'accès à un héritage, l'arsenic est présent dans la pharmacopée depuis l'Antiquité.