L'ozone est créé dans une section de l'atmosphère, appelée la stratosphère, dans laquelle les photons solaires très énergétiques peuvent frapper les molécules d'oxygène (O2) et séparer les deux atomes d'oxygène.
La formation de l'ozone stratosphérique
En somme, l'ozone se forme lorsque le rayonnement solaire frappe les molécules d'oxygène (O2) et les sépare en deux atomes d'oxygène (O + O). En second lieu, la collision d'un atome d'oxygène (O) avec une molécule d'oxygène (O2) produit une molécule d'ozone (O3).
La couche d'ozone est une couche protectrice située dans la stratosphère terrestre, entre 20 et 50 km d'altitude. Elle surplombe la troposphère. Elle possède une forte concentration en ozone, un gaz qui agit comme un filtre de protection face aux rayonnements ultraviolets venant du soleil.
Le trou, qui est le signe d'une grave diminution de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique, est principalement causé par la présence de composés fabriqués par l'homme qui émettent du chlore et des gaz de brome dans la stratosphère.
Les chlorofluorocarbures ( CFC ), le tétrachlorure de carbone et le méthyl chloroforme sont d'importants gaz anthropiques destructeurs de l'ozone utilisés pour de nombreuses applications, notamment la réfrigération, la climatisation, le gonflement des mousses, le nettoyage des composants électroniques et comme solvants ...
C'est la combustion du gaz, du charbon, du pétrole qui entraîne l'augmentation de la température. Ces gaz, comme le CO2 issu des fumées des voitures, captent l'énergie du Soleil. Cette énergie se transforme en chaleur qui réchauffe l'atmosphère, puis l'atmosphère réchauffe les océans.
Néanmoins, les spécialistes considèrent que l'ozone se reconstitue à un rythme de 1 à 3% par décennie et que, d'ici 2030, les dégâts causés par l'espèce humaine depuis les années 1980 pourraient avoir disparu dans l'hémisphère Nord, d'ici 2060 à 2070 dans l'hémisphère Sud.
Il est surtout produit par l'action du rayonnement solaire (UV) sur des produits chimiques dits précurseurs de l'ozone. Ces derniers sont des polluants industriels, issus des chaudières, des centrales électriques thermiques et des incinérateurs.
De façon naturelle, l'ozone se détruit à haute altitude ; un équilibre entre formation et destruction se forme alors. Cependant, l'utilisation des CFC et HCFC perturbe cet équilibre. Ces gaz détruisent la couche d'ozone et diminue son épaisseur jusqu'à former des trous.
Découverte et historique. L'existence de la couche d'ozone a été démontrée en 1913 par les physiciens français Henri Buisson et Charles Fabry grâce à leur interféromètre optique. Cet ozone est produit par l'action des UV, du rayonnement solaire, sur les molécules de dioxygène à haute altitude.
Ainsi, l'ozone stratosphérique est indispensable car il nous protège de rayonnement solaire ultraviolet. Toute perturbation de cet équilibre faisant diminuer la teneur en ozone en la consommant par des réactions parasites est donc source de danger.
Sous l'action des rayons ultraviolets du soleil, les molécules de CFC-11 se brisent et libèrent leur atome de chlore. Un seul atome de chlore peut détruire plus de 100 000 molécules d'ozone avant de composer une molécule plus stable et de disparaître de la stratosphère*.
Conséquences de la dégradation de la couche d'ozone
La dégradation de la couche d'ozone engendre une augmentation des rayons ultraviolets qui vont atteindre la Terre, ces rayons sont nocifs pour tous les êtres vivants sur Terre.
Le «bon» ozone est également connu sous le nom d'ozone stratosphérique et le «mauvais» ozone est plus communément appelé troposphérique.
Est-ce qu'on peut sentir l'ozone ? A forte concentration, l'ozone peut être décelable, il a alors une odeur forte et piquante, similaire à l'odeur que l'on peut sentir lors d'une décharge électrique produite par la foudre ou les soudures à l'arc électrique.
Les scientifiques du service de surveillance de l'atmosphère Copernicus ont annoncé ce jeudi que le trou dans la couche d'ozone était désormais plus grand que l'Antarctique, soit 75% plus large que la plus grande taille qu'il n'ait jamais atteint ces dernières années.
La couche d'ozone se reconstitue lentement
Ainsi, la concentration d'ozone augmente dans la haute stratosphère (vers 40 km d'altitude) depuis le début du XXIe siècle. Les modèles indiquent que ceci est largement dû à la diminution de concentration des SAO.
À température ambiante, l'ozone -- de formule O3 et parfois appelé trioxygène -- est un gaz dont les molécules de composent de trois atomes d'oxygène.
A basse altitude, dans la troposphère, l'ozone est présent en faible quantité. Lorsque sa concentration augmente, il est considéré comme un polluant dit «secondaire» car il se forme par réaction chimique entre des gaz précurseurs (NOx, COV et CO). Ces réactions sont initiées par le rayonnement solaire ultraviolet.
Une pollution complexe à traiter
L'ozone se forme à partir des transformations chimiques des oxydes d'azote (NOx) et des composés organiques volatils (COV), principalement émis par le trafic routier et les activités industrielles.
Pourtant, depuis le début, si le terme "réchauffement climatique" ("global warming") est le plus communément répandu, il n'a jamais cessé d'être décrié, nombre d'auteurs lui préférant celui de "changement climatique" ("climatic change").
intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.
La couche d'ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants.