La grotte de Denisova, située en Sibérie, est le seul endroit connu au monde qui abrite des restes d'Hommes de Néandertal, de Denisova et des premiers Hommes modernes.
L'homme de Denisova, groupe frère de l'homme de Néandertal, vivait sur le plateau tibétain à 3.300 m d'altitude il y a au moins 160.000 ans.
Contrairement aux autres espèces d'hominidés, ce n'est pas un anthropologue qui a identifié cette nouvelle espèce mais un généticien.
D'après l'étude, ce groupe de Dénisoviens aurait coexisté et se serait mêlé à l'Homme moderne en Nouvelle Guinée jusqu'à disparaître il y a environ 30 000 ans, peut-être même 15 000 ans. Une date qui, si elle est confirmée, signifierait que les Dénosiviens ont été les derniers humains à précéder notre espèce.
Ils ont établi que la « femme » de Néandertal de Croatie est plus proche des Néandertaliens qui se sont mêlés à nos ancêtres Homo sapiens que le Néandertalien en provenance de Sibérie. Ces travaux ont montré qu'entre 1,8 et 2,6 % des génomes des humains non africains proviennent d'un mélange avec des Néandertaliens.
Notre véritable ancêtre est Homo sapiens, alias l'homme de Cro-Magnon. Il est arrivé en Europe il y a environ 35 000 ans. Donc bien après l'homme de Neandertal. Au premier coup d'œil on ne voit pas beaucoup de différences physiques entre Neandertal et Homo sapiens et pourtant tout se joue au niveau des squelettes.
La disparition de l'homme de Néandertal pourrait être liée à des causes climatiques, à une trop grande consanguinité ou à la compétition entre espèces, rappelle l'étude – mais il s'agit là d'une autre brûlante question à laquelle elle ne répond pas.
L'Homme de Denisova, ou Dénisovien, est une espèce éteinte du genre Homo, identifiée par analyse génétique en mars 2010 à partir d'une phalange humaine fossile datée d'environ 41 000 ans, trouvée dans la grotte de Denisova, dans les montagnes de l'Altaï en Sibérie (Russie).
Les plus anciens Pré-Néandertaliens (les ancêtres de l'homme de Neéndertal) apparaissent en Europe entre 500 000 et 350 000 ans, à la fin du Paléolithique inférieur. Au cours de la période suivante, au Paléolithique moyen, les caractéristiques néandertaliennes s'affirment.
Grâce aux techniques modernes, on peut connaître les génomes d'êtres humains disparus à partir de restes fossiles. En les comparant aux génomes actuels, on peut ainsi reconstituer les principales étapes de l'histoire humaine récente.
Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années) Il a vécu en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne.
Premier constat, la couleur de la peau et des cheveux des Néandertaliens semblent avoir été aussi variables que chez les Européens d'aujourd'hui. Deuxième observation, un certain nombre de traits distinctifs de l'héritage néandertalien − humeur, cycle de sommeil − semble être sous l'influence du Soleil.
Originaire d'Europe, l'homme de Néandertal a migré plus à l'Est, vers le Proche-Orient et l'Asie il y a 100.000 ans environ. L'homme de Neandertal a cohabité avec l'homme de Cro-Magnon, Homo sapiens, pendant des dizaines de milliers d'années. Il a aussi cohabité avec l'homme de Denisova, qui a lui aussi disparu.
Dans la période comprise entre -400.000 ans et -40.000 ans avant notre époque, les hommes et femmes de Néandertal ont vécu en Europe et leur disparition a coïncidé avec l'arrivée d'Homo sapiens, notre espèce. Mais pourquoi a-t-elle disparu ? Les raisons de cette extinction restent une énigme.
On sait de plus que les deux populations ont «cohabité» 8 000 voire 12 000 ans. La disparition des néandertaliens a des causes multiples : changement climatique, donc changement de faune et de flore, changements démographiques, culturels, arrivée de populations mieux adaptées et démographiquement plus dynamiques…
Les Néandertaliens étaient de taille moyenne, 1,65 m environ. Ils possédaient un squelette extrêmement robuste avec des os épais, des insertions musculaires marquées. Leurs membres étaient relativement courts avec de fortes articulations. Leur cage thoracique était très large.
Avec ses 3.2 millions d'années, Lucy est longtemps restée la plus ancienne représentante connue de la lignée humaine. Pourtant, elle a maintenant perdu ce statut au profit de Toumaï, dont le crâne (ci-contre) a été découvert au Tchad en 2001, et dont on estime l'âge à 7 millions d'années environ.
Notre ancêtre direct (homo sapiens) apparaît, il y a environ 100 000 ans. Les premiers hommes apparaissent en Afrique (australe d'où le nom australopithèque), il y a environ 3.5 million d'années (Lucy). Ils évoluent lentement : tous sont bipèdes, leur corps se redresse et devient plus grand.
À la fin du Paléolithique, les populations néandertaliennes se seraient dispersées, réduisant ainsi les échanges entre groupes, et donc les brassages génétiques. Cette faible diversité génétique aurait abouti à une chute de la démographie, jusqu'à sa disparition.
Des analyses ont permis de révéler l'ingrédient principal de cette colle préhistorique : la résine de pin. Selon certains scientifiques, cette découverte laisse à penser que l'Homo neanderthalensis maîtrisait le feu.
L'étude, publiée mercredi dans la revue Science Advances, fait remonter à une date plus ancienne que le consensus scientifique actuel l'âge du dernier ancêtre commun d'Homo sapiens (notre espèce) et des Néandertaliens, soit 800 000 ans au lieu de 400 000 à 600 000 ans.
Ces variants et leur évolution révèlent que l'histoire de la couleur de la peau est bien plus ancienne qu'on ne le pensait. Les paléoanthropologues s'accordent à dire que nos ancêtres australopithèques avaient probablement la peau claire sous les poils.
7 % du génome humain est plus proche de celui d'Homo sapiens que de Neandertal. Les chercheurs ont récolté l'ADN de fossiles de nos proches parents (Néandertaliens et Dénisoviens) datant de 40.000 à 50.000 ans et l'ont comparé au génome de 279 humains modernes du monde entier.