( XI e siècle) Du latin servus (« serviteur, esclave »).
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge.
Dans la société féodale, personne attachée à une terre et dépendant d'un seigneur.
époque du Moyen-Âge[ClasseHyper.] esclave - esclavage, sujétion - fers, servitude - continent - âge, époque, ère, période historique[Hyper.]
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
Un homme libre qui acquiert une tenure servile devient serf. En plus de certaines servitudes, ce droit réel consiste essentiellement dans le fait de ne pas pouvoir vendre sa terre ou sa maison à un tiers, ni la léguer à son successeur.
serve. Personne qui était attachée à une terre et dépendait d'un seigneur, au Moyen Age.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
Au Moyen Âge, on appelait vilain un paysan qui était libre par rapport au seigneur. Le vilain cultivait la terre de la tenure que lui désignait le seigneur. Il payait les impôts seigneuriaux, mais il pouvait partir quand il le voulait (contrairement au serf qui était lié à la terre et à la seigneurie).
Étymologie de « serf »
servus, esclave. Les jurisconsultes latins (Dig. de statu hominum, II, 5) ont rattaché servus à servare, comme étant l'homme pris à la guerre, conservé et non tué ; des étymologistes modernes se sont aussi rangés à cet avis ; mais il est évident que servire est le dénominatif de servus (voy.
L'eau la plus saine est donc réservée aux malades et il existe des porteurs chargés de sa distribution. Avant d'être ajoutée au vin, l'eau est bouillie ce qui la rend salubre. C'est la boisson par excellence au Moyen Âge.
Louis XVI réduisit les contraintes liées aux personnes ; c'est en effet par un édit du mois d'août 1779 que, sous les conseils de Necker, Louis XVI abolit la servitude personnelle et du droit de mainmorte dans ses domaines. Il est probable que dès 1779 beaucoup de gens cessèrent d'être serfs.
Le verbe servir vient du latin. servι ̄re (du latin servus, voir serf) « être esclave, vivre dans la servitude » « être sous la dépendance de », « se mettre au service de, être dévoué à ». Le mot ménestrel vient du latin classique ministerium «fonction de serviteur, service» dérivé de minister «serviteur».
Comme dans « nerf », le « f » de « cerf » est muet. On prononce [cer] comme dans « cerf-volant ». Notons que la prononciation de « serf », traditionnellement [serfe], a tendance à s'aligner sur celle de « cerf ».
(temps) Mauvais, laid. ➙ sale. Dont l'apparence est inquiétante. Une vilaine blessure.
Au Moyen Âge, un serf est un paysan qui a une situation particulière vis-à-vis d'un maître ou seigneur.
S'il quitte sa tenure, il est toujours serf. Lorsqu'il veut prendre l'initiative de quitter sa tenure, il doit fuir vers un lieu franc. Il doit donc aller dans une ville franche. Il doit y demeurer un an et un jour pour devenir un Homme libre.
Dans le système féodal, personne du peuple, roturier (par opposition au noble) ; villageois, paysan (par opposition au bourgeois) ; paysan libre par opposition au serf.
Homonymes cerf, serf, serre - La conjugaison.
Une activité de services se caractérise essentiellement par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle. À la différence d'une activité industrielle, elle ne peut pas être décrite par les seules caractéristiques d'un bien tangible acquis par le client.
L'abolition du servage en Russie fut décidée par le tsar Alexandre II au moment même où, aux États-Unis, la question de l'esclavage déclenchait la guerre de Sécession.
Le 19 février 1861, selon le calendrier julien en vigueur dans l'empire, il promulgue l'abolition du servage pour la masse immense - 22 millions de personnes, soit la moitié de la population de statut paysan - qui se trouvait au pouvoir des seigneurs (ou pomechtchiki), les nobles propriétaires de domaines fonciers.
Il s'agit en réalité d'un processus long et complexe qui remonte au XIVème siècle, lorsque Louis X Le Hutin promulgue l'édit du 3 juillet 1315. Ce texte met fin au servage en proclamant que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » : désormais, le sol français affranchit l'esclave qui le touche.