Mais, contrairement aux idées reçues, ce n'est pas une maladie psychique, ni un trouble de la personnalité. Sur son site internet, l'Association Autisme Suisse romande précise qu'on ne devient pas autiste, mais «on naît autiste de la même manière que l'on vient au monde avec des grandes ou des petites oreilles».
On sait que l'autisme est dû à des anomalies neuro-développementales. Chez les personnes autistes, la croissance du cerveau et la manière dont s'organisent et se connectent les neurones (ou cellules nerveuses) n'est pas normale. Ce dysfonctionnement cérébral entraine des difficultés dans différents domaines.
La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) n'est PAS UNE MALADIE! Donc l'autisme ne se guérit pas. Si ce genre d'intervention fonctionnait vraiment, qu'elle avait fait ses preuves, qu'elle améliorait vraiment le fonctionnement autistique, la totalité des parents d'enfants autistes mettraient ce genre de régime en place.
Une personne atteinte d'autisme a, en moyenne, une espérance de vie de 54 ans, vs 70 en population générale. Des taux de suicide alarmants chez les personnes autistes, c'est la révélation de cette étude suédoise, menée sur plus de 25.000 participants atteints de ce trouble.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Cette augmentation très importante n'a pas d'explication officielle, mais des facteurs environnementaux par la pollution chimique sont pointés du doigt. L'autisme est un trouble neuro-développemental dont la cause n'est toujours pas connue, même si des facteurs génétiques ont été identifiés pour une partie des cas.
Des troubles des relations sociales : la personne autiste est souvent indifférente face à un individu, elle a du mal à établir un contact (visuel ou physique), à interpréter des émotions, à nouer des relations stables (amoureuses ou amicales), etc.
Elles ne sont qu'une prédisposition à l'autisme et interagissent avec des facteurs environnementaux: l'exposition prénatale à la pollution, la prise de médicaments anti-épileptiques pendant la grossesse ou encore l'âge des parents au moment de la conception. Un père de plus de 50 ans ferait grimper le risque de 70 % .
Il peut ne pas savoir parler, il peut avoir le langage oral, mais ne pas s'en servir pour communiquer avec les autres, il peut savoir parler et communiquer, mais pas toujours d'une manière appropriée. Un des troubles du langage assez fréquent chez les enfants autistes est l'écholalie.
Oui, les personnes autistes peuvent ressentir des émotions et aimer ou s'attacher à d'autres personnes et avoir une relation amoureuse. Elles pourront par contre ne pas toujours reconnaître les signaux sociaux envoyés par une autre personne. Elle peuvent aussi ne pas toujours reconnaître leurs propres émotions.
Selon les études, la proportion de personnes autistes présentant une déficience intellectuelle varie de 13 % à 84 %. Autant dire qu'il n'existe pas de consensus sur cette question au sein de la communauté scientifique.
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.
L'autisme de Kanner, ou autisme infantile, se déclare dans la petite enfance et est une forme sévère de l'autisme. Les premiers symptômes se manifestent avant l'âge de trois ans.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
Une personne présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) peut ne pas remarquer ou encore «lire» les indices subtils d'une autre personne agacée par son comportement ou son discours. Sans le savoir, la personne enfreint les règles sociales en ne se pliant pas aux signaux d'avertissement.
L'exemple suédois
Quant à la Suède, c'est sans doute le pays qui accompagne le mieux les autistes. Les jeunes enfants sont le plus souvent pris en charge dans un milieu scolaire.
Les arts font également partie des domaines de prédilection des personnes autistes. Souvent passionnées par la littérature et la lecture, elles peuvent trouver leur vocation dans les métiers de documentaliste ou de bibliothécaire. Elles ont également une attirance pour les arts du spectacle, la peinture, la danse…
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
Il n'existe pas de traitement spécifique de l'autisme, mais une prise en charge précoce et adaptée à l'enfant permet d'améliorer ses capacités à interagir avec le monde qui l'entoure et à s'y adapter. Cette prise en charge est pluridisciplinaire et individualisée.
La seule façon de prévenir l'autisme serait d'agir sur les facteurs dont on suppose qu'ils seraient en cause dans l'apparition de la maladie comme la consommation de médicaments et de drogues pendant la grossesse, l'exposition aux pesticides...
Les personnes avec TSA peuvent également pratiquer un sport de duel, comme le judo, l'aïkido ou l'escrime. Ces activités développeront leur connaissance du corps et de ses limites, mais aussi leurs interactions sociales. Les personnes autistes peuvent également choisir le tennis ou le ping-pong comme activité sportive.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.