La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
En effet, pour satisfaire son appétit féroce -- et pour donner plus de chance à la reproduction --, la mante religieuse ne recule devant rien. Elle s'adonne ainsi sans retenue à ce que les chercheurs appellent le cannibalisme sexuel et dévore généralement en entier les mâles un peu trop légers.
La mante religieuse dévore le mâle durant l'accouplement.
Cette pratique n'est pas sadique ou propre à un rituel sexuel. Dévorer ses proies en commençant par la tête est le processus classique et habituel de la mante religieuse pour ingérer sa nourriture.
Il s'agit d'une espèce dite sémelpare. Un terme qui désigne des animaux ne connaissant qu'un cycle de reproduction au cours de leur vie. Pendant deux semaines, ces marsupiaux se lancent dans une course effrénée et copulent des heures durant, jusqu'à l'épuisement.
L'hypothèse de la famine. Lorsqu'une femelle est en risque de famine, il peut être avantageux de s'attaquer aux mâles qu'elle attire, pour économiser ses forces et produire une descendance viable. Elle se reproduira plus tard, lorsqu'elle aura assez mangé.
Le hamster. Comme le hérisson, la femelle hamster est susceptible de manger ses nouveau-nés.
Et pourtant il n'est pas rare ques des animaux s'entre-dévorent : chiens, rats, hyènes, lions aussi quoique plus annecdotique (plus des lionceaux d'ailleurs), crocodiles et alligators, poulets, corbeaux, pigeons, crabes, poissons, cafards, araignées, scorpions, fourmis... Effectivement.
La mante religieuse est surtout connue pour sa réputation de dévoreuse de mâle après l'accouplement.
Une araignée femelle Pisaurina mira et un sac d'oeufs. L'araignée mâle Pisaurina mira a trouvé une solution pour survivre au cannibalisme sexuel qui prévaut chez de nombreuses espèces d'araignées. Pour empêcher la femelle de le dévorer pendant ou après l'accouplement, le mâle lui attache les pattes.
Locution nominale
(Par extension) Femme cruelle et dangereuse (parce que la femelle de l'insecte dévore le mâle après l'accouplement).
Le mâle poursuit la femelle, lui mord la tête, les membres, l'immobilise contre un obstacle puis la féconde.
On confond souvent les mots anthropophage et cannibale mais il y a bien une différence entre les 2 termes. Le premier signifie "qui mange de la chair humaine" et le second "qui mange sa propre espèce". Certains animaux comme le requin sont anthropophages, et d'autres comme la mante religieuse sont cannibales.
Et même, cela reste relativement rare, du moins dans la nature. En captivité, par contre, le pauvre mâle, plus petit de 2 à 3 centimètres que sa compagne (qui fait entre 5 à 8 centimètres de long), finit presque systématiquement à la casserole. Parfois même, comme l'accouplement dure quatre à cinq heures (ah oui…
La chenille du polyphème d'Amérique (Antheraea polyphemus) est l'animal qui mange le plus par rapport à son poids. Elle vit sur les feuilles de chênes, de bouleaux, de saules et d'érables et mange jusqu'à 86 000 son propre poids pendant les 56 premiers jours de sa vie.
ICHTYOPHAGE, adj. et subst. (Personne, animal) qui se nourrit principalement ou uniquement de poisson.
« La nécrophilie est répandue chez les colverts, mais seulement entre oiseaux de sexe opposé, a-t-il déclaré.
Un constat s'est rapidement imposé : la violence mortelle a augmenté au fil de l'évolution des mammifères. Alors que seul 0,3 % de l'ensemble des mammifères ont trouvé la mort des suites d'un conflit avec un membre de leur propre espèce, ce taux est six fois plus élevé, soit environ 2 %, chez les primates.
l'épuisement : les loups poursuivent leur proie jusqu'à ce que celle-ci n'ait plus la force de courir ; l'encerclement : la meute cerne le troupeau, le contraint à se rendre dans un espace ouvert, là où il est plus facile pour les loups d'isoler l'individu de leur choix.
La veuve noire mange le mâle
« Habituellement, le mâle a certains avantages à être mangé pendant l'accouplement, comme des copulations plus longues ainsi qu'une diminution de la réceptivité de la femelle aux futurs mâles », explique Luciana Baruffaldi de l'Université de Toronto, Scarborough, Canada.
Les mantes religieuses sont des insectes qui aiment la chaleur et ne supportent pas le froid. Ils meurent en général en automne aux premières gelées après avoir pondu leurs œufs. Ce sont les œufs qui vont passer l'hiver protégés dans un cocon fait par la femelle.
La tortue. La tortue se mange un peu partout, principalement en soupe. On trouve donc de la soupe à la tortue en Asie et aussi aux Etats-Unis. Pour l'anecdote, les Anglais adoraient ça au XIXe siècle.