Formes de l'engagement. Les philhellènes s'organisèrent en comités un peu partout en Europe et en Amérique. Leur principale activité fut de lever des fonds pour acheter des armes. Leur livraison fut confiée à certains d'entre eux.
Le philhellénisme est un mouvement de soutien aux Grecs, dans leur lutte contre les Turcs pour l'indépendance (1821-1829).
Du grec ancien φιλέλλην, philéllên ("qui aime les Grecs, ami des Grecs", "Amour de la Grèce"). Le mot est utilisé pour qualifier des personnes qui apprécient les grecs ou des partisans de la révolution grecque (1821-1829).
En avril 1822, les Ottomans massacrent plusieurs dizaines de milliers de Grecs sur l'île de Chios, pour faire un exemple. Le massacre marque l'opinion internationale, qui se prend de sympathie pour la cause grecque. La Grèce obtient finalement son indépendance en 1827.
Un projet d'insurrection est établi pour soulever les principautés roumaines de Moldavie et de Valachie afin de s'emparer de la direction de l'Empire. La révolte doit gagner l'ensemble des Balkans.
Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du V e siècle av. J. -C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles.
Le sultan Mahmoud II se résigne à signer un traité à Andrinople, le 14 septembre 1829, par lequel il reconnaît à la Grèce une très large autonomie. Par le protocole de Londres du 3 février 1830, il confirme l'indépendance d'une partie de la Grèce historique.
Le bilan est estimé à 25 000 morts tandis que 45 000 Grecs auraient été vendus comme esclaves. Seulement 10 000 à 15 000 personnes auraient pu s'enfuir et se réfugier principalement dans les autres îles de l'Égée.
3Le mouvement romantique se rattache à l'Hellade en inscrivant sur ses symboles les mots de « nature » et de « vérité ». Les Grecs seraient « la nature », et la France serait l'héritière légitime et privilégiée de la Grèce de l'Antiquité, prétendent les poètes.
Les prêtres allaient bénir les soldats qui partaient, ainsi que leurs armes. Il y avait un soutien très massif des religions en faveur de la guerre. Elles y apportaient une dimension de sacralité. Le patriotisme l'emportait sur tout autre sentiment.
Les anciens grecs avaient trois mots pour désigner l'amour: eros, philia et agapè. Eros, c'est le désir du bien sensible, mais aussi de toute autre objet digne d'attachement, la beauté par exemple.
Il faut préciser que le nombre réel de philhellènes engagés en Grèce même fut relativement restreint. Une évaluation récente estime que 940 philhellènes (toutes nationalités confondues) se seraient rendus en Grèce dans le but de participer à la guerre d'indépendance entre 1821 et 1827-1828 ; 313 seraient morts.
45 000 Grecs sont emmenés et vendus comme esclaves. L'Europe s'émeut devant cette tragédie et il se crée un courant de sympathie en faveur des Grecs. L'Angleterre et la Russie ( qui veut protéger les Grecs orthodoxes ) sont favorables à l'indépendance de la Grèce et oeuvrent en ce sens.
L'affaiblissement progressif du pouvoir turc au cours du XVIIIe siècle encourage les Grecs, mais aussi les Serbes, les Roumains de Valachie ou de Moldavie, tous sous domination turque, à chercher l'autonomie, voire l'indépendance de leur pays. Le soulèvement grec qui débute en 1821, est d'abord victorieux.
Le 3 février 1830, à Londres, le sultan Mahmoud II reconnaît l'indépendance pleine et entière de la Grèce et entérine les protocoles qui définissent ses frontières. C'est l'aboutissement d'une longue et sanglante guerre d'indépendance menée par les Grecs avec le soutien des Occidentaux.
Delacroix montre la détresse de ces gens, jetés dans l'attente de la mort et de l'esclavage . Il provoque l'émotion devant la souffrance et la terreur. C'est le sujet du moment et la raison principale pour laquelle il a choisi de représenter cette scène.
Sous la domination des Turcs ottomans depuis le xve siècle, les Grecs proclament leur indépendance en 1821 et subissent une répression féroce. En avril 1822, un raid turc contre les insurgés de l'île de Chios cause la mort de 23 000 personnes et la réduction en esclavage de 10 000 autres.
En France Victor Hugo et François René de Chateaubriand dénoncent par des textes, des poèmes, à la Chambre des représentants les atrocités commises, ils suscitent des élans d'indignation et de la solidarité au profit des Grecs.
En 1821, ils se sont révoltés contre les Turcs mais la répression a été particulièrement sanglante, des dizaines de milliers de Grecs sont été massacrés sans pouvoir se défendre ( les massacres de Chios en avril 1822 ). Ces massacres ont provoqué à travers l'Europe un élan de sympathie de la part des pays occidentaux.
À la mort de l'empereur Théodose (395), la Grèce se trouve incluse dans l'Empire romain d'Orient. Elle sera ravagée à maintes reprises par les invasions : Wisigoths, Ostrogoths, Huns, Slaves (à partir de 547), Avars (591), Arabes, qui prendront Chypre (649) et Rhodes (654).
Le 28 octobre 1940, le Duce italien, Benito Mussolini, envahit le Nord de la Grèce depuis l'Albanie qui était alors sous contrôle italien.
1) Les arguments des Grecs pour justifier leur revendication d'indépendance sont : - l'identité du peuple : peuple qui a une culture, c'est une Nation qui aspire à être un état indépendant et souverain. 2) Réponse de l'Empire Ottoman en avril 1822 : -la répression dont le massacre des habitants de Chios.
En 490 av. J. -C., 9 000 hoplites athéniens et leurs 1 000 alliés platéens infligent une cuisante défaite aux 40 000 soldats de l'Empire perse. Une victoire devenue mythique, qui fut rendue possible grâce à une ingénieuse stratégie militaire.