La culture relève en grande partie de processus inconscients. L'identité, elle, renvoie à une norme d'appartenance, nécessairement consciente, car fondée sur des oppositions symboliques. Dans le champ des sciences sociales, le concept d'identité culturelle se caractérise par sa polysémie et sa fluidité.
L'identité culturelle est ce par quoi se reconnaît une communauté humaine (sociale, politique, régionale, nationale, ethnique, religieuse,... ) en termes de valeurs, de pensées et d'engagement, de langue et de lieu de vie, de pratiques, de traditions et de croyances, de vécu en commun et de mémoire historique.
1), « La culture (ou civilisation), prise dans son sens ethnologique le plus étendu, est l'ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l'art, les mœurs, le droit, les coutumes, ainsi que toute disposition ou usage acquis par l'homme vivant en société. »
Dans ce patrimoine culturel chacun se reconnaît, mais chacun peut l'adapter à un nouveau projet de vie. Et tous ces éléments d'identité constituent un champ de forces dynamiques qui garantissent l'effervescence créatrice. – L'identité est un refuge sécurisant contre les désordres sociaux et les insécurités de la vie.
La culture offre également le moyen d'exprimer sa créativité, de se forger une identité propre et de renforcer ou de préserver le sentiment d'appartenance à la communauté. Les expériences culturelles offrent des occasions de loisirs, de divertissement, d'apprentissage et de partage d'expériences avec d'autres.
Elles nous permettent de donner notre avis sur une oeuvre, et d'exprimer de manière verbale ou non-verbale ce qui nous plait ou pas. La culture joue un rôle déterminant dans l'éducation. Elle contribue à la réussite éducative, développe les capacités de réflexion critique et améliore l'apprentissage.
CULTURE - En favorisant l'éveil aux richesses que chaque milieu et que chaque individu possède, la culture "établit un trait d'union entre les autres et soi-même" ; elle permet de communiquer, elle est rencontre de l'autre.
La culture a une forte influence sur les comportements et les croyances des individus. Elle peut définir les normes sociales et les attentes en matière de comportement, ainsi que les croyances et les valeurs qui sous-tendent ces normes.
L'identité culturelle peut être influencée par plusieurs facteurs, tels que la géographie, l'histoire et la politique, qui peuvent jouer un rôle crucial dans la manière dont les individus ou les groupes perçoivent et interagissent avec leur propre culture.
Ensemble des données de fait et de droit qui permettent d'individualiser quelqu'un (date et lieu de naissance, nom, prénom, filiation, etc.) : Rechercher l'identité d'un noyé.
La culture relève en grande partie de processus inconscients. L'identité, elle, renvoie à une norme d'appartenance, nécessairement consciente, car fondée sur des oppositions symboliques. Dans le champ des sciences sociales, le concept d'identité culturelle se caractérise par sa polysémie et sa fluidité.
«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social.
La notion d'identité est opératoire pour analyser la formation et l'évolution des groupes sociaux. Elle permet de combiner histoire sociale et histoire des représentations, et invite à être attentif à l'importance de l'échelle d'analyse.
La culture permet aussi de découvrir le monde. Tous les styles de vie, les valeurs et les croyances sont différents selon les pays. Nous pouvons ainsi savoir comment ils vivent, ce qui est important pour eux et ce qui ne l'est pas, leurs inquiétudes, leurs appréhensions et comment ils envisagent leur avenir.
On distingue généralement trois grandes formes de manifestation de la culture: l'art, le langage et la technique. Dans un sens plus large, le mot culture peut s'appliquer aux animaux sociaux et correspond aux savoirs et pratiques qui se transmettent et se partagent.
L'identité personnelle se construit avec le langage, la mémoire et la conscience de soi. Cependant, cette connaissance de soi est partielle et imparfaite.
La culture personnelle a également une grande importance : un haut niveau de culture favorise la compréhension du monde, l'analyse des forces qui le font évoluer et la découverte d'idées nouvelles.
Les comportements de l'individu sont guidés par un ensemble de valeurs socioculturelles lui donnant des repères. Tous ces facteurs permettent ainsi de montrer la culture, les normes et les valeurs qui construisent l'individu.
La culture renvoie au processus de spiritualisation de la matière, à l'humanisation de la nature, en soi comme en dehors de soi. Elle est un mouvement perpétuel vers soi et les autres, elle est ce monde commun qui nous relie et nous abrite, sous la lueur lointaine d'autres mondes.
Des études ultérieures ont montré que les différences culturelles qui influencent les styles de pensée sont omniprésentes dans la cognition: elles affectent la mémoire, l'attention, la perception, le raisonnement et la façon dont nous parlons et pensons.
Les influences de la famille, des amis, de l'école et des enseignants, ainsi que des médias – spécialement des médias sociaux – contribuent à modeler et à modifier les goûts et les façons de consommer la culture ou de s'approvisionner en contenus culturels.
Le rayonnement culturel est un phénomène qui témoigne de l'influence d'une société sur d'autres. Il s'agit d'un indicateur de sa perception vis-à-vis de l'extérieur, indépendamment de ses frontières géographiques.
En résumé, la culture est ce qui détermine notre façon d'être, ce qui façonne nos croyances et nos valeurs et influence nos comportements.
La culture peut être parfois source d'éloignement de l'état naturel de l'homme. La culture n'a aucune incidence sur la vie de l'homme, il peut vivre sans. L'homme devrait vivre à l'état de nature, en dehors de tout repère culturel.
Transition : la culture semble bien constituer une condition essentielle à l'humanisation de l'homme. Elle rend l'homme humain en l'éduquant et en l'aidant à « cultiver » des capacités qu'il ne possédait pas de façon innée.