Si après une fausse-route et l'inhalation d'un corps étranger, la personne n'est pas en détresse respiratoire, il est important de la conduire à l'hôpital en position assise afin de faire un bilan et d'extraire le corps étranger s'il n'a pas été expulsé.
Les fausses routes à répétition peuvent être source de complications telles que les infections respiratoires, la dénutrition, la déshydratation et ainsi avoir des conséquences sur la qualité de vie, sur l'estime de soi et être génératrices d'une crainte de s'alimenter.
2. Symptômes et signes de la fausse-route alimentaire. La fausse-route se manifeste par une gêne respiratoire et des accès de toux, voire par une syncope (→ respiration). L'évolution est en général bénigne, mais peut se compliquer de pneumopathie ou d'un abcès du poumon.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
Les fausses routes en fin de vie
Ces difficultés, plus fréquemment présentes chez la personne âgée en fin de vie, peuvent avoir différentes causes : des maladies telles que mycoses, œsophagites. des maladies neurologiques ou vasculaires (Alzheimer, AVC)
Les fausses routes
Pendant les repas, ils peuvent se produire avec des aliments solides, liquides ou les deux. Ils sont également possibles à distance des repas, du fait de la déglutition de la salive ou à l'occasion de reflux gastro-œsophagiens (remontées des sécrétions gastriques acides vers la gorge).
Laisser la victime dans la position dans laquelle elle se trouve : assise ou debout. Donner à la victime cinq claques vigoureuses dans le dos (au maximum). Ces claques doivent être effectuées avec le plat de la main, entre les omoplates de la victime, son buste penché légèrement en avant.
Vous ne devez surtout pas taper dans le dos. Cela risquerait d'aggraver la situation, le corps étranger pourrait se déplacer et bloquer complètement l'arrivée de l'air dans les poumons. Laissez la victime tousser jusqu'à l'expulsion de l'objet obstruant.
"Si ces réflexes ne parviennent pas à rejeter le corps étranger, il peut obstruer la trachée, ce qui provoque l'étouffement. Même si vous ne vous étouffez pas, les aliments qui rejoignent vos poumons par la trachée peuvent causer une très grave pneumonie.
Chez personnes fragilisées ou âgées, les vomissures peuvent pénétrer dans les voies respiratoires (on parle alors de « fausse route ») et provoquer une infection pulmonaire. Cela survient lorsque ces personnes ne peuvent pas vomir dans une position permettant l'évacuation optimale du contenu gastrique.
La prise en charge est généralement assurée par une équipe pluridisciplinaire composée d'un médecin et d'un diététicien et peut être complétée, chez l'enfant et la personne jeune par exemple, par une rééducation de la déglutition par un orthophoniste.
Le traitement peut être médicamenteux : - médicaments qui dilatent les sphincters, lorsqu'ils sont trop toniques ; - traitements antimycosiques, antibactériens, contre l'herpès, selon la cause infectieuse ; - chimiothérapie, radiothérapie en cas de cancers.
Technique de Heimlich : en cas de fausse route qui dure
placer un poing au niveau de la ceinture abdominale : l'autre poing attrape le premier ; effectuer des compressions en remontant vers le haut, afin d'aider la victime à expulser le corps étranger et recommencer jusqu'à ce que l'objet soit expulsé.
Soit la cause est révélée : déshydratation (d'où bouche sèche et moindre vigilance), tumeur de la gorge ou de l'œsophage (l'obstacle gêne), mycose de gorge ou de l'œsophage, caries, mauvais entretien de la prothèse dentaire, bouche asséchée par un récent médicament, dénutrition (muscles masticatoires plus faibles)…
Où va le liquide ? "Le liquide passe par la trachée, c'est-à-dire par les voies respiratoires, et non par l'œsophage", poursuit l'ORL.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
La stimulation par le pétillant, le gazeux, l'acidité, la température (chaude ou froide) a une incidence sur la performance de la déglutition et permettra de diminuer les fausses routes. Plus la température du liquide est froide, les goûts prononcés, les odeurs marquées, plus la déglutition sera rapide et forte.
Les principaux signes avant-coureurs et symptômes d'un AVC comprennent : une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres.