Après le traitement de polypes colorectaux ayant un risque de dégénérer (polypes adénomateux), il est indispensable d'effectuer une surveillance. En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive.
En cas de polypes de bas risque, le contrôle doit être fait à 5 ans. Si la coloscopie de contrôle est alors normale, le suivi ultérieur (5 ans ou 10 ans) dépend de la présence d'antécédent familial de cancer colorectal ou d'adénomes.
Aliments à éviter après la chirurgie
Vous aurez peut-être à éviter les aliments suivants : Légumes crus. Peaux et pelures de fruits. Aliments riches en fibres, comme les céréales et le pain de blé
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
La principale complication liée aux polypes intestinaux (notamment adénomateux et dans le cadre de polypose familiale) est leur dégénérescence maligne : l'apparition d'un cancer. D'où l'importance de pratiquer régulièrement un dépistage du cancer du côlon à partir de 50 ans.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
Les malaises les plus fréquents après l'examen sont une sensation passagère de gonflement ou de crampes abdominales. Vous pouvez également être somnolent si vous avez reçu une sédation pour l'examen. Par conséquent, vous pourriez avoir de la difficulté à vous concentrer.
Vous ressentirez encore de la somnolence immédiatement après votre coloscopie. Vous serez placé dans une zone de récupération où vous aurez le temps de vous reposer et de rentrer en possession de vos moyens au fur et à mesure que les effets de la sédation se dissipent, ce qui peut prendre entre 1 ou 2 heures.
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Les facteurs de risque de polypes du côlon et du rectum
Dans ce cas, une personne a plus de risque que la population générale de développer des polypes en fonction de : son âge. Le risque d'avoir des polypes augmente en vieillissant ; ses antécédents familiaux.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Dans les 5 à 10 ans qui suivent la coloscopie, la réduction des risques de cancer est de 70% à 90%. Après une coloscopie qui n'a pas détecté de polypes, vous pouvez attendre cinq ans avant de pratiquer un nouveau test. Si l'on a détecté et enlevé des polypes, vous ferez une nouvelle coloscopie entre 3 et 5 ans.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
➢ Quand a-t-on les résultats ? Juste après l'examen, par le gastro-entérologue qui réalise le geste ; ou par le médecin de l'unité, dès que possible. Si des biopsies ont été effectuées, il faut compter entre 7 à 10 jours pour avoir les résultats.
Une alternance entre diarrhée et constipation peut également être observée. La présence de sang dans les selles, quant à elle, est parfois imperceptible. En effet, le sang n'est pas toujours rouge vif, mais peut-être noir ou brun, se confondant avec la couleur des excréments.
La position la plus rassurante est le décubitus latéral gauche mais il pourra être nécessaire lors de l'examen de pouvoir aisément mettre le patient en décubitus dorsal (boucles, liquides résiduels au retrait dans le colon descendant) ou l'inverse si l'examen est débuté en décubitus dorsal.
Si votre coloscopie a lieu le lendemain après-midi, vous pouvez prendre un repas léger la veille au soir (sans produits céréaliers) : bouillon clair, pain blanc avec fromage blanc nature ou confitures en gelée ou miel, riz blanc, pâtes, yaourt nature, pudding sans céréales.
Après la coloscopie
Dès le lendemain de l'examen, vous pouvez reprendre vos activités sans difficultés. Dans de très rares cas, des complications peuvent survenir : perforation de la paroi digestive, hémorragie digestive…
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
Les polypes intestinaux : qu'est-ce que c'est ? Les polypes intestinaux sont des excroissances se formant sur la muqueuse qui tapisse l'intérieur du côlon. Elles surviennent chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés. Les facteurs environnementaux et alimentaires jouent probablement un rôle dans leur apparition.