Privilégier une fauche précoce : l'herbe de printemps est riche en énergie et en azote, avec une teneur en cellulose faible donnant une digestibilité élevée au fourrage.
Peu importe le système choisi, il est préférable d'éviter les extrêmes et d'ensiler au niveau de matière sèche recommandé (Tableau 1). Ainsi, il faut éviter d'ensiler les graminées à moins de 30 % de matière sèche (MS) alors qu'on ensilera les légumineuses à 35 % de MS et plus.
Les conseillers recommandent de faucher haut, à 7 cm pour favoriser le séchage et gagner sur la repousse et surtout de mettre un maximum de fourrages au soleil. C'est l'évapotranspiration par les stomates des feuilles qui permet un séchage rapide. Les andains doivent recouvrir plus de 75 % de la surface de fauche.
Bien que le rendement en matière sèche continue de s'accroître, le rendement en énergie et en protéine est maximal au stade début épiaison. Selon les espèces et selon les années, ce stade est atteint entre le 15 avril et le 10 mai pour la plupart des graminées présentes sur le département.
Les ruminants (bœufs, vaches, moutons et chèvres) consomment surtout du fourrage : herbe pâturée, foin et ensilage.
L'ensilage du maïs fourrage est une technique intéressante pour les éleveurs car elle leur permet de produire eux-mêmes la grande majorité de la nourriture distribuée à leur élevage et d'être ainsi plus autonomes.
Une vache adulte pèse entre 500 et 900 kg. Elle mange entre 60 à 80 kg de fourrage par jour et boit entre 50 à 100 litres d'eau voire 150 litres lors d'été caniculaire. Nos éleveurs affirment qu'une vache en bonne santé qui consomme sa ration quotidienne fournit entre 25 à 30 litres de lait par jour.
Broyer la paille au moment de la récolte permet de concentrer deux opérations au même moment mais complexifie aussi les chantiers, à une période déjà bien chargée. C'est pourquoi certains éleveurs préfèrent presser normalement la paille et broyer ensuite les bottes à la ferme.
Focus sur l'ensilage de maïs
L'ensilage est donc tout simplement une technique naturelle qui permet aux éleveurs de subvenir aux besoins des bêtes en saison sèche et froide. Il se fait à partir de l'herbe produite sur les exploitations agricoles, mais le procédé s'applique aussi à d'autres espèces végétales.
L'ensilage est conservé par voie humide. L'arrêt de la dégradation du fourrage est possible par la combinaison de l'absence d'oxygène (anaérobie) et d'une acidité suffisante. Cette acidité permet de bloquer l'activité des différentes bactéries et moisissures. Le niveau d'acidité est fonction du taux de matière sèche.
L'ensilage de tournesol est un fourrage peu connu et pourtant équilibré en protéines qui possède une teneur en énergie correcte. Le tournesol pourrait être cultivé en association avec le maïs fourrage pour augmenter le rendement.
Moins connu et moins utilisé, l'enrubanné est pourtant un très bon aliment pour le cheval. Ses valeurs nutritionnelles le classent comme un fourrage de très bonne qualité lorsqu'il est récolté tôt. Exempt de poussière et de mycotoxines lorsqu'il est bien conservé, il est très apprécié par les chevaux.
Maïs fourrageLes premiers ensilages attendus à partir du 26 août. La pluviométrie excédentaire et des températures toujours en dessous des normales de saison, entrainent un léger recul des premières récoltes d'ensilage qui devraient se dérouler à partir du 26 août.
Contrairement aux foins, l'herbe est enrubannée de façon précoce, juste avant l'épiaison (quand l'épi sort de la gaine), afin de conserver une matière plus riche en protéines.
Une moissonneuse-batteuse est une machine utilisée dans les exploitations agricoles pour la récolte de plantes à graines, notamment les céréales. On parle donc de machine de récolte au même titre que l'ensileuse automotrice et la machine à vendanger.
L'ensilage du maïs fourrager est connu depuis longtemps, mais c'est Auguste Goffart, en 1877, qui en établit les techniques de cultures, récoltes et ensilage. Auguste Goffart a aussi imaginé et mis au point sa première ensileuse.
Prenons ainsi un fourrage vert à 80% d'humidité il correspond à 100% -80% soit 20% de matière sèche. Ainsi 80 kg d'herbe à 80 % d'humidité correspondent à 16 kg de matière sèche (80*0.2). De la même manière 20 Kg de foin à 85 % de matière sèche représentent 17 kg de matière sèche.
Les principaux foins obtenus par fauchage sont : – Pour les céréales : le ray-grass, le dactyle, la fléole, la fétuque, le brome. Pour les légumineuses : la luzerne, les trèfles, le lotier corniculé, le sainfoin.
Foin : 100 à 110 €/tonne de matière sèche départ ferme (90-100 €/tonne brut) soit 25-35 €/ round en fonction de leur poids. Enrubannage : 135-145 €/tonne de matière sèche départ ferme, soit 30-40 €/balle en fonction de leur poids et de leur teneur en matière sèche.
Le foin distribué aux chevaux est souvent issu de la fauche de prairies naturelles comprenant un mélange de graminées (ray-grass, fétuque, dactyle, fléole, vulpin…) et de légumineuses (trèfle, lotier…) fourragères, ainsi que d'autres espèces diverses (plantain…)
Toutefois, pour leur petit plaisir vous pouvez tout à fait leur apporter une a deux friandises par jour. Celles-ci peuvent être des carottes ou des pommes, coupées en morceaux car il y a un risque d'étouffement si laissées entières.
Une vache coûte en moyenne 1 500 € et l'investisseur doit en acheter une au minimum.
Alimenter un troupeau de vaches laitières exclusivement avec de l'herbe pâturée nécessite une surface de 30 ares / vache au printemps. Avec plus de 70 vaches en lactation, il faut au minimum 21 ha en herbe autour des bâtiments. Peu d'exploitations disposent d'un tel parcellaire.