La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
Lorsqu'un enfant est insolent, appliquez une sanction et expliquez-lui les conséquences. Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer.
Si l'ado s'énerve, crie... ne paniquez pas et parlez lui calmement, en lui précisant qu'il ferait bien de mesurer ses propos et de ne pas aller plus loin. Campez sur vos positions et ne revenez pas sur les paroles que vous avez dites ou sur les décisions que vous avez prises.
Cette insolence va de pair avec le manque de respect, mais peut aussi s'exprimer comme la réaction émotionnelle à une frustration. Et certains parents ont remis en cause ce principe de frustration. Or, être autoritaire ne signifie pas être "autoritariste".
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
comme des critiques ou des reproches. Pour se protéger, il choisira d'agir comme s'il avait raison, même s'il se sait dans l'erreur. Et ce, quitte à attiser votre frustration. Pour remédier à la situation, vous pouvez essayer de nouvelles formules qui privilégient la forme interrogative plutôt qu'affirmative.
Expliquez à votre enfant qu'il y a des limites à ne surtout pas dépasser et dites les choses clairement. Prenez le temps avant toute chose d'anticiper ce genre de comportement. Instaurez ainsi des punitions que vous allez appliquer selon les cas qui se présentent et qui seront connus de votre ado.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Si la solution n'est pas le laxisme, la clé réside dans la communication. Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ».
La façon de répondre à la provocation pour réinstaurer un dialogue constructif est importante. Il s'agit de trouver le moyen de faire comprendre à l'enfant que vous avez compris qu'il a besoin de votre aide et de votre écoute, de lui dire que vous êtes là pour l'écouter tout en faisant tomber la tension.
Parler avec son enfant et lui lire des histoires favorise le développement de son raisonnement, tout comme le laisser explorer son environnement et lui donner du matériel varié pour jouer. De bonnes capacités de raisonnement aideront l'enfant à mieux comprendre les situations qui se présentent à lui.
Sur un ton calme, faites-lui part de la situation. Dites-lui que vous aimeriez la comprendre et trouver ensemble des solutions pour l'améliorer (parler de la situation et du comportement et non de votre fille sinon elle risque de se placer sur la défensive et se refermer pour le reste de la conversation).
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Comment redresser la situation maintenant ?) Remercier et valoriser les petits actes (même minimes) qui contribuent à la vie de famille ou conformes aux attentes parentales avant de formuler une nouvelle demande (ex : J'ai vraiment apprécié que tu aides à faire de la place dans le garage. Merci d'avoir rangé ton vélo.
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce « caprice », aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les « caprices » peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
Rester calme. Faire de l'ignorance intentionnelle (ne pas lui accorder d'attention, ne pas le regarder, ne pas lui parler, bref, il fait sa crise sans spectateurs). Vous pourriez aussi opter pour l'amener dans un endroit calme pour qu'il fasse sa crise. Attendre qu'il soit redevenu calme avant d'aller le revoir.