Antithèse, oxymore, paradoxe : 3 figures d'opposition.
Une figure d'opposition est une figure de style qui rapproche des éléments opposés (caractéristiques d'un personnage, émotions, thèmes, etc.) d'un texte. Elle peut faire ressortir une idée contradictoire.
L'oxymore et l'antithèse sont des figures de style d'opposition. Dans l'antithèse, deux mots ou deux expressions s'opposent. L'oxymore fonctionne comme l'antithèse, mais à l'intérieur d'un même groupe de mots.
Il existe de nombreuses figures de style, chacune avec ses propres caractéristiques et effets, mais quelques exemples courants incluent la métaphore, la comparaison, l'anaphore, l'antithèse, l'hyperbole, la litote, la personnification, l'allitération, l'assonance et la répétition.
Oxymore, antithèse et antilogie.
Une figure d'opposition est une figure de style qui, dans un même énoncé, rapproche deux éléments opposés. Ce rapprochement de deux mots ou groupes de mots dont le sens ou l'interprétation du sens sont contraires, contrastés ou apparemment incompatibles crée ainsi la surprise, retient l'attention, frappe l'esprit.
L'opposition peut être exprimée par une proposition subordonnée conjonctive, qui précède, coupe ou suit la proposition dont elle dépend. Cette proposition subordonnée est le plus souvent introduite par les locutions conjonctives bien que ou quoique, suivies du subjonctif.
L'épiphore : Reprise d'un mot ou de plusieurs mots en fin de phrase, de strophe ou de paragraphe. Le parallélisme : Structure parallèle de deux énoncés. La gradation : Succession de termes d'intensité croissante (gradation ascendante) ou décroissante (gradation descendante).
anaphore
1. Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Les figures de style : l'opposition. Deux termes s'opposent par leur sens dans un énoncé. La construction met en valeur les contradictions ou les oppositions entre ces deux idées, ces deux situations, ces deux personnages.
Un paradoxe, du grec para, « contre », et doxa, « opinion », est une idée qui va à l'encontre de l'opinion commune. Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique… Du moins en apparence !
Votre enfant ajoute des lettres, des syllabes à l'intérieur des mots qu'il écrit. Il inverse des lettres ou orthographie des mots de trois ou quatre façons différentes à l'intérieur du même paragraphe. Il souffre peut-être de dysorthographie.
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face… (Tatiana de Rosnay Rose 2011 – page 43, traduction de l'anglais).
Certaines hyperboles forment des expressions figées utilisées dans le langage courant. ce n'est pas la mer à boire, avoir les yeux plus grands que le ventre, être fort comme un bœuf, mourir de faim, mourir de soif, n'avoir que la peau sur les os, aimer à mourir…
L'oxymore est une figure d'opposition qui crée un effet de contraste qui provoque l'étonnement. Il peut aussi mettre en évidence une idée contradictoire, incohérente ou confuse.
La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
Les figures d'amplification et d'atténuation sont des procédés d'écriture qui permettent de modifier le degré des idées et des mots en augmentant leur puissance (l'hyperbole), ou à l'inverse, en les rendant plus faibles (la litote, la prétérition, l'euphémisme, l'antiphrase).
La figure d'exagération : ♥ L'hyperbole : Elle exagère l'expression d'une idée pour la mettre en relief. Utilisée dans l'ironie, la caricature, par exemple. ♥ La prétérition : On fait semblant de ne pas vouloir dire quelque chose, mais on le dit quand même (exemple : Je ne vise personne...)
Qu'il s'écrive en deux mots (« quel(s)… que ») ou en un seul, le « quelque(s) » qui marque une opposition est toujours suivi d'un verbe au subjonctif : « Quel qu'il soit, il faudra qu'il se montre » ; « quelque intelligent qu'il paraisse, il a échoué » ; « quelques efforts qu'il fasse, il n'y parviendra pas ».
Les marqueurs d'opposition servent à introduire un argument inverse à un autre qui précède. Le mot mais est le connecteur de base de cette argumentation inversée; tous les autres ajoutent une dimension particulière qu'il faut bien saisir : on ne peut donc pas les substituer les uns aux autres sans changer le sens.
L'opposition tend à faire rétracter un jugement rendu par défaut. Elle n'est ouverte qu'au défaillant. L'opposition remet en question, devant le même juge, les points jugés par défaut pour qu'il soit à nouveau statué en fait et en droit. Le jugement frappé d'opposition n'est anéanti que par le jugement qui le rétracte.
Contraire : accord, adéquation, affinité, analogie, concordance, conformité, conjonction, correspondance, harmonie, identité, liaison, rapport, similitude. 2. Action de s'opposer à une chose.
Le chiasme est une figure de style d'opposition qui consiste à rapprocher deux énoncés, ayant parfois des sens opposés, en les mettant en parallèle selon une structure AB-BA. On peut retrouver cette figure de style dans différents types de textes. « Un pour tous, et tous pour un. »
L'antiphrase est une figure de style par laquelle on dit quelque chose dans le but d'exprimer le contraire de ce que l'on pense réellement, afin de créer un effet d'ironie ou de dénoncer quelque chose.