La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Derrière le blob, la recherche : l'expérience de science participative du CNRS s'ouvre à tous. 15 000 scientifiques amateurs vont pouvoir participer à l'opération « Derrière le blob, la recherche », afin d'étudier l'impact du changement climatique sur cet organisme extraordinaire.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure.
Le blob n'existe pas uniquement pour étonner les biologistes. Il s'agit d'un véritable recycleur, fondamental pour les écosystèmes dans lesquels ils vivent, comme nous l'explique Audrey Dussutour : C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
La chercheuse doit donc régulièrement découper son blob et en jeter une partie dans une poubelle hermétique, afin qu'il ne puisse pas s'échapper…
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Le Blob ne survit pas à la lumière…. toutefois, il la supporte dans des doses raisonnables. Concrètement, il supporte sans problème quelques minutes de lumières réparties dans la journée.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin ! Le blob est présent sur toute la planète, il peut vivre sous des températures très froides comme très chaudes s'il est à l'abri de la lumière et de la sécheresse.
32°C est la température maximale permettant aux blobs de croître normalement et permettant d'observer un cycle mitotique non altéré (Ref 7). Un blob conservé à 35°C meurt après 24h et un blob conservé à 32.5°C meurt après 3 jours. La température idéale est 21°C (pour la reproduction en particulier) (Ref 8 )
Assurez-vous que toute la partie inférieur du labyrinthe est en contact avec la matrice. En refroidissant, la matrice va fusionner avec le labyrinthe ce qui empêchera le blob de prendre des raccourcis lors de la course. Refermez le couvercle de l'incubateur et attendez que la matrice durcisse (environ 10 minutes).
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Ce fut aussi étonnant de voir que le blob devient vert quand il mange un flocon bleu, il change par conséquent de couleur par rapport à ce qu'il mange. À voir si dans l'avenir, si nous fusionnons les deux souches, quel sera le comportement de la nouvelle souche.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Ainsi il est facile de le conserver. J'ai réalisé des tests sur la résistance des sclérotes au froid, les résultats sont étonnant ! Le blob USA n'a pas supporté le froid du congélateur à – 25°C alors que le blob Australien arrive à survivre jusqu'à 3 jours à cette température.
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
De couleur jaune ou blanchâtre, le blob, Physarum polycephalum, a un aspect un peu filamenteux, ramifié, et visqueux ("blob", en anglais, signifie goutte, tache ou zone floue).
Le blob est inoffensif et même très important pour son environnement naturel. Cet organisme existe sur Terre depuis au moins 500 millions d'années. On en trouve sur toute la planète, plus particulièrement dans les sous-bois.
Quelle taille peut-il atteindre ? Jusqu'à 10 mètres carrés en laboratoire, mais dans la nature, il fera au maximum un mètre carré, car il n'a pas forcément le temps et les conditions qui lui permettent de s'étendre.