À bien y réfléchir, il n'y a aucune bonne raison de priver l'adulte des bienfaits d'une partie de jeu en solitaire ou en groupe. Jouer c'est se développer, s'enrichir, approfondir ses connaissances de soi et des autres, tisser et renforcer le lien social et intergénérationnel.
À son avis, le jeu nous pousse à renouer avec des parties de nous-mêmes que nous oublions parfois. « En tant qu'adultes, dit-elle, nous nous focalisons beaucoup sur la productivité, les accomplissements et les responsabilités. » Nous en venons parfois à perdre la curiosité et la joie que nous avions dans notre enfance.
- Le jeu, par ses règles, permet l'apprentissage de la vie adulte - Il permet de développer des valeurs que l'on retrouve dans sa vie future : le partage, l'entraide, le respect…
C'est par le jeu que les enfants découvrent et comprennent le monde qui les entoure. Tout en s'amusant, ils travaillent sur des aspects essentiels de leur développement, notamment le renforcement de leurs compétences motrices, cognitives, sociales et émotionnelles.
Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l'affirmation de soi, car c'est un moyen de structuration de la personnalité, d'apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d'imagination, de logique, d'adresse physique.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
Le jeu : source d'apprentissages
Grâce au jeu, l'enfant apprend sur lui-même et sur les personnes qui l'entourent ainsi que sur son environnement. Il découvre peu à peu quelles sont ses aptitudes et ses limites. Il apprend ainsi à connaître ses capacités motrices et intellectuelles.
Le jeu est le principal outil par lequel l'enfant apprend. En jouant, il découvre le monde qui l'entoure et acquiert la maîtrise de certains éléments de son environnement.
L'importance de l'amusement
Des études montrent que les personnes qui s'adonnent régulièrement à des passe-temps et à des activités ludiques font état de niveaux de stress moins élevés et de sentiments de bonheur et d'épanouissement.
Le jeu diminue les tensions, décharge les émotions et contribue ainsi à l'équilibre affectif de l'individu. Ce n'est que vers 1950 que plusieurs chercheurs, dont Piaget, ont mis en évidence le rôle indispensable du jeu dans le développement de la pensée et dans le développement social.
Jouer permet à l'enfant d'apprendre à vivre avec les autres. Quand il joue avec d'autres enfants, un tout-petit apprend à partager, à attendre son tour, à faire des compromis et à régler de petites chicanes. Quand il joue, l'enfant apprend à dire de nouveaux mots, à exprimer ses idées et à se faire comprendre.
Selon lui, «le jeu remplit un rôle majeur en psychologie du développement de manière générale... Le jeu entrainerait une capacité à chercher des solutions, aiderait à avoir un esprit positif, une attitude ludique face au monde.»
Ces dernières remarques font comprendre quelles différences il y a entre le jeu de l'enfant et le jeu de l'adulte. Le premier est une épreuve qui intéresse toute la personne à chaque moment, une personne en train de croître et qui veut témoigner de ses forces neuves. Le second est délassement ou distraction.
Selon les chercheurs, ces résultats laissent entendre que les habitudes de jeu dans l'enfance peuvent influencer l'adoption de comportements de santé plus tard. Pour eux, il est clair que les enfants ont besoin d'avoir une certaine liberté de mouvement de même qu'assez de temps libre pour jouer.
Le joueur excessif peut vivre les états suivants : dépression, anxiété, culpabilité, colère, solitude, isolement, déception, perte d'estime de soi, perte de contrôle et idées suicidaires. Le joueur excessif peut ressentir différents malaises, souvent liés au stress.
Définition : amusant - Le dictionnaire Cordial, Dictionnaire de français, adjectif.
Le jeu garantit à l'enfant la possibilité de faire des compromis. Les scénarios qu'il expérimente dans le jeu lui permettent de trouver des issues ou des alternatives à des situations qu'il rencontre dans la vie, en tenant compte de la censure de la réalité. L'être humain joue tout au long de sa vie.
Answer: Le jeu permet d'échapper à l'ennui mais pas toujours. Il suffit d'observer de jeunes enfants jouer pour trouver que malgré le jeu, l'ennuie s'installe toujours. Il faut donc changer de jeux ou faire une autre activite.
Par le jeu, l'enfant multiplie les expériences qui l'aident à construire son identité, à trouver sa place dans la société et à en intégrer les règles. L'enfant prend conscience de lui-même et intègre les règles de la vie en société en jouant à être quelqu'un d'autre ou en participant à des jeux collectifs.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
➜ Parce qu'il concerne tout le monde et est nécessaire à l'homme, le jeu constitue un espace privilégié du pouvoir. Il est investi par les pouvoirs totalitaires pour son aspect enthousiasmant qui peut aller jusqu'à galvaniser les foules. Mais il est aussi un moyen de résister à l'oppression.
C'est par le jeu que les enfants apprennent à se connaître et à connaître le monde qui les entoure. Le jeu permet d'explorer de nouvelles idées, de nouvelles relations et de nouveaux environnements. Il les aide également à développer des compétences sociales et à apprendre à interagir avec les autres.