Les principales langues sources d'emprunt sont le latin, le grec ancien, l'italien (près de 1 500 mots) et l'anglais (environ 300 mots).
Le vocabulaire du français s'est enrichi de mots d'origine étrangère. Une grande partie du vocabulaire français a pour origine le latin (80 % des mots ! ), le francique, le grec (pour les mots savants) et quelques mots d'origine gauloise, mais la langue française utilise fréquemment des mots qui ont une autre origine.
L'étymologie correspond à l'étude de l'origine des mots et de l'évolution de leur sens à travers le temps. Prenons par exemple le mot étymologie. Il dérive du grec etumos, qui signifie « vrai » ; etumologia était le nom donné à l'étude du vrai. Puis sa forme a évolué pour devenir, en vieux français, ethimologie.
En 50 avant Jésus-Christ, les Romains envahissent la France avec leur langue, le latin. Au 5e siècle, le peuple des Francs prend leur place. Ils prononcent le latin à leur manière, ajoutent leurs mots, et créent ainsi une nouvelle langue : le roman. En 800, Charlemagne remet le latin dans les écoles et les églises.
On peut trouver le sens d'un mot en cherchant le sens du préfixe, du radical, ou du suffixe. Par exemple, pour les mots « carnivore » ou « herbivore », le suffixe « vore » vient du latin « voro » qui signifie « manger ». Ces deux mots définissent donc une manière de manger.
Le protolangage
Nos ancêtres auraient donc pu faire des phrases du type « Rahan manger fruits » ou « manger fruits Rahan » sans que cela nuise au sens global de la phrase… Le protolangage aurait évolué vers un langage plus élaboré il y a 50 000 ans.
Le français est une langue romane. Sa grammaire et la plus grande partie de son vocabulaire sont issues des formes orales et populaires du latin, telles que l'usage les a transformées depuis l'époque de la Gaule romaine.
En effet, on y parlait pas moins de quatre langues, le flamand, le français, l'occitan et le gascon, qui elles-mêmes étaient fragmentées en dialectes15. Dès le xiiie siècle, toutes ces langues avaient accédé au registre de l'écrit littéraire et administratif.
L'italien est une langue très proche du français, si ce n'est l'une des plus proches qui soit. De plus, sa musicalité en fait une langue très agréable à étudier et à parler.
« Les mots ont été inventés par les hommes préhistoriques. Avant, ils parlaient mais seulement avec des gestes. » « S'il n'y avait que le français partout, il n'y aurait rien à découvrir dans les autres pays. » « Les humains, avec les mots, ont inventé le vrai langage.
Dimanche, le jour du Seigneur
Il vient du latin "Dominicus dies ", qui signifie le "jour du Seigneur". Cependant, dans d'autres langues, le dimanche est le jour du soleil, comme dans l'anglais "Sunday ".
xiie siècle, au jour d'ui. Contraction de à le jour d'hui, renforcement de la forme de l'ancien français hui, hoi, « le jour où l'on est », du latin hodie, « en ce jour ».
Les origines de la langue française se trouvent dans le latin vulgaire, tel qu'il était parlé dans le nord de la Gaule, et plus spécialement entre Paris et la Vallée de la Loire. «Vulgaire» est à prendre au sens étymologique: commun, populaire, par opposition au latin classique; le mot n'a rien de péjoratif.
L'ancien français (parfois appelé le vieux français, ou le françoys en ancien français) est l'ensemble des langues régionales françaises parlées entre 842 (les Serments de Strasbourg puis la Séquence de sainte Eulalie) et 1339, quand il devient le moyen français, puis le français moderne.
François Ier signe en août 1539 l'ordonnance de Villers-Cotterêts dans sa résidence royale. Ses articles 110 et 111 imposent la langue française dans tous les actes à portée juridique de l'administration et de la justice du royaume, au détriment du latin !
Issu de l'évolution du bas latin et du latin vulgaire vers le gallo-roman au cours du premier millénaire de l'ère chrétienne, le français, langue royale, devient une langue juridique et administrative avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539.
Le peuple parlait, dans le Nord, diverses variétés d'oïl: le françois dans la région de l'Île-de-France, mais ailleurs c'était le picard, l'artois, le wallon, le normand ou l'anglo-normand, l'orléanais, le champenois, etc. Il faut mentionner aussi le breton dans le Nord-Ouest.
L'arabe dialectal. Ses trois à quatre millions de locuteurs en font après le français la deuxième langue la plus parlée sur le territoire. Et ce, respectivement devant les créoles et le berbère, l'alsacien, l'occitan, le breton, les langues d'oïl, le francique, le corse et le basque.
C'est une langue celtique, comme le gaélique d'Irlande et d'Ecosse ou le brittonique du Pays de Galles et de Bretagne. Le gaulois est issu de la même souche indo- que le latin, d'où des parentés linguistiques. Des dialectes gaulois locaux ont vraisemblablement existé, mais n'ont pas laissé de traces tangibles.
1. Le chinois mandarin : 955 millions de locuteurs natifs. La langue la plus répandue dans le monde est le chinois mandarin. Le mandarin est parlé en Chine, à Taïwan et à Singapour et est la langue maternelle de près d'un milliard de personnes.
Les premières interrogations sur la genèse de la langue apparaissent au XVIe siècle, alors qu'elle a déjà cinq siècles d'existence. Des origines à sa reconnaissance officielle en 1539, voici quelques faits marquants de l'histoire de la moins romane des langues romanes.
Le sumérien serait la langue écrite la plus ancienne jamais recensée par les historiens. Elle était employée à Sumer, une région au sud de la Mésopotamie qui correspond à l'Irak actuel.
Selon lui, le premier mot prononcé par l'homme serait la monosyllabe tik («doigt») ou aq'wa («eau»), appartenant à 32 familles de langues et proto-langues reconnues par la majorité des linguistes.
Comme l'explique Le Figaro, « la plupart des linguistes admettent que les langues indo-européennes modernes descendent toutes d'une langue ancêtre commune, appelée proto-indo-européen, parlée il y a 6.000 à 4.000 ans par les hommes préhistoriques » qui colonisaient alors l'Eurasie (territoire couvrant l'Europe et l' ...