Chaque trimestre supplémentaire effectué après le 1er janvier 2004 et au-delà de l'âge légal de la retraite (de 60 à 62 ans selon sa date de naissance) donne droit à une majoration du montant de la pension, appelée surcote. Celle-ci est de 1,25 % par trimestre entier, effectué à compter du 1er janvier 2009.
Donnent droit à la surcote uniquement les trimestres cotisés au-delà de l'âge légal et de la durée d'assurance requise. Les trimestres assimilés (en période de chômage, de maladie ou d'accident du travail…) acquis au cours de la prolongation d'activité ne sont pas pris en compte pour le calcul de la surcote.
La surcote est une majoration de la retraite de base.
Elle est attribuée à l'assuré pour chaque trimestre cotisé à compter du 1er janvier 2004 au-delà : De l'âge légal de départ à la retraite (entre 60 et 62 ans selon la date de naissance de l'assuré)
Par ailleurs, sachez que la surcote n'est pas plafonnée. Par exemple, vous pouvez travailler six ans de plus pour bénéficier de 24 trimestres supplémentaires. Vous augmenterez ainsi votre pension de retraite de 30%.
Congés de maternité Trimestres de majoration de durée d'assurance attribués dans le cadre du compte professionnel de prévention. Périodes de perception d'une pension d'invalidité, dans la limite de 2 trimestres. Service national, dans la limite de 4 trimestres.
Bien que la suppression des carrières longues ne soit pas envisagée par la réforme des retraites, la situation n'est pas la même pour les 42 régimes spéciaux qui sont en vigueur en France.
Les salariés ayant commancé leur carrière professionnelle avant 20 ans et ayant accompli une carrière longue peuvent faire liquider leur retraite de base à taux plein et leur retraite complémentaire sans abatement avant l'âge légal.
Chaque trimestre supplémentaire effectué après le 1er janvier 2004 et au-delà de l'âge légal de la retraite (de 60 à 62 ans selon sa date de naissance) donne droit à une majoration du montant de la pension, appelée surcote. Celle-ci est de 1,25 % par trimestre entier, effectué à compter du 1er janvier 2009.
Célibataire et sans enfant, il prend sa retraite à 62 ans et dix mois, après avoir touché 2 500 euros de revenus net mensuels en fin de carrière, soit 38 961 euros bruts environ à l'année.
La surcote est une majoration destinée à augmenter le montant de votre retraite. Pour en bénéficier, vous devez continuer de travailler après 62 ans et au-delà du nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une retraite au taux maximum (aussi appelé "taux plein").
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
"Rester en activité quelques semaines de plus peut aussi atténuer l'impact du nouveau malus temporaire Agirc-Arrco : depuis 2019, la complémentaire est minorée de 10 % pendant trois ans si on part dès qu'on a le taux plein, sauf pour ceux qui repoussent leur départ d'au moins un an.
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Optimiser la fiscalité
Quitte à attendre le 1er janvier, mieux vaut patienter un mois de plus. Et demander votre retraite le 1er février. Dans cette hypothèse, vous percevrez votre dernière feuille de paie comportant votre solde de tout compte et votre prime de départ en retraite en janvier au lieu de décembre.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Votre retraite complémentaire vient s'ajouter à votre régime de base et obéit au même principe de répartition. Les cotisations de retraite complémentaire sont constituées d'une part salariale, avec un prélèvement sur votre salaire brut, et d'une part patronale.
Le montant de la majoration est fixé à 40 % du montant de votre pension de retraite. Il est de 14 310,70 € minimum par an (soit 1 192,56 € par mois). Cette majoration est accordée si les conditions d'attribution sont remplies, quelle que soit la durée d'assurance accomplie.
Plus vous travaillez longtemps, plus vous cotisez et plus vous améliorez le montant de votre pension de retraite de base en bénéficiant de la surcote : chaque trimestre civil complet cotisé au-delà de votre âge légal de départ à la retraite et du nombre de trimestres nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein ...
Le cumul emploi-retraite permet au retraité du régime général de reprendre une activité professionnelle et de cumuler les revenus de cette activité avec ses pensions de retraite. Le cumul peut être total ou partiel selon la situation du retraité.
Une demande de régularisation peut être effectuée sur notre site à compter de vos 55 ans. Une fois votre relevé de carrière à jour, vous devez impérativement demander une attestation de situation vis-à-vis de la retraite anticipée à votre caisse régionale, en lui transmettant le formulaire de demande complété.
L'attestation de carrière longue ne vous sera fournie que 6 mois avant la date présumée de votre départ à la retraite… au plus tôt ! C'est la date de la demande d'attestation de carrière longue qui fixe le point de départ de votre retraite.
Qu'en est-il du décalage de l'âge légal de départ à la retraite ? Il serait progressivement relevé de quatre mois par an. La génération née en 1961 pourrait être la première concernée, selon Les Echos, avec une mise en œuvre en juillet 2023.