L'arbre de Noël vient d'une pratique païenne de la mythologie nordique. On fêtait durant l'hiver, la renaissance du soleil. L'arbre incarne le renouveau et la vie. Il était décoré de fleurs, de fruits secs et de blé lors des célébrations du solstice d'hiver.
Le berceau du sapin de Noël est l'Allemagne, où la crèche des catholiques a été remplacée par le sapin de Noël des protestants. En France, l'arbre de Noël est arrivé par l'Alsace, proche voisine des Allemands.
Le sapin, c'est une tradition païenne, ça remonte aux celtes et c'est directement lié aux fêtes du solstice d'hiver. Le passage de l'automne à l'hiver. Les Romains aussi mettaient des branchages pour décorer leurs maisons. Bref, rien à voir au départ avec la religion chrétienne.
Le symbole du Sapin
Les Celtes marquaient le solstice d'hiver avec le sapin, arbre vénéré pour sa résistance au froid. Les Romains ornaient leurs fenêtres avec des branches de sapin, toujours vertes, pour honorer le dieu Janus. Janus est bicéphale, il a une tête tournée vers le passé et une autre vers l'avenir.
Le sapin et l'épicéa étant des conifères à feuilles persistantes, ils sont symbole de renaissance lors du solstice d'hiver. L'utilisation d'arbres à feuilles persistantes, de couronnes et de guirlandes pour symboliser la vie éternelle était une coutume antique chez les Égyptiens, les Chinois et les Hébreux.
Au XIème siècle, l'arbre de noël, garni de pommes rouges, symbolisait l'arbre du paradis. C'est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisément en Alsace. On le mentionne pour la première fois comme « arbre de noël » en Alsace vers 1521.
L'arbre de Noël vient d'une pratique païenne de la mythologie nordique. On fêtait durant l'hiver, la renaissance du soleil. L'arbre incarne le renouveau et la vie. Il était décoré de fleurs, de fruits secs et de blé lors des célébrations du solstice d'hiver.
L'origine de la fête de Noël est plutôt romaine que grecque. En effet, les Romains avaient déjà des traditions religieuses autour du solstice d'hiver avant que soit instaurée la fête de Noël, mais ce sont également eux qui ont décidé de fêter Noël en tant que jour de la naissance du Christ.
C'est une histoire inspirée de la tradition orale alsacienne. Autrefois tous les arbres gardaient leurs feuilles en hiver. À l'approche de Noël, un petit oiseau ne put s'envoler vers les pays chauds, son aile était brisée. Tremblant de froid… il va s'abriter dans le feuillage du gros chêne.
La 'naissance' du Père Noël
En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
Avec la mondialisation des échanges culturels et la laïcisation de la société, les festivités liées à Noël prennent progressivement un caractère profane, familial et mercantile et sont de plus en plus déconnectées de l'interprétation religieuse.
Installé en haut du sapin, l'ange de Noël est un porte bonheur et un symbole universel d'amour. Il est sensé veiller sur le foyer et porter bonheur à la maisonnée.
La boule de Noël, comme on la connaît aujourd'hui, aurait toutefois vu le jour qu'au milieu du 19e siècle, en Lorraine, dans le nord-est de la France. En effet, selon la tradition, en 1858, une grande sécheresse dans les Vosges du Nord et la Moselle détruit les récoltes de fruits, dont celles des pommes.
En fait, la tradition voudrait que l'on démonte le sapin de Noël le 6 janvier, soit douze jours après Noël, pour la fête de l'Épiphanie qui justement, clôt les festivités de la Nativité. Écouter aussi : Pourquoi faut-il s'embrasser sous le gui aux douze coups de minuit, la nuit du Nouvel an ?
La bûche, glacée ou pâtissière, est en fait une lointaine référence à une tradition qui date du Moyen Âge. Avant l'expansion du catholicisme, il était de tradition de faire brûler une bûche en bois dans sa cheminée. Elle devait se consumer lentement, pendant plusieurs jours même et si possible jusqu'au Nouvel An.
Mais en 1858, la météo se fit rude et une importante sécheresse prive la population de pomme. Pour éviter que les sapins de Noël soient nus, un souffleur de verre eut l'idée de fabriquer quelques boules de verre. De couleur rouge pour rappeler la pomme.
Un coin près du salon ou même le centre de la pièce sont d'excellents endroits pour placer le sapin de Noël afin de créer une ambiance chaleureuse et joyeuse. Si vous disposez d'un espace limité, choisissez un sapin de Noël mince ou à dos plat pour un petit salon.
Les chèvres sont les plus friandes des sapins de Noël. « Elles commencent à manger les aiguilles, tout ce qui est vert, puis elles grignotent l'écorce des branches et du tronc », sourit l'Héraultaise.
Dans la religion musulmane, Noël n'existe pas. Dans le Coran, Jésus est né d'une vierge. Il n'est pas reconnu comme fils de Dieu mais comme un prophète.
Dans l'islam, Noël n'est pas une fête. Il n'empêche que les musulmans considèrent Jésus (ou Isa en arabe) comme un prophète dans le Coran. Il est d'ailleurs plus souvent nommément cité que le prophète Mahomet ! Si sur le plan religieux, Noël n'a pour eux aucun sens, au niveau culturel c'est autre chose.
Réponse. Le père Noël n'est en aucune manière un personnage religieux. De même, les sapins de Noël qui peuvent être installés sur l'espace public et dans l'espace du service public (comme les bâtiments publics), ne constituent une quelconque atteinte à la laïcité.
Mais en fait, si l'on parle de « sapin de Noël », il faut attendre les années 1840 et le mari de la reine Victoria. C'est en effet le prince Albert de Saxe-Cobourg-Saalfeld, né et élevé également en Allemagne, qui aurait imposé ce type de conifère pour les fêtes de Noël de la famille royale britannique.