La licence de langue préparée à l'université (3 ans après le bac) est généralement requise pour accéder aux masters ou diplômes d'écoles.
Mais pour devenir un traducteur-interprète diplômé, il est généralement recommandé d'obtenir d'abord une licence par exemple en Langue, Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) ou en Langues Étrangères Appliquées (LEA). Ensuite, il faut poursuivre les études jusqu'à être titulaire d'un Bac + 5.
L'Inalco (Langues O') propose deux masters sciences du langage en rapport avec la traduction : master spécialisé traduction, rédaction et médiation multilingue ; master professionnel ingénierie linguistique parcours traductique et gestion de l'information.
Ils se dirigent vers les métiers de l'enseignement, de l'interprétariat, de la traduction, de la rédaction technique, du journalisme, du commerce import-export, du tourisme culturel, des relations internationales, de la logistique internationale...
La maîtrise de l'anglais par exemple peut mener vers des activités en lien avec les pays anglo-saxons. Les métiers de la culture, de l'édition, du journalisme, du tourisme, de l'hôtellerie ou encore du commerce international et de la communication sont autant de portes ouvertes aux diplômés de cette licence.
La licence LLCER, contrairement à ce que l'on pense, ne débouche pas que sur les métiers de l'enseignement. Le programme de cette formation permet en effet aux étudiants de développer de nombreuses qualités qui sont appréciables dans de nombreux domaines professionnels.
C'est une filière assez générale, très intéressante si on aime les langues. Cela permet également de faire de l'économie, du droit, précise Marie. Si on est intéressé par le commerce, le tourisme ou la traduction, c'est une très bonne formation." Ce qu'elle retient de sa 1re année ?
Débouchés du diplôme
Les diplômés de LEA entrent dans le monde du commerce et des affaires, d'abord comme assistant dans le commerce international (bilingue ou trilingue), la communication, le tourisme, l'hôtellerie, puis comme responsable et chef de projet.
La licence d'anglais a pour objectif de former de jeunes spécialistes de la langue anglaise. S'ils peuvent intégrer directement le marché du travail, la plupart des étudiants poursuivent leurs études supérieures dans une formation supérieure, en master à l'université ou dans une grande école.
Est-il facile de devenir traducteur ? Même à Bac+5, il n'est cependant pas aisé de débuter dans ce domaine. Qu'elles recrutent pour étoffer leur pool de traducteurs ou qu'elles fassent appel à des indépendants, les agences de traduction exigent généralement 2 ans d'expérience.
Ainsi, en 2021, un traducteur fonctionnaire percevra un salaire évoluant tout au long de sa carrière, de 1 635€ à 2 900€, brut par mois. Si celui-ci appartient à la catégorie de seconde classe, entre 2 582€ et 3 153€ et de première classe, entre 3 261€ et 3 669€.
Pour réussir dans cette branche, et surtout en tant que traducteur indépendant, la meilleure solution est de se spécialiser dans un domaine particulier. L'aéronautique, le médical, la musique ou encore le sport sont de parfaits exemples de ces domaines de spécialisation.
D'abord il faut vous créer un compte sur HERMES, la plateforme de recrutement mise en place par Netflix en mars. Vous devrez d'abord effectuer des tests pour que votre niveau soit évalué. Si vous êtes retenu, vous pourrez participer à la traduction des centaines d'épisodes de la base de données.
Les écoles de traduction les plus réputées sont l'Esit (École supérieure d'interprètes et de traducteurs) et l'Isit (Institut de management et de communication interculturels), en Ile-de-France. Leurs masters en interprétariat de conférence ou en traduction sont accrédités par les réseaux européens EMCI et EMT.
Avec une licence validée (L3), le diplômé peut poursuivre ses études en master (2 ans) en fonction de son projet. Quelques exemples de masters : communication multilingue ; interprétariat ; traduction ; relations internationales ; MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation).
Toutefois, le salaire attendu en fin de cursus peut être aux alentours de 20 000 - 25 000 euros par an, mais tout dépend du métier choisi, de l'entreprise, de sa localisation…
En matière de compétences linguistiques, la formation vise à atteindre les niveaux suivants définis par le Conseil de l'Europe: les bacheliers sont accueillis au niveau B1/B2 en anglais et dans leur 2nde langue étrangère (appelée «Langue C», à savoir allemand, Espagnol, Italien ou Portugais).
Avoir un intérêt pour les domaines d'application de la mention LEA : le monde de l'entreprise ou la traduction et la culture (qui sont les deux spécialisations proposées).
Les cours en LLCE sont essentiellement basés sur la littérature, des phénomènes littéraires et la place de la littérature dans la civilisation anglophone tandis que les cours en AMC sont basés sur l'actualité et les événements qui touchent la vie scientifique, économique, éducative et politique.
Si la filière LEA (langues étrangères appliquées) mise sur la maîtrise de deux langues étrangères appliquées à l'entreprise, LLCE (langues, littératures et civilisations étrangères et régionales) s'attache à former des spécialistes d'une langue et d'une culture.