Après une interjection suivie d'un point d'exclamation, on emploie la majuscule si l'on considère que ce signe de ponctuation marque la fin de la phrase; sinon, on emploie la minuscule.
En fin de phrase
Le point d'interrogation marque habituellement la fin de la phrase et tient donc lieu de ponctuation de fin de phrase; c'est pourquoi on ne le fait pas suivre d'un point. Le mot qui suit, qui commence l'autre phrase, prend alors la majuscule.
Une espace insécable avant, une espace après : deux-points, point-virgule, point d'exclamation, point d'interrogation, guillemets français fermants, pourcentage, signes mathématiques. Une espace avant, une espace insécable après : guillemets français ouvrants.
Certains écrivains se font un devoir de n'utiliser les points d'exclamation qu'en cas de force majeure. C'est d'abord le style qui permet de faire ressortir une pensée. Ajouter un ou plusieurs points d'exclamation, c'est marquer là où il faut rire ou ressentir une émotion intense.
Usage. La phrase que termine un point d'exclamation peut soit être une véritable exclamation (« Oh ! »), soit être un ordre (« Halte, vous avez enfreint la loi ! »), ou encore souligner un fait remarquable (« Cet animal est vraiment gigantesque ! »), la surprise, l'exaspération ou l'admiration.
Les points de suspension vont par trois, sans espace entre chaque point. Il n'y a pas d'espacement avant ce signe, mais un espacement après, sauf s'il est suivi d'une virgule, d'un point d'interrogation ou d'un point d'exclamation.
On ne place habituellement pas une virgule avant les coordonnants et, ou et ni. On le fait seulement lorsqu'ils coordonnent plus de deux éléments. Nous n'avons ni averti les policiers ni les pompiers. Béatrice ne peut ni parler, ni manger, ni bouger.
Lorsqu'il accompagne un titre de civilité ou un prénom, bonjour peut aussi être immédiatement suivi d'une virgule. La formule se termine alors par un point, car elle est considérée comme une phrase averbale. Il est toutefois admis d'omettre cette virgule dans l'appel d'un courriel. Bonjour, Monsieur.
La ponctuation sert aussi à délimiter les aspects syntaxiques des phrases : indiquer le début et la fin de la phrase graphique (exemple 1), détacher le complément de phrase placé au début de la phrase graphique (exemple 2), détacher différentes phrases dans une même phrase graphique (exemple 3), etc.
Ho, oh et ô : l'emploi du point d'exclamation
où le point se trouve à la fin de l'expression. Si l'interjection est répétée, on peut ne placer le point d'exclamation qu'après la dernière occurrence et séparer les autres par une virgule, ou alors faire suivre chaque interjection du point d'exclamation.
On fait toujours suivre du deux-points la proposition principale ou le membre de phrase qui introduit les éléments d'une énumération. En principe, on met un point-virgule après chacun des éléments complémentaires, quelle que soit la ponctuation interne, et un point après le dernier élément.
On met une majuscule au mot qui suit le point d'interrogation si l'on considère que le point d'interrogation termine la phrase; une minuscule si l'on considère que la phrase se poursuit.
Premièrement, on met une majuscule au premier mot d'une citation, d'un discours, d'un titre ou d'un sous-titre entre guillemets après les deux points. Deuxièmement, les noms propres prennent également la majuscule après les deux points.
Dorénavant, lorsque vous appuierez sur la touche « vérouillage majuscule » de votre clavier, un message coloré vous indiquera si vous êtes en majuscules : « Caps lock is on » ou en minuscules : « Caps lock is off ».
Le point-virgule marque une pause de moyenne durée. Le point-virgule se place, en principe, entre des propositions indépendantes mais reliées par une même action et faisant partie d'une même idée (parfois contradictoire). (Il est beau, gracieux, sublime ; il ne sera jamais touchant.)
Pour bien marquer cette tension entre les termes, la conjonction mais est généralement précédée d'une virgule. Exemples : Elle est revenue de son entrevue calmée, mais attend la réponse avec impatience. Nous avons besoin d'un soutien financier, mais surtout d'être encouragés.
Une marque discrète de désaccord
Cela mène souvent à ce que l'on peut appeler un "comportement passif-agressif". "Les trois petits points peuvent être un marqueur d'opposition que l'on n'est pas capable d'exprimer directement.
1. Après les deux points, on ne met en principe la majuscule qu'aux noms propres et qu'au premier mot des citations : La ville est tout illuminée : Noël approche. Elle pensait à cette phrase d'Ionesco : « Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s'ils ne peuvent pas guérir ensemble. »
Ils peuvent être le signe d'une certaine hésitation, d'une indécision ou d'une réticence. Ils peuvent aussi symboliser une situation ou une action inachevée. Dans tous les cas, il sera fait appel à l'imagination du lecteur pour deviner quel est le sens le plus probable dans le contexte de la conversation.
Les phrases de type exclamatif soulignent des émotions qui peuvent être positives ou négatives. Il s'agit de désigner un ressenti, un sentiment. Par exemple, dans la phrase exclamative, « Quelle belle journée ! », j'exprime de la joie, de la gratitude.
Un statut à part, hors grammaire
À l'inverse, le point d'exclamation est considéré comme une marque de sincérité supérieure à l'absence de ponctuation. En revanche, le point s'avère parfaitement acceptable et normal dans un message manuscrit, démontrant ainsi toute la complexité psychologique de la grammaire SMS.
Évidemment, on peut tout simplement dire “je suis (tout à fait) d'accord avec toi” ou bien “tu as tout à fait raison” (“tout à fait” renforce la notion d'accord).