Locution nominale
Désagrément si inattendu qu'il passe pour une amère moquerie du sort, le hasard ne coïncidant en rien avec ce qui était prévu ; ou encore, contraste étrange que présentent deux faits historiquement rapprochés.
Quand on parle du comble de l'ironie, c'est pour insister sur le côté absurde d'une situation déjà pas terrible : "Il a fait un aller retour de 50 km pour aller chercher ses clefs. Comble de l'ironie.
Action qui relève du hasard, de la malchance. Exemple : Il a fallu un véritable coup du sort pour qu'il ne puisse pas participer à ces Jeux Olympiques.
➙ chance, destin, destinée, fortune.
Coup sur coup,
qui se produit de manière répétée, l'un après l'autre ; de suite.
Le sarcasme, du grec sarkasmos (σαρκασμος) « rire amer » (de sarkazo, σαρκάζω, « ouvrir la bouche pour montrer les dents ou brouter comme font les herbivores ») est une forme d'ironie, mais mordante, acerbe, voire cruelle et insultante. C'est une ironie plus violente, plus incisive. Elle attaque franchement.
L'ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l'ignorance afin d'exposer la faiblesse de la position d'une autre personne et lui en faire prendre conscience.
1. Manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit : Savoir manier l'ironie. 2. Opposition, contraste entre une réalité cruelle, décevante et ce qui pouvait être attendu : Je ne goûte pas l'ironie de la situation.
L'ironie est une manière de persuader quelqu'un en vue de faire réagir un lecteur, un auditeur ou un interlocuteur. Elle est en outre utilisée pour dénoncer, critiquer quelque chose ou quelqu'un. Pour cela, le locuteur décrit souvent la réalité avec des termes apparemment valorisants, dans le but de la dévaloriser.
Action de railler avec méchanceté. 2. Paroles de raillerie : Accabler quelqu'un de ses sarcasmes.
L'ironie consiste à dire le contraire de ce qu'on veut dire dans le but, non de mentir, mais de railler, de faire rire par le contraste même entre les deux sens.
Il y a donc dans un énoncé ironique un décalage entre ce qui est dit et ce qu'il faut comprendre. Les principaux procédés de l'ironie sont l'antiphrase, l'hyperbole, l'emphase, la litote, la prétérition, la parodie ou encore l'utilisation d'un lexique inadapté au sujet abordé.
Il faut que ce sujet soit factuel, non fictionnel. Un texte ironique doit parler de ce monde partagé par tous. Si le sujet n'était pas réel, l'auteur ne pourrait pas être assez sérieux dans son ironie. Car le rire de l'ironie est vraiment chose sérieuse, ou plutôt, sério-comique, comme le dit Bakhtine. .
Son invention remonte au IV e siècle av. J. -C. et est attribuée au philosophe Socrate, en faisant référence au Théétète de Platon.
Sophiste est le nom que se sont donné un certain nombre de penseurs grecs du ve siècle av. J. -C. Longtemps, les sophistes furent considérés comme les parias de la pensée antique.
maïeutique
1. Dans la philosophie socratique, art de conduire l'interlocuteur à découvrir et à formuler les vérités qu'il a en lui. 2. Partie de l'obstétrique qui concerne la pratique de l'accouchement, assurée essentiellement par les sages-femmes.
Définition du cynisme :
La différence principale qui existe entre le cynisme et le sarcasme est : le cynisme est un état, une attitude face à la vie alors que le sarcasme est une forme d'expression au même titre que l'ironie.
Comment se défendre de la personne sarcastique ? La première recommandation est simple et basique : il ne faut pas adopter d'attitude passive face au sarcasme. Il ne s'agit pas non plus de réagir avec colère, ce qui provoque un affront inutile.
Qui manifeste une ironie méchante, acerbe : Une remarque sarcastique. 2. Se dit d'un comportement moqueur : Un rire sarcastique.
Issue du vieux français, où le coup désigne la quantité de liquide que l'on est capable de boire en une seule fois, boire un coup est donc le fait de boire un verre, qu'on partage généralement entre amis.
bidonner, éclat, esclaffer, glousser, gondoler, grimace, hilarité, ignorer, jouer, marrer, moquer, plaisanter, plaisir, poiler, pouffer, rafale, railler, raillerie, ricaner, rictus, rigoler, ris, risée, risette, sourire, tordre, voile.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
pourquoi peut on dire qu'une personne ironique fait semblant? Utiliser l'ironie une fois de temps en temps, ça peut être très drôle, et montrer une finesse d'esprit. Le faire systématiquement, ça démontre un manque d'intelligence sociale et de connexion avec ses besoins.