Un petit retard, un oubli, une envie d'échapper à une réunion ennuyeuse ... les futilités de la vie professionnelle et personnelle peuvent nous pousser à mentir, à tricher ou à modifier quelque peu la réalité que nous voulons présenter aux autres.
Quelles sont les causes de la mythomanie ? Les causes exactes de la mythomanie sont souvent difficiles à identifier. Elle provient d'un besoin profond de fuir la réalité qui vient souvent d'un choc émotionnel (décès d'un proche, annonce d'une maladie incurable, échec scolaire ou professionnel, déception amoureuse…).
Le mensonge peut devenir une addiction tout comme le tabagisme ou l'alcoolisme, offre un certain confort et devient un mécanisme de secours à utiliser lorsque vous êtes confronté à des sentiments déplaisants ou vous mettant mal à l'aise. Comme pour toute addiction, arrêter de mentir est essentiel à votre bienêtre.
Le mensonge est une affirmation délibérément fausse, à la différence de la contre-vérité ou de l'erreur qui ne sont pas intentionnelles. Il peut se situer dans le dire ou dans le laisser croire. Dans ce dernier cas, il s'agit de mensonge par omission.
Mensonges pour éviter d'assumer ses responsabilités
Elle veut éviter les émotions désagréables qui accompagnent ses méfaits. Comme la honte, la culpabilité et le regret, qui nous pointent « sans gant blanc », que notre comportement était indigne.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
La fameuse réponse à cette question. Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
Quand on trahit un ami, on devient un "Judas" : c'est la pire des trahisons, on abandonne un ami en lui retirant la confiance qu'il avait en nous. Mais on peut aussi trahir la confiance de sa femme ou de son mari en lui mentant délibérément pour soi-disant éviter de le faire souffrir...
Est-il possible de soigner la mythomanie ? Le seul traitement qui permet aujourd'hui de soigner la mythomanie, c'est la psychothérapie.
Selon elle, le mensonge peut être à l'origine de troubles de personnalité : « Le mensonge est souvent associé à deux troubles, qui vont exploiter les autres dans le but de promouvoir le menteur : le trouble de personnalité antisociale et le trouble de personnalité narcissique. »
On le soigne alors avec des médicaments qui l'abrutissent. La mythomanie peut alors faire place au mutisme, mais ne débouche pour ainsi dire jamais sur une authentique guérison. Difficile dans ces conditions de conseiller l'entourage d'un mythomane quant à l'attitude à adopter.
Le mensonge devient pathologique quand il finit par absorber le menteur partout et toujours. Jusqu'à la chute, un retour brutal à la réalité, avec une prise de conscience.
Ses pupilles se dilatent aussi plus facilement. Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Et lorsque la psychologie sociale y voit des processus répondant à des comportements [1] sociaux, la psychologie cognitive y voit également une prouesse mentale. Coleman et Kay (1981) : « Le mensonge est un acte délibéré qui est destiné à faire admettre à une personne une croyance que l'acteur considère comme fausse. »
Quelques repères historiques. Pour Platon, le mensonge est condamnable, sauf en médecine. Pour Kant, mentir est manquer de respect à la personne à qui l'on ment, que l'on trompe délibérément ; c'est aussi se manquer de respect à soi-même.
La blessure de trahison est une souffrance émotionnelle. Elle se traduit par un schéma de pensée dans lequel la personne blessée est toujours dans le contrôle, doute de la confiance des autres et se montre très exigeante envers elle-même et envers son entourage.
Dispute, manque de communication, jalousie : la vie de couple n'est pas un long fleuve tranquille. Il y a des erreurs à ne pas commettre, des soucis à ne pas laisser s'installer, mais aussi des remises en question à avoir si on ne peut s'empêcher de les répéter, ces erreurs.
Le cerveau d'un menteur est façonné par un ensemble de motivations obscures. Nous pourrions dire que la personne qui choisit de faire du mensonge un mode de vie possède un certain nombre d'objectifs très précis : désir de pouvoir, de statut, de domination, d'intérêt personnel …
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive.
Mentir demande un effort mental
Selon elle, le mensonge peut être à l'origine de troubles de personnalité : « Le mensonge est souvent associé à deux troubles, qui vont exploiter les autres dans le but de promouvoir le menteur : le trouble de personnalité antisociale et le trouble de personnalité narcissique. »
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
La mythomanie aujourd'hui
Il se dit acteur ou témoin d'une histoire qu'il a lui-même imaginée et qui le place souvent dans une position avantageuse. Le mythomane finit par agir partiellement ou totalement en fonction de sa production imaginaire.
Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.