La croissance du PIB s'accompagne de la hausse d'émissions de gaz à effet de serre (GES), et plus généralement de celle de la pression sur les ressources et sur les pollutions[1].
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
- Le PIB ne prend pas en compte l'épuisement des ressources non renouvelables, qui se répercute sur le bien-être des générations futures. - Le PIB n'intègre pas les loisirs, qui ont bien entendu une valeur pour la société et contribuent au bien-être.
Le taux de croissance du PIB résulte de l'accroissement quantitatif et qualitatif du facteur capital. L'accroissement de la quantité du capital provient de l'investissement matériel (biens durables) et immatériel (recherche, formation…) destiné à augmenter les capacités de production.
La hausse du PIB engendre un accroissement de l'emploi et des revenus réels, sous l'impulsion de la courbe de Phillips. L'emploi augmente de 1,4 % en 2010 et le revenu disponible réel de 3 %.
La croissance économique présente des aspects positifs quant aux problèmes du chômage et de la pauvreté. Elle permet en effet, par le biais de la productivité, d'accroître les quantités de bien et services disponibles et réduire les inégalités. Le développement peut à son tour favoriser la croissance.
La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique. En particulier, elle mesure le niveau de .
Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
L'évaluation de l'impact environnemental de la croissance est délicate, notamment parce que cet impact est multidimensionnel : émissions de gaz à effet de serre (principaux responsables du réchauffement climatique), épuisement des ressources naturelles non renouvelables (pétrole, gaz et autres), épuisement par ...
la production encaissée en liquide et non déclarée, le travail "au noir", les activités illégales...
Quand un ouragan comme Irma -ou une autre catastrophe, ou une guerre- détruit un quartier voire une ville, le PIB va gonfler de la somme facturée pour la reconstruction, mais le stock de richesse du pays restera inchangé à la fin du chantier.
Trois aspects critiqués. Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité ...
Ce PIB est la somme des « valeurs ajoutées brutes », c'est à dire en simplifiant, ce qui reste quand les entreprises ont réglé leurs fournisseurs. Il est ensuite partagé entre rémunération du travail et du capital. Il est censé mesurer les richesses créées chaque année … « Censé » seulement !
Les économistes divisent traditionnellement les facteurs de production en quatre catégories : la terre, le travail, le capital et l'entrepreneuriat.
1- Une hausse du PIB dans un pays n'entraine pas toujours une hausse des niveaux de ses habitants car la population du pays peut augmenter aussi vite, voire plus rapidement que la production.
Une étude récente s'est penchée sur les liens entre la prospérité économique et l'empreinte carbone. Résultats : les pays les plus riches sont ceux qui produisent le plus de CO2 et une croissance de 10 % du PIB s'accompagne quasi invariablement d'une augmentation de 8 % des émissions de CO2.
La grande majorité des économistes s'accorde à dire que la croissance contribue véritablement à réduire la pauvreté, en effet les pays les plus développés économiquement sont aussi ceux ayant un faible taux de pauvreté ; nous parlons ici de pauvreté au sens absolu du terme.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Pour augmenter le PIB par habitant, on est obligé d'avoir une augmentation du PIB. Si la population reste stable, une hausse du PIB donnera lieu à une hausse du PIB par habitant.
désagrément, embarras, ennui, importunité.
– Le PIB étant un indicateur quantitatif il ne mesure pas le développement (qui relève du qualitatif) d'un pays. => à cause de cette limite du PIB un indicateur alternatif est créé pour mesurer le developpement : l'IDH (définir un peu?)
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.