Dr Madiha Ellaffi : Les recommandations parlent de 8 heures au minimum pour les adolescents et jeunes adultes. Il faut compter au moins 8 et jusqu'à 10 heures de sommeil pour certains, d'autant que si on parle des adolescents on englobe aussi les collégiens dès 11 ou 12 ans, qui ne devraient pas s'endormir après 22h.
⇒ De 3 à 5 ans : les enfants ont besoin de 10 à 13 heures. ⇒ De 6 à 12 ans : ils doivent dormir entre 9 et 12 heures. ⇒ De 13 à 18 ans : les adolescents ont besoin de 8 à 10 heures de sommeil. ► Pourquoi le sommeil est important ?
Les adolescents qui ont entre 16 et 19 ans devraient se coucher entre 22 heures et 23 heures, en semaine comme le week-end.
Progressivement et jusqu'à 10-12 ans, la durée du sommeil nécessaire pour que l'enfant soit en forme va réduire pour approcher 10h. La sieste de l'après-midi finira également par disparaître et l'heure de coucher va se retarder : de 20h vers 5-6 ans on passera à 21h vers 8 ans et à 22h au début de l'adolescence.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
On le sait : le manque de sommeil est (très) mauvais pour la santé. Se coucher tard et dormir peu augmente le risque cardiovasculaire, favorise les troubles de la mémoire et de l'attention, bouleverse l'équilibre du microbiote intestinal...
Dr Madiha Ellaffi : Les recommandations parlent de 8 heures au minimum pour les adolescents et jeunes adultes. Il faut compter au moins 8 et jusqu'à 10 heures de sommeil pour certains, d'autant que si on parle des adolescents on englobe aussi les collégiens dès 11 ou 12 ans, qui ne devraient pas s'endormir après 22h.
► La mélatonine - l'hormone du sommeil - est sécrétée vers 21, 22 h chez un adulte, mais un peu plus tard chez l'adolescent. ► Les ados ressentent moins vite la pression de la fatigue qui pousse à aller dormir. Ils y résistent naturellement mieux et sont donc moins pressés d'aller se coucher.
Ce comportement a des causes purement physiologiques. L'adolescence est une période de transformation du corps, notamment de bouleversements hormonaux qui dérèglent l'horloge biologique et mettent le jeune dans une sorte de décalage horaire permanent.
Pour se lever à 7h, il faut se coucher soit à 1h du matin, soit à 23h30, soit à 22h. Pour se lever à 6h30, il faut se coucher à minuit et demi, à 23h ou à 21h30.
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
Mais, la plupart du temps, ils ne savent pas quelles sont les solutions ou comment les mettre en place. Le besoin de sommeil est différent selon l'âge et selon la personne. Pour un adulte, il est estimé à 7-9 heures par 24h. Pour un jeune de 15 ans, il est de 8 à 10 heures1.
Pendant la nuit, plus particulièrement durant le sommeil profond, les enfants et adolescents sécrètent des hormones de croissance qui leur permettent de grandir. Les adultes ne sont pas en reste puisqu'ils régénèrent leurs tissus.
Une chouette chanson, une sonnerie ambiance “grillons de Provence”, la douce voix de maman ou un réveil qui simule la lumière du jour. À vous de voir quelle est pour vous l'option la moins stressante, et qui reste efficace ! Prévoyez un réveil assez tôt pour éviter le stress de la préparation.
Accorder du temps aux pauses
Après une mauvaise nuit de sommeil, il sera difficile d'être productif au travail… et c'est normal! N'hésitez donc pas à vous accorder des pauses. Si possible, allez faire un tour dehors pour prendre l'air et marcher un peu. La lumière et l'exercice léger vous aideront à tenir le coup.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
Comment améliorer le sommeil des adolescents ? Favoriser l'éclairage le plus important le matin, ce qui est très important pour permettre au sommeil de se caler sur 24 heures. Faire du sport le matin et non le soir car cela risque de retarder l'heure d'endormissement. Se lever à des horaires réguliers.
Si dormir peu n'est pas sans risque pour la santé, trop dormir le serait tout autant. C'est pourquoi les scientifiques ont mis en évidence l'importance du rapport de dormir au minimum 5 heures, et maximum 7 heures par nuit pour avoir un cœur qui bat avec efficacité.
Pour demeurer en bonne santé, une nouvelle étude exposée au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC), en août dernier, a démontré qu'il était nécessaire de dormir entre six et huit heures par nuit. Manquer de sommeil aurait ainsi des effets négatifs sur le corps et l'esprit.
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
Bien dormir est essentiel pour le fonctionnement de l'organisme, mais lorsqu'on passe beaucoup de temps au lit, le corps ne brûle pas d'énergie. Des études ont établi une association à la fois de cause et d'effet entre les risques d'obésité et de diabète, et l'excès de sommeil.
Et si se lever tôt permettait même d'être en meilleure santé ? Selon une étude universitaire britannique, se lever de bonne heure permettrait de diminuer de 10 % les risques de maladies cardiovasculaires, de problèmes endocriniens, de maladies rénales, respiratoires ou gastro-intestinales.
Une modification hormonale. Le mécanisme est simple : "Pour résister au jeûne de la nuit, le corps produit la leptine, l'hormone de la satiété. Le jour, pour nous garder éveillés, le métabolisme secrète la ghréline, l'hormone qui favorise la faim.