L'hommage public auprès du cercueil de la reine va prendre fin à 7h30, heure française. Dans la foulée, les portes de l'Abbaye de Westminster seront ouvertes aux invités, à partir de 9h00.
Ce jeudi 8 septembre 2022, la reine Elizabeth II est décédée à 96 ans, déclenchant alors un protocole particulièrement codifié. Alors que son fils vient d'être proclamé roi, sous le nom de Charles III, le palais de Buckingham a annoncé le jour des funérailles de la reine : le 19 septembre 2022.
Après les funérailles d'État à Londres, le cercueil de la reine Elizabeth II rejoindra le château de Windsor où elle sera inhumée. Une nouvelle cérémonie qui aura lieu dans l'intimité, à la chapelle Saint-Georges où une partie de la famille royale repose déjà.
Selon la loi française, les inhumations ou crémations sont possibles les jours ouvrés, du lundi au samedi après-midi. Pour qu'une cérémonie puisse se dérouler un dimanche ou un jour férié, la préfecture doit accorder une dérogation.
Le défunt peut être inhumé dans les cimetières suivants : Celui de la commune où le défunt habitait. Celui de la commune où il est décédé Celui où est situé le caveau de famille.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
En France, le prix des obsèques s'élève en moyenne à 3350 euros pour une inhumation tandis que le prix moyen d'une crémation est de 3609 euros *. À ces frais d'obsèques, il faut penser à intégrer le coût de la concession dans un cimetière (librement fixé par la mairie), le coût de la marbrerie, etc.
Une toilette permettant d'éliminer tout risque d'infection, de la tête au pied. maintient des yeux (lentilles spéciales) et de la bouche (un point de suture) fermés. obstruction des orifices à l'aide de coton (méchage)
Rite orthodoxe
L'enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l'âme se sépare du corps. L'ascension vers Dieu se poursuit quarante jours, durant lesquels l'âme poursuit sa purification et accomplit son effort de détachement du corps.
Inhumation ou crémation : des prix élevés
Ainsi, selon la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (CPFM), il s'élève en moyenne à 4 300 € pour uneinhumationet à 3 800 € pour une crémation.
Seuls les membres du clan Windsor, qui ont pu lui présenter leurs respects avant que le cercueil soit cloué, en sont informés. Élizabeth II, qui appréciait les vêtements simples, colorés et ajustés pourrait avoir été mise en bière dans un ensemble bleu. Il s'agissait en effet de sa couleur préférée.
Lieu cher au coeur d'Élisabeth II et du prince Philip, la chapelle St George de Windsor occupe une place importante dans l'histoire de la famille royale britannique. Si elle a accueilli de nombreux mariages, elle abrite aussi la sépulture d'anciens rois et de leurs proches.
La famille royale se réunit pour le service funéraire privé en hommage à la reine. Loin des caméras cette fois-ci, une cérémonie privée d'inhumation va commencer sous peu à la chapelle Saint-Georges. Le roi Charles III et la famille proche de la reine se réunissent dans le caveau royal de Windsor.
Il n'est pas sans rappeler que le cercueil royal est doublé de plomb dont la matière permet de protéger le corps de l'air et de l'humidité. De plus, il sera déposé dans une crypte et non mis en terre au château de Windsor, au mémorial du roi George VI où reposent ses parents et sa sœur, la princesse Margaret.
Près de 2 000 invités sont attendus à ces obsèques, retransmises dans le monde entier : des membres de la royauté, mais aussi environ 500 dignitaires étrangers, dont de nombreux présidents et ministres.
Les rituels funéraires se passent en plus grande partie directement au cimetière ou au crématorium, et la distance permet de créer naturellement cet élément d'intimité. Pour les personnalités plus publiques, un service de mémorial sera éventuellement organisé ultérieurement.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
Dès qu'il voit les veines légèrement gonfler au niveau de la main ou de la tête, c'est qu'il y a suffisamment de pression. Il reprend son trocart et vient le piquer dans le cœur côté gauche. Il vide ainsi tout le sang du corps du défunt et lui injecte à la place du formol.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne. «Pour les médecins, la mort est la cessation irréversible de toutes les activités du cerveau, précise Éric Racine.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures.
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
Et cela engendre des coûts : Le transport du défunt vers une chambre funéraire varie entre 150 et 250 euros (selon la distance et la région) ; Les frais d'admission coutent entre 60 et 170 euros ; La conservation du défunt coute en moyenne 100 € la journée en chambre funéraire.
Les héritiers doivent payer les frais d'obsèques, peu importe l'existence ou l'absence de liens affectifs. Les frais d'obsèques peuvent être déduits de la succession dans la limite de 1 500 €.
A la suite de la crémation d'un corps, les cendres du défunt sont remises à sa famille dans le but unique d'être inhumées ou dispersées dans un lieu défini par la loi. Il n'est donc plus possible de garder les cendres d'un défunt à son domicile comme auparavant.