Une équipe dirigée par l'Université de l'Arizona a conclu que la température moyenne de la
Il y a environ 20.000 ans, la Terre sortait de la "dernière période glaciaire". Des chercheurs de l'université d'Arizona ont estimé que la température moyenne de la Terre à l'époque était de 7,8 degrés.
Elle commence il y a 115 000 ans et se termine il y a 11 700 ans, quand commence l'Holocène. Elle correspond aux stades 2, 3, 4 et 5a-d de la chronologie isotopique, mise au point à la fin du XX e siècle. Le maximum glaciaire a été atteint il y a environ 21 000 ans.
L'année 2010 a été l'année la plus chaude avec une température moyenne supérieure de 3,0°C à la valeur de référence pour la période de 1961 à 1990.
Cette étude indique que la prochaine glaciation serait retardée de 100'000 ans en raison des émissions de CO2.
Surpopulation ou extinction : en 2030, nous serons 8,5 milliards sur Terre.
Le réchauffement climatique est en train de perturber la circulation des courants marins, et notamment le Gulf Stream, ce qui nous amènerait, dans une probabilité de 50 % vers une ère de refroidissement brutal impactant l'hémisphère nord d'ici quelques décennies.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
Comme le prédisent plusieurs collapsologues (Yves Cochet et Pablo Servigne par exemple), l'effondrement dans sa phase ultime, palpable, devrait intervenir dans la prochaine décennie, entre 2020 et 2030 !
Même la majorité des régions les plus chaudes et les plus humides du monde ont un wet bulb n'excédant pas les 25 à 27°C ! En 2050, les scientifiques estiment qu'il sera très difficile de vivre au sud de l'Asie ainsi que dans le Golfe Persique, soit les pays tels que l'Iran, le Koweït ou encore Oman.
Il y a 20 000 ans,la vallée de la Vézère, comme toutes les régions des moyennes et hautes latitudes du globe, connaît un climat particulièrement froid et aride. Les températures moyennes annuelles sont inférieures de 13 à 19°C par rapport aux températures actuelles.
Le record du monde a été mesuré le 10 juillet 1913… dans la Vallée de la mort, déjà l'un des endroits les plus hostiles de la planète. Une station météo avait enregistré ce qui reste officiellement la température la plus importante jamais mesurée sur Terre : 56,7 °C.
À l'inverse, le Cénomanien et le Turonien constituèrent probablement la période la plus chaude du Mésozoïque avec une température moyenne à la surface du globe de 25 °C contre 15 °C actuellement.
La saison de croissance des céréales durait trois semaines de plus qu'auparavant : la chaleur débutait en juin et était stable jusqu'en août, période des récoltes (en été, la température moyenne était de 0,7 à 1oC supérieure à celle du XXe siècle). En outre, les gelées furent moins fréquentes entre 1100 et 1300.
Le record officiel de chaleur a été enregistré le 10 juillet 1913 à Furnace Creek, dans la fameuse Vallée de la Mort en Californie. La température de l'air a alors été mesurée à 56,7 °C. L'endroit détient même le record de la plus forte température au sol, avec 93,9 °C mesurés le 15 juillet 1972.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Il apparait clairement que les périodes glaciaires qui se sont succédées en cycles réguliers au cours des trois millions d'années passées sont liées aux variations régulières de la rotation de la Terre autour du Soleil, appelées cycles de Milankovitch (figure 1).
Depuis sa formation il y a 4,5 milliards d'années, la Terre ne cesse de dégager de la chaleur, et donc de se refroidir. Cette chaleur provient majoritairement de la désintégration radioactive des composants des différentes enveloppes terrestres.
Alors qu'une période glaciaire dure environ 80 000 ans, les périodes interglaciaires sont plus courtes (de quelques milliers d'années à 20 000 ans).