Pour soulager les symptômes de la sciatique, certains praticiens traitent leurs patients avec une injection d'un corticostéroïde (médicament anti-inflammatoire) directement dans la région de la colonne vertébrale.
Le traitement des douleurs sciatiques repose sur les médicaments contre la douleur : le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène, voire des médicaments plus puissants comme la codéine ou le tramadol. Les infiltrations de corticoïdes sont réservées aux douleurs rebelles.
La nalbuphine est deux fois plus puissante que la morphine. Elle est administrée en injections dans les douleurs aiguës et agit pendant deux à quatre heures. La péthidine (Péthidine Renaudin) est un dérivé de la morphine qui a un effet antispasmodique.
Quand recourir aux infiltrations lombaires ? L'infiltration est proposée en seconde indication chez les patients souffrant depuis plusieurs semaines, non calmés par le repos et les traitements médicamenteux, en période aigue de lombalgie, sciatique ou cruralgie liée à une hernie discale ou un canal lombaire étroit.
Les pressions qui s'exercent sur les nerfs sciatiques sont favorisées par diverses causes qui peuvent être bénignes ou plus sévères. En principe, la pression exercée sur le nerf sciatique est éventuellement provoquée par une mauvaise posture, une entorse, un spasme, une grossesse ou l'obésité.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Il y a des infiltrations faites sous contrôle radiographique ou scanographique. Et il y a aussi les infiltrations faites par un médecin ou un rhumatologue mais uniquement dans les muscles.
En général les sciatiques se soignent naturellement, en 4 à 5 mois. Il peut arriver que les douleurs soient trop importantes et durables.
Si la douleur de la sciatique devient insupportable, vous pouvez commencer par prendre un traitement à base d'antalgiques comme le paracétamol ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (sauf contre-indication).
Dans cette catégorie de médicament, le prednisone, le prednisolone et le méthylprednisolone figurent parmi les plus puissants. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) regroupent les médicaments qui réduisent ou suppriment les symptômes associés à une réaction inflammatoire.
Douleurs qui partent du bas du dos, traversent le fessier et irradient dans la jambe, parfois jusqu'aux orteils. En principe, la sciatique ne touche qu'un seul côté. Douleurs qui augmentent à l'effort, par exemple lorsqu'on soulève un objet lourd, parfois aussi lorsqu'on tousse, qu'on éternue ou qu'on force.
Conclusion. L'injection de cortisone et de xylocaïne est le geste, de loin le plus efficace dans la grande majorité des cas de mal de dos. Sa réalisation rapide peut limiter le temps d'exclusion du travail et restreindre la consommation en bilans et en soins, surtout médicamenteux.
La sciatique est le plus souvent due à une hernie discale : un petit morceau d'un disque intervertébral se fissure, est expulsé à l'extérieur de la colonne et compresse le nerf sciatique. Celui-ci finit généralement par se résorber tout seul et la douleur diminue progressivement.
Le tramadol est un opioïde utilisé pour soulager l'arthrose. Contrairement à d'autres analgésiques comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), il ne cause pas de saignements dans l'estomac et les intestins, ni de problèmes rénaux. Il n'affecte pas non plus le cartilage aux extrémités des os.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000. Pour limiter ce risque, nous appliquons un protocole de désinfection validé (cf « modalités pratiques des infiltrations »).
Quelle est la différence entre une injection et une infiltration ? Une injection, appelée viscosupplémentation, est une injection d'acide hyaluronique. Cette infiltration est généralement effectuée pour traiter une lésion cartilagineuse ou une arthrose naissante.
Douleur du dos inflammatoire la nuit : les pathologies. Une douleur de dos la nuit peut être révélatrice d'une inflammation au niveau de la colonne vertébrale. Cette inflammation peut se localiser au niveau d'une articulation, d'un disque intervertébral, d'un ligament ou de l'os.
Il soulage rapidement les douleurs du nerf sciatique. Parfois, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS sont nécessaires pour les atténuer. Il y a, par exemple, l'ibuprofène, la kétoprofène et l'aspirine.
Fléchissez votre jambe droite et amenez votre genou vers la poitrine. Agrippez votre genou droit et tirez-le doucement comme si vous vouliez l'amener vers votre épaule gauche. Tenez cette position pendant 10 secondes et répétez avec l'autre jambe.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
Depuis cette époque, les nombreuses vertus thérapeutiques de l'Arnica en ont fait l'une des plantes médicinales les plus utilisées. Notamment pour soulager les douleurs musculaires, car elle est riche en principes actifs anti-inflammatoires et antalgiques.