Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
La punition négative consiste à supprimer un stimulus agréable pour l'enfant lorsque ce dernier fait preuve d'un mauvais comportement. Il s'agit donc d'enlever un stimulant positif, c'est à dire lui retirer quelque chose qu'il aime.
“ Une punition positive, c'est une punition qui a du sens et qui cherche à faire passer un message, souligne Charline Tremblay, hypnothérapeute et praticienne en psychologie positive, spécialiste des enfants. Elle doit être source d'apprentissage et non de « dressage ».
Qu'est ce qu'une sanction positive ? C'est la sanction d'une erreur par une action qui favorise la prise de conscience, qui fait passer un message pour éviter que l'erreur ne se reproduise, pour la personne concernée et pour le plus grand nombre.
Ne donnez pas de punitions trop sévères.
Laissez la punition parler d'elle-même. Les déclarations punitives susciteront des sentiments de colère et de ressentiment chez l'ado au lieu de lui permettre de se concentrer sur le mauvais comportement et ses conséquences.
Mettre les limites
Il faut leur expliquer ce qui est correct et ce qui ne l'est pas, selon nos valeurs et nos attentes au sein de la famille. Expliquez également à votre enfant les conséquences associées pour qu'il sache à quoi s'attendre. L'établissement d'un cadre peut commencer très jeune.
En revanche, à cet âge, on peut pratiquer une autre forme de punition : la gronderie. Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer.
Un exemple serait le Scaphisme, une punition pratiquée chez les perses, qui consistait à enfermer un individu dans un réceptacle tout en ne laissant dépasser que sa tête. Le prisonnier était ensuite abondamment nourri de lait et de miel principalement, de force si nécessaire.
Pour résumer, voici quelques alternatives à la punition :
verbaliser les émotions qu'il traverse ; utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une bêtise.
Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Puisqu'il n'apprécie pas se conformer aux consignes ou aux exigences fixées par son entourage, l'enfant / ado opposant tente de prendre le contrôle en argumentant, en s'opposant passivement et en testant votre capacité à l'encadrer et à assumer votre autorité parental.
La punition doit être adaptée à l'âge de l'enfant et à la gravité de la bêtise. Il est impératif d'expliquer à l'enfant pourquoi il est puni voire même lui demander s'il comprend votre colère. Il est en effet peu judicieux de punir un enfant si celui-ci ne comprend pas son erreur.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
1) Les sanctions interdites du fait de leur nature Il s'agit tout d'abord des sanctions pécuniaires (a), puis des sanctions discriminatoires (b) et enfin des sanctions consécutives au refus de subir un harcèlement qu'il soit moral ou sexuel ou pour avoir dénoncé des faits de harcèlement (c).
Non respect du règlement intérieur (objets interdits à l'école, chewing-gums…) Réprimande orale. Objet en question confisqué (rendu uniquement si les parents viennent le demander). Indiscipline (bavardage, gêne des camarades) Réprimande orale.
La punition est improductive sur le long terme
À cause du sentiment de rébellion qu'elle entraîne, la punition peut créer du ressentiment de l'enfant pour l'adulte. Elle peut également altérer sur le long terme la confiance en lui de l'enfant, se sentant incompris.
Quelles sont les punitions interdites ? – La note zéro infligée en raison de motifs exclusivement disciplinaires : un zéro peut sanctionner un travail écrit ou oral mais pas un comportement. De même, les fameuses « lignes à écrire » sont proscrites.