Étymologie. (Date à préciser) Du latin absurdus (« discordant, absurde »), à rapprocher de sourd.
Définition de absurde
➙ déraisonnable, inepte, insensé.
absurdité
1. Caractère de ce qui est absurde : L'absurdité de cette discussion est évidente. 2. Action ou parole absurde, ineptie, sottise : Il débite des absurdités.
Les principes majeurs de l'absurde
Pour les auteurs de l'absurde, l'existence est dépourvue de sens et l'homme est condamné à répéter incessamment les mêmes gestes, à accomplir les mêmes actions.
déraisonnable, incohérent, illogique.
L'origine critique du terme
Pour Esslin, les principaux dramaturges du mouvement sont Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Jean Genet et Arthur Adamov, bien que chacun de ces auteurs ait les préoccupations et des styles très personnels qui dépassent le terme absurde.
La philosophie de l'absurde procède du sentiment d'une existence injustifiée. La conscience alors du défaut d'être se substitue à celle de la plénitude, toute finalité s'absente et le langage, privé de ses fins communicatives et signifiantes, se consume en lui-même et se défait.
L'absurde prend sa source dans la Seconde Guerre mondiale, qui laisse les hommes désemparés quant au sens de leur existence. Il se caractérise par le sentiment d'être étranger au monde et par le constat de l'absurdité de la condition humaine.
Incapable de donner un sens à sa vie – ni signification ni direction –, il éprouve l'absurde de son existence, sans pour autant le penser consciemment, lucidement. C'est en ce sens qu'il est un étranger radical, parce que son étrangeté trouve en lui-même sa source, sans jamais être nommée ni, par suite, dépassée.
L'absurde est un mouvement littéraire du milieu du XXème siècle, de 1938 à 1960 environ. La notion d'absurde est empruntée à la philosophie : c'est l'expression de l'impuissance de l'homme à trouver un sens à l'existence, et de la confrontation de l'homme avec un monde qu'il ne comprend pas.
Qu'est-ce que l'absurde chez Camus ? Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons, selon Camus, n'a pas de sens.
= qui n'est pas apte (à telle activité). Être déclaré inapte à un emploi. Inepte adj. = stupide, absurde.
Caractère de ce qui manque de logique, de ce qui est absurde. Chose, propos ou comportement inepte.
C'est à travers l'absurdité de la rébellion du roi, avec tous ces ordres irréalisables et sortis de nulle part, que la pièce se pare de ses atouts les plus tragiques. La folie d'un homme qui refuse de mourir n'est donc plus vraiment un sujet comique mais plutôt un sujet de pleurs.
Voici les principaux courants littéraires :
Le classicisme (1650-1700) Les Lumières (1720-1770) Le romantisme (1820-1850)
L'homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l'être s'emploie à ne rien achever », mais c'est un monde dont il est le maître. Et Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, écrit qu'« il faut imaginer Sisyphe heureux ».
L'absurde est un concept central chez Camus et dans le courant existentialiste : l'Etranger (1942) et le Mythe de Sisyphe (1942) voient dans l'absurde un divorce entre l'homme et le monde, etre les interrogations métaphysiques de l'homme et le silence du monde.
Sisyphe ou le « cycle de l'absurde »
"L'absurde est ce qui résiste à notre demande de sens"
Celui qui l'a très bien compris, c'est Jean-Paul Sartre (1905-1980) : dans L'Etre et le Néant, en1943, il fera de l'homme une passion inutile, une passion du sens vouée à être déçue et qui, pourtant, ne doit pas renoncer à sa recherche.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Rire d'une manière méprisante, sarcastique ou stupide.
Jeter quelqu'un dans l'embarras, l'incertitude, le décontenancer par une action inattendue ; surprendre, désorienter, troubler, embarrasser : Le résultat des élections a déconcerté le monde politique.
Selon l'accusation, en effet, Meursault a bien tué l'Arabe de façon préméditée, justement parce qu'il a pu tuer symboliquement sa mère.
Pour moi, Camus n'est pas à mettre dans l'existentialisme. L'existentialisme, c'est, schématiquement, l'idée que l'on n'existe que par ses actes. L'absurde, c'est le sentiment, l'intime conviction que la vie n'a pas de sens. L'existentialisme, lui, cherche bien un sens à la vie...