L'Alsace appartient à l'Empire romain d'Occident, mais celui-ci disparaît en 476. L'Alsace passe à l'époque des Royaumes des Francs des Mérovingiens et elle devient un duché. Au VIIe siècle, le nom d'Alsace apparaît (Alesaciones, puis Alesacius). La christianisation s'élargit dans la région.
L'Alsace devient française
1648 : Traités de Wetphalie. La France obtient le Landgraviat de Haute-Alsace et le Grand bailliage de Haguenau. Les autres territoires et les villes gardent leur "immédiateté" d' Empire. 1673-1681 : Louis XIV soumet toute l'Alsace sauf Mulhouse qui devient française en 1798.
L'immigration allemande en Alsace-Lorraine
L'Alsace et la Moselle n'ont pas été, après la période historique des invasions barbares (Völkerwanderung en allemand, traduction : « migration des peuples ») des terres d'immigration et de mélange des peuples, du moins pas plus que d'autres provinces françaises.
L'alsacien a donc la même origine que l'allemand, et fait partie des dialectes germaniques. En effet l'alsacien appartient à la famille linguistique de L'allemand supérieur qui est un ensemble de dialectes germaniques qui sont parlés principalement dans le Sud de l'Allemagne, en Autriche, en Suisse.
Le 25 octobre 1918, au crépuscule de son règne, Guillaume II décide pourtant d'accorder à l'Alsace-Lorraine, cette autonomie politique tant réclamée, espérant ainsi la conserver dans le giron allemand.
Divergences religieuses, révoltes et rivalités
Après cet épisode, le Lorrain est perçu en Alsace comme celui à qui il ne faut pas faire confiance ». Les Lorrains, perçus comme des traîtres au XVIe par les Alsaciens, en ont autant pour leurs voisins, des étrangers qui les gouvernent au XIXe siècle.
Cette identité puise ses racines dans une histoire très particulière : germanique du Moyen Âge au XVIIe siècle, l'Alsace fut ensuite française jusqu'en 1870, puis allemande jusqu'en 1918, et française depuis, à l'exception d'une parenthèse des quatre années d'annexion de fait au IIIe Reich.
Selon Philippe Jacques Fargès-Méricourt, les habitants de l'Alsace sont un peuple mixte issu des Gaulois, des Germains, des Romains et des Francs.
Voici quelques différences notables avec l'allemand au niveau de la prononciation : Le « a » alsacien se prononce comme un « o » français. Il se prononce comme un « a » en allemand. Le « e » alsacien se prononce comme un « é » français ou un « ê ».
En 1871, l'Alsace-Lorraine, création géographique composée de la Moselle, de la Basse-Alsace et de la Haute-Alsace (moins Belfort), est annexée à l'Empire allemand vainqueur d'un Second Empire pitoyablement tombé à Sedan .
Le 10 mai 1871 est signé à Francfort le traité qui rattache l'Alsace et la Lorraine à l'Empire allemand, et qui oblige la France à verser une très lourde indemnité de guerre. Cet événement, contemporain de la Commune, a marqué profondément et durablement la mémoire de la nation française.
Strasbourg français depuis trois cents ans. Le 30 septembre 1681 Louis XIV annexe la ville protestante et germanophone. Avec l'assentiment ou le refus des Strasbourgeois? L' épisode de l'annexion de Strasbourg en 1681 a donné lieu à deux légendes antagonistes alimentées par les passions nationales.
Le 10 mai 1871, la France vaincue, humiliée signe, à Francfort-sur-le-Main, un traité de paix qui acte l'annexion par l'Empire allemand des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin (à l'exception de l'arrondissement de Belfort) et de la Moselle.
L'Alsace est avant tout connue pour le grès à Voltzia, du Buntsandstein, qui confère sa couleur à la cathédrale de Strasbourg. Le granite des crêtes vosgiennes et les gneiss de Sainte-Marie-aux-Mines, ainsi que le Dévonien-Carbonifère de la vallée de la Bruche présentent également un intérêt.
Les Nazis veulent regrouper les territoires de langue allemande ou considérés comme tels, donc les Sudètes, l'Autriche, le Luxembourg, la Prusse-Occidentale et bien sûr l'Alsace-Moselle. L'annexion se fait de facto et non de jure, donc au mépris du droit international.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'Alsace et la Moselle ont été annexées de fait, en juillet 1940, par le IIIe Reich. Ce sont les seules régions de France à avoir fait l'expérience du totalitarisme (car on ne peut comparer une occupation militaire à une annexion de fait).
L'accent alsacien se caractérise par une accentuation lexicale très marquée de la première syllabe des mots, au lieu de l'accentuation syntaxique du français standard qui accentue la dernière syllabe de chaque proposition.
Le dialecte alsacien est une langue germanique. Il comporte une multitude de variantes du sud au nord de l'Alsace. Mais c'est aussi, au moins depuis la Révolution, la langue de l'ennemi, soumise à des conditions historiques particulières.
Un tissu économique diversifié
Proche de l'Allemagne, mais aussi de la Suisse et du Luxembourg, elle possède une activité économique très diversifiée : agriculture, viticulture, exploitation forestière, mais aussi extraction minière, industrie agroalimentaire, textile, BTP, métallurgie, sidérurgie, industrie lourde…
Certains d'entre vous ont peut-être remarqué la présence de suffixes et de préfixes récurrents dans les noms de communes alsaciennes, ces derniers sont souvent issus directement de l'allemand, qui prend ses racines dans le groupe plus large des langues germaniques.
Autres noms de personnes très fréquents en Alsace : Simon, Peter, Heinrich, Wendling, Herrmann, Kuhn, Ott, Arnold, Hartmann, Michel, Dietrich (voir les définitions dans Geneanet).
Entre 1871 et 1918, sous le Deuxième Empire allemand, la ville de Strasbourg est la capitale de l'Alsace-Lorraine, un territoire cédé à l'Allemagne par la France après sa défaite lors de la Guerre de 1870 et recouvré après sa victoire à l'issue de la Première Guerre mondiale.
L'ancien Roi de Pologne succomba finalement de ses blessures le 23 février 1766 à 88 ans. Les Duchés de Lorraine et de Bar, qui lui avaient été remis en viager par son gendre Louis XV, furent ainsi annexés au Royaume de France. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
Le 3 août 1914, l'Allemagne et la France rentrent en guerre. L'Alsace est allemande depuis la défaite française en 1871. Les Français ont l'objectif de reconquérir cette région, en commençant par Mulhouse. La première offensive se fait le 7 août : les Français atteignent Mulhouse mais les Allemands contre-attaquent.