Il s'agit d'une œuvre majeure de la littérature française. L'histoire est celle de l'épouse d'un médecin de province, Emma Bovary, qui lie des relations adultères et vit au-dessus de ses moyens, essayant ainsi d'éviter l'ennui, la banalité et la médiocrité de la vie provinciale.
Elle vivra dans l'espoir et l'avenir, si bien qu'elle ne vivra pas vraiment. Elle fondera ses espoirs sur des relations qui avorteront, toujours ternies par la réalité du quotidien dont elle ne sait se satisfaire.
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
Aux chercheurs, la lecture de l'acte d'accusation dressé pour le procès d'août 1848, suggérerait de menus rapprochements entre les circonstances, qui entourèrent la mort de la jeune femme décédée en août 1847, et la mort de Madame Bovary.
Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure.
Madame Bovary, c'est l'impossibilité de l'amour dans la société bourgeoise. Elle peut trouver un mari, bien sûr, un amant, évidemment, mais un amoureux inutile d'y compter. Le malheur d'Emma se résume simplement, elle vaut mille fois mieux que les hommes, que dis-je, que la société qui l'entoure.
Madame Bovary est essentiellement une condamnation de cette propension de l'esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l'imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l'invraisemblance et haine des lieux communs.
Madame Bovary a environ 166 ans.
Elle s'appelle Emma Bovary et son histoire est célèbre. Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Rodolphe Boulanger de la Huchette, le premier amant de Madame Bovary, est présenté comme un homme dur. N'ayant pas de sentiments tendres ou romantiques pour personne, il veut profiter des femmes, mais non pas s'y embarquer. Pour Emma, il n'éprouve pas d'amour, il est seulement attiré par son extérieur et son charme.
Rodolphe Boulanger : premier amant d'Emma, propriétaire du domaine et du château de la Huchette, tempérament brutal et intelligence perspicace.
Dénué de portée morale, le roman de Gustave Flaubert gêne le régime et les lecteurs d'alors. En effet, l'auteur raconte, sans jugements, les moments d'amour et de passion d'une bourgeoise avec son amant. Pour l'époque, c'est un choc, au point que Gustave Flaubert comparaît devant un tribunal.
Emma s'ennuie, Flaubert s'ennuie donc le lecteur s'ennuie. Les personnages n'ont rien d'héroïque, la campagne est plate, il ne s'y passe rien, Monsieur Lheureux arnaque les gens, Charles rate l'opération de la jambe d'Hippolyte et Emma finit par mourir dans d'atroces souffrances.
Très modeste employée d'une filature, donc, Berthe Bovary rencontre un jour un jeune homme qui se trouve être Napoléon Homais, le fils du pharmacien. Il remet à Berthe le roman Madame Bovary.
C'est un roman sur la lecture.
Sur les effets de la lecture. L'héroïne, qui a reçu l'éducation de toute bourgeoise du XIXème siècle, découvre la lecture des romans « à l'eau de rose » durant son pensionnat. Elle se prend alors à imaginer un avenir semblable à celui des personnages qui peuplent ces histoires.
Etre dans l'action pour surmonter le Bovarysme
Au lieu de gâcher son temps à envier la vie des autres, on devrait imaginer comment améliorer la sienne. Le temps est venu de faire le point sur soi et de se poser les bonnes questions : - Est-ce que je suis épanouie dans ma vie amoureuse ?
Insatisfaction et désillusion : le bovarysme
Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité. Elle n'accorde d'intérêt quaux êtres de fiction. Le drame d'Emma c'est de se faire toujours des illusions sur elle-même, ses sentiments, de croire qu'elle vit des sentiments qu'elle n'éprouve pas.
En effet, il semblerait qu'attribuer ce prénom détruirait le patrimoine génétique de ton enfant à plus de 87 % (ce qui lui laisse alors un nombre de neurones équivalant à celui d'une palourde).
Le projet en lui-même peut paraître surprenant car tous les lecteurs du roman d'Agatha Christie, comme tous ceux d'ailleurs qui, sans l'avoir lu, ont fréquenté les manuels de narratologie, savent que c'est le narrateur, le docteur Sheppard, qui est le coupable.
Emma Smet, un nouveau bébé dans sa vie : "C'est la première fois pour moi" La vie des Smet-Hallyday a bien changé depuis plusieurs jours. A la fin du mois de juin, la famille s'est agrandie avec la naissance du premier enfant d'Ilona Smet et de son mari Kamran Ahmed.
Au moment où Emma comprend que ses dettes vont être révélées, elle tente en vain de trouver de l'argent et sollicite tour à tour Maître Guillaumin, Binet et Rodolphe. Son échec la conduit sur la seule voie qui lui reste : le suicide.
Héloïse, vieille et revêche…
Mme Bovary lui en trouve une : Héloïse Dubuc, quarante-cinq ans, veuve et rentière.