Croquer, avait pour signification voler, subtiliser, dérober, ou faire disparaître. Le croque-mort, avec l'humour morbide de l'époque était donc la personne qui emmenait les morts, un peu comme si son métier n'était pas seulement pratique, mais comme s'il avait travaillé au service de la mort elle-même.
Aujourd'hui, il serait assez mal vu d'appeler un croque-mort par ce nom alors que leur appellation officielle est "assistant funéraire".
1. Agent des pompes funèbres. 2. Personnage d'une humeur ou d'un aspect funèbre : Figure de croque-mort.
C'est donc dans cette sémantique de la filouterie qu'il faut probablement chercher l'origine, par plaisanterie macabre, de notre «croque-mort». Le valet de fabrique (qui fournissait les bières au XVIIIe) «croquait» avec adresse les cadavres à la barbe des vivants éplorés.
Pompes funèbres
À l'époque de la Rome Antique, ce terme faisait référence aux cortèges populaires qui précédaient les grandes manifestations publiques. Parmi toutes ces cérémonies, la « pompa funebris » désignait les somptueuses processions réalisées lors de décès de personnalités importantes.
Car, au 8e siècle, les Francs utilisaient 'une béra'. 'Une béra' était une civière sur laquelle on plaçait les blessés ou les morts. Au 12e siècle, le mot est resté : lorsqu'on a commencé à placer les défunts dans un cercueil, 'béra' est devenu 'bière'. On était donc 'mis en bière.
Le salaire d'un croque-mort avoisine les 1 700 euros par mois.
Ce terme désigne la personne chargée de rassembler les corps et de les inhumer dans une fosse commune. Quelques siècles plus tard, le « croque-mort » est associé à la légende du croque-orteils.
Thanatopracteur, maître de cérémonie, fossoyeur…
Le transport doit se faire au moyen d'un véhicule spécialement aménagé et exclusivement réservé aux transports mortuaires. Le transport doit intervenir dans les 48 heures qui suivent le décès. Vous devez remplir une déclaration pour le transport du corps. Elle est à adresser à la mairie.
1. Broyer un aliment entre ses dents avec un bruit sec : Croquer des pralines. 2. Dépenser de l'argent sans compter, gaspiller, dilapider : Il a croqué tout l'héritage.
Le taxidermiste est chargé de rendre l'apparence du vivant à la dépouille d'un animal, en vue de sa conservation ou de son exposition. Il travaille pour des musées scientifiques ou pour des particuliers naturalistes ou collectionneurs.
Le métier de thanatopracteur est encadré par le ministère de la Santé. Il implique donc de valider un DUT diplôme technique universitaire de thanatopraxie. Cette formation a lieu uniquement dans les universités de Lyon et d'Angers. L'accession est très sélective avec un examen d'entrée et un Numerus clausus.
Pour devenir assistant funéraire, aucun diplôme n'est exigé. Néanmoins, un niveau bac, voire bac +2. Par ailleurs, une formation de 96 heures dispensée au sein de 9 établissements agrémentés dispersés dans toute la France est obligatoire pour exercer le métier d'assistant funéraire.
Le mot cénotaphe vient du grec “kenos” qui signifie le vide et “taphos” qui signifie le tombeau. Ainsi, le cénotaphe est un monument funéraire vide, sans corps, destiné souvent à des fins de commémoration.
Ce repas ou verre du souvenirs est une façon de prolonger l'hommage rendu au défunt de façon moins formelle et de remercier les proches de leur présence en ce moment éprouvant.
La mise en bière consiste à déposer le corps d'un défunt dans son cercueil. La « bière » étant l'autre mot qui désigne le cercueil, et plus précisément selon sa définition « une caisse plus longue que large où l'on enferme un mort ».
Le guichetier (gardien) qui tient le guichet de la morgue porte le nom de « morgueur ».
Son quotidien, le thanatopracteur (ou embaumeur) le passe avec les morts. Disons qu'il leur donne une apparence digne, au-delà de la vie. Entre le médecin légiste et les pompes funèbres, son travail consiste à présenter dignement les personnes décédées, notamment lors d'accidents.
Lors d'un décès, on procède à la mise en bière du corps, une étape obligatoire en France. La mise en bière consiste à déposer le corps d'un défunt dans une housse imperméable, puis dans un cercueil. Cette étape est effectuée par les agents des pompes funèbres chargés d'organiser les obsèques.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
Les fleurs ne sont donc pas valorisées car elles sont considérées souvent comme superflues. Pour remplacer les pétales de fleurs, trois poignées de sable sont jetées sur le cercueil pour rendre un dernier hommage au défunt. Dans le rite musulman, la tradition veut que l'on n'offre pas de fleurs à la famille endeuillée.
Dans le cas d'une crémation, la fermeture doit se faire en présence d'un officier de police, qui pose des scellés sur le cercueil. Ensuite, les porteurs – qui peuvent être des employés des pompes funèbres ou des proches – l'emmènent jusqu'au lieu de crémation ou d'inhumation.