Pour une maison de 100m², si la maison est à étage, vous pourrez vous contenter d'une superficie inférieure à 500 m², toujours selon votre projet. En revanche, une maison plain-pied vous obligera de démarcher un terrain de 500 m² minimum.
En zone rurale ou périurbaine, il est possible d'appliquer une proportion d'un cinquième : pour une maison de plain-pied d'une surface de 100 m², il est ainsi recommandé d'opter pour un terrain de 500 m² minimum. Cette surface peut bien sûr être réduite de moitié si vous désirez une maison à étage.
Il n'existe aucune loi nationale imposant une surface minimale du terrain lors de la construction d'une maison. Concrètement, cela signifie que vous pouvez prévoir de construire sur un terrain de 100 m² ou moins selon la commune, mais la surface de la maison que vous ferez construire devra être prévue en conséquence.
Ainsi, pour un terrain de 500 m², un CES de 0,25 indique que l'emprise au sol de votre construction ne pourra pas dépasser 125 m². C'est alors que la question de la maison à étage peut devenir centrale en fonction de vos besoins d'espace !
Un maximum constructible est également déterminé par le bien du COS (Coefficient d'Occupation des Sols), qui détermine quelle proportion d'une parcelle peut accueillir de nouveaux bâtis. Un COS de 0,4 appliqué à un terrain de 1000m2 implique ainsi que seul un bâtiment de 400m2 au sol pourra être construit.
La loi française n'indique pas de largeur minimum pour l'accès à un terrain constructible, mais celle-ci doit être suffisante pour permettre le passage des véhicules. Si le chemin de passage est destiné à desservir une maison individuelle, la largeur à prévoir est d'environ 3 mètres.
En général, un terrain de petite surface entraîne une emprise au sol réduite, on privilégie donc la construction d'une maison à étage.
Le coefficient d'occupation des sols : une mesure obsolète
Ainsi par exemple, pour construire une maison de 160 m2 avec un coefficient de 0.4, votre terrain à bâtir devait avoir une superficie minimale de 400 m2.
Le calcul est simple : vous multipliez la largeur par la longueur de vos constructions, puis vous les additionnez ensemble pour connaître la surface d'emprise au sol totale. Prenez simplement la base des constructions, ne prenez pas en compte les différents niveaux.
En effet, on imagine guère une maison contemporaine de 150 m² avec 20 m² de jardin ! Notons également qu'en France et en matière de surface (moyenne) de terrain, la tendance est à la baisse depuis quelques années.
C'est dans le Plan Local d'Urbanisme (PLU), que vous allez devoir éplucher, que se trouvent les informations permettant de calculer la surface constructible au sol. Le PLU se compose notamment du plan de zonage et du règlement.
Selon l'article R. 111-19 du code de l'urbanisme, « Tout propriétaire a le droit de construire sur son propre terrain, jusqu'en limite de propriété, sans besoin de l'accord du propriétaire voisin ». Cependant, cela reste strictement réglementé par le même code de l'urbanisme.
Sur un terrain présentant une grande longueur mais peu de largeur, vous ne pourrez pas implanter une maison en L, en T ou en V. Seul le parallélépipède rectangle vous est permis.
La taille d'un terrain de foot est encadrée par la loi 1 du football. Pour des footballeurs adultes (catégorie senior), la surface de jeu peut varier entre 4 050 m2 et 10 800 m2. De manière concrète, la longueur d'un terrain de foot doit être comprise entre 90 et 120 mètres.
Au côté du PLU, pour savoir si votre terrain est constructible ou non, vous pouvez vous référer au certificat d'urbanisme de la commune dont dépend la parcelle. Il s'agit d'un document d'information qui vous permet d'être renseigné sur : les règles d'urbanisme applicables à un terrain donné
La surface taxable est égale à la somme des surfaces de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du «nu intérieur» des façades, après déduction : des surfaces correspondant à l'épaisseur des murs entourant les embrasures des portes et fenêtres donnant sur l'extérieur ; (image 1)
Si l'on se réfère à une application stricte des règles d'urbanisme, contourner l'emprise au sol n'est pas possible. La solution la plus simple consiste à revoir son projet pour se conformer aux règles de l'emprise au sol. Une construction non conforme serait illégale et vous exposerait à des sanctions pénales.
La surface habitable d'un logement
On ne tient pas compte des combles non aménagés, des caves, des sous-sols, des remises, des garages, des terrasses, les loggias, des balcons, des vérandas, et des locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre de hauteur.
Une maison de 3 chambres : comptez entre 90 m² et 100 m² selon la superficie des chambres. Une maison de 4 chambres : 125 m² vous permet d'avoir une belle maison familiale avec 3 chambres et une suite parentale.
Il est pris comme référence, en règle générale, les surfaces habitables suivantes : • 9 m2 minimum pour 1 personne, • 16 m2 pour 2 personnes puis 9 m2 par personne supplémentaire.
Un terrain de 5 ares représente une surface de 500 m² soit par exemple un terrain de 10 mètres de large sur 50 mètres de long ou encore un carré de d'environ 22 mètres de côté.
Côté prix, la maison à étage est plus économique du fait que, par rapport à une maison de plain-pied avec une superficie habitable identique, les fondations sont moins importantes, tout comme la superficie de la toiture.
Sur un terrain en pente, seuls certains types de constructions sont possibles. Parmi les techniques de construction mises en œuvre, nous pouvons citer les maisons encastrées ou semi-enterrées. Elles ont l'avantage d'avoir un sous-sol complètement enterré, permettant une isolation qualitative par le sol.
Si vous cherchez l'autonomie avec votre construction, il est toujours préférable de choisir un terrain avec une source, un puit ou un étang. Pensez également à vous renseigner sur la pluviométrie. Il existe de nombreux site très bien documentés sur la météo de chaque région.