Elle est redescendue aujourd'hui autour de 4 %. C'est encore trop élevé mais, selon nos prévisions, elle passerait sous les 3 % avant la fin de ce premier semestre. Et nous nous engageons, sauf choc, à ce que l'inflation revienne à 2 % - ce qui est notre objectif - d'ici à 2025 au plus tard.
D'après l'Insee, l'inflation en glissement annuel diminue en janvier à +3,1 % et le taux de chômage fait état d'une stabilité à 7,5 % au 4e trimestre 2023. Dans sa dernière parution, la prévision de croissance moyenne issue du Consensus Forecasts s'établît à +0,7 % pour la France en 2024 et +1,3 % en 2025.
Ils ralentissent légèrement en 2023. L'inflation annuelle s'établit ainsi à +4,9 % après +5,2 % en 2022 et +1,6 % en 2021.
Le taux d'inflation : + 4,9 % en 2023
L'inflation annuelle s'établit ainsi à + 4,9 % en 2023, selon l'Insee. Selon les données publiées par l'Insee chaque année en janvier pour l'année précédente, l'inflation s'est établie à : 5,2 % en 2022. 1,6 % en 2021.
Concernant l'inflation, celle-ci ne devrait ralentir que progressivement et revenir vers 2 % fin 2025. La prévision d'inflation de la BCE pour la zone euro est ainsi de 5,4% en 2023, 3,0 % en 2024 et 2,2 % en 2025. Pour l'économie française, les perspectives sont globalement similaires.
L'inflation va rester au-dessus des 5% jusqu'à la fin 2023 en France, selon l'OFCE. L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
L'inflation sous-jacente est également un indicateur très surveillé par les banques centrales de la zone euro. Sur le Vieux Continent, l'inflation, hors prix de l'énergie et de l'alimentaire, devrait s'établir à 2,7% en 2024 et 2,1% en 2025, contre 5% en 2023, selon l'Eurosystème.
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
L'inflation, qui a fait du yo-yo ces mois derniers, va-t-elle enfin diminuer ? Après avoir atteint 6,3 % en février 2022, la hausse moyenne des prix à la consommation s'est finalement établie à 4,9 % sur un an, en décembre dernier, selon l'Insee. Une décélération est attendue, pour ne pas dire espérée, en 2024.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
Les chiffres d'inflation du mois de novembre (2,4 % pour l'inflation totale, 4,2 % pour l'inflation hors énergie et aliments non transformés) continuent à montrer une diminution rapide de l'inflation de la zone euro : 10,1 % en novembre 2022, 5,5 % en juin 2023, 4,3 % en septembre 2023 et donc 2,4 % en novembre 2023.
L'inflation alimentaire ralentit nettement
On risque de vivre encore avec des prix toujours en hausse en 2024 et 2025". Pour rappel, l'inflation moyenne sur l'ensemble de l'année 2022 s'est élevée à 5,2%, contre 1,6% en 2021 et 0,5% en 2020. En 2023, elle devrait s'établir aux alentours de 4,9%.
Depuis les années 90, nous sommes maintenant à un faible niveau d'inflation, voisin de 2% et même parfois inférieur.
En effet, l'inflation moyenne annuelle était de 1,7 % entre 1991 et 2001 alors qu'elle est de 1,4 % depuis 2002.
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Des conditions d'emprunt plutôt favorables et une demande soutenue. Malgré les fluctuations économiques et l'inflation, les taux d'emprunt restent à un niveau raisonnable en 2024. Cette situation incite les acquéreurs à investir dans l'immobilier, ce qui crée une demande soutenue sur le marché.
Quand elle est moins forte, les prix baissent. C'est ce que l'on a vu sur les derniers mois de 2023 avec des prix au mètre carré qui commencent à chuter. La croissance française qui devait être de 0,9% en 2023 devrait finalement tomber à 0,8%.
Une loi d'urgence pour faire baisser les prix
L'idée est de répercuter les baisses de prix enregistrées tout au long de l'année 2023 sur les cours des matières premières dès le début 2024 sur les produits en rayon, sans attendre fin mars.
Le sucre, le lait, l'orange ou encore le cacao vont une nouvelle fois augmenter, précise Capital. Après une inflation de 20 % entre 2021 et 2023, le prix du panier des courses devrait rester stable en 2024, selon nos confrères du magazine économique.
Il y a trois raisons principales à cela : la réouverture rapide de notre économie, l'augmentation des prix de l'énergie, qui pousse l'inflation à la hausse, et un facteur que les statisticiens appellent « effet de base ».
Pour simplifier, les perdants de l'inflation sont plutôt les personnes âgées qui dépendent de leur retraite et de leur épargne. Les plus jeunes actifs et ceux qui s'endettent peuvent en revanche être gagnants.
Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 4,9 % en 2023 en France. Il s'agit du deuxième taux d'inflation le plus élevé depuis 1991, après 2022 (+ 5,2 %). En 2023, ce sont surtout les prix des produits alimentaires qui ont contribué à cette inflation élevée.
Pour informer ses décisions et le public, la Banque de France produit des statistiques monétaires et de crédit, ainsi que des projections macroéconomiques à trois ans de l'inflation et du PIB pour la France. Elle mène des travaux d'analyse et de recherche pour adapter ses outils de diagnostics économique et monétaire.