Dans une œuvre narrative, l'incipit a quatre fonctions principales : Définir le genre littéraire du texte : conte, récit, roman (d'aventure, fantastique, réaliste), et les choix narratifs de l'auteur (langage, point de vue, vocabulaire, registre de langue).
Fonction n°1 : il a une valeur d'annonce et programme la suite du texte. En effet, il définit le genre du roman (roman épistolaire, roman réaliste...) et les choix de narration (point de vue, vocabulaire, registre de langue...) de l'auteur. Fonction n°2 : il doit accrocher et séduire le lecteur.
Les types de incipit : -l'incipit statique qui sature l'information et retarde la dramatisation, la fonction informative est dominante. -L'incipit progressive qui sature l'information et dont la dramatisation est immédiate. -L'incipit suspensif qui ne donne que peu d'informations et retarde la dramatisation.
La lecture de l'incipit doit d'emblée aiguiller le lecteur sur le genre ou le sous-genre de l'œuvre qu'il lit (roman, nouvelle, conte, roman policier, roman d'éducation…), mais aussi sur les choix narratifs établis par l'auteur (narrateur externe, interne, omniscient, registre de langue…)
L'antonyme d'incipit est un autre mot latin : explicit (ou excipit), terme qui désigne donc les derniers mots d'un texte.
Dans le seul domaine du roman, on désigna tout d'abord par ce terme la première phrase du texte, aussi nommée « phrase-seuil ».
❯ La fonction essentielle d'un excipit est de donner un sentiment d'achèvement au lecteur. Il s'agit le plus souvent de sceller le sort des personnages ; mais l'aboutissement peut aussi être d'ordre idéologique avec une conclusion morale, philosophique ou politique.
Pour information, on appellera début in ultima res, un récit commençant par la fin de l'histoire. Un début in medias voire ultima res est généralement suivi d'un retour en arrière (on dit également analepse ou encore flash-back).
Ces premières phrases, également appelées des incipit, sont essentielles. Elles servent à capter l'attention du lecteur et lui donnent envie de continuer sa lecture… ou pas. On parle souvent de la phobie de la page blanche mais il peut être encore plus difficile de trouver comment commencer son roman.
On appelle « excipit » les dernières lignes d'un récit, roman ou nouvelle. L'excipit, dont la longueur est variable (on peut parler de la dernière phrase d'un récit, ou alors d'un ou plusieurs paragraphes) constitue un enjeu majeur, car il marque la résolution – ou non de l'intrigue.
Les incipit les plus poétiques
L'incipit de Lolita de Nabokov : « Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. » L'incipit de Salammbô de Flaubert : « C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. »
Un incipit est le terme désignant les premiers mots (ou paragraphes) d'une œuvre littéraire. L'incipit programme la suite du texte : généralement, il sert à définir le genre du texte et annonce le point de vue adopté par le narrateur ainsi que les choix stylistiques de l'auteur.
Le schéma narratif d'un récit est le déroulement de ce récit et des actions qu'il raconte. On parle de schéma narratif pour les histoires telles que les contes ainsi que les romans. C'est une façon et un point de vue pour commenter et analyser un récit, lorsqu'on fait de l'analyse littéraire.
L'épilogue (du grec "ἐπίλογος", lui-même étant issu des mots ἐπί (epi) : sur, au-dessus et λόγος (logos) : discours) est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre (discours, roman, film, pièce théâtrale, etc.). Il désigne plus particulièrement au théâtre classique un discours récapitulatif à la fin de la pièce.
Premiers mots ou premières notes d'un ouvrage vocal ou instrumental. 3. Premiers mots d'un document ecclésiastique, d'une bulle, d'une encyclique, et par lesquels on désigne ce document.
L'incipit constitue le tout début d'un récit (roman ou nouvelle). C'est le moment où le cadre de l'histoire se met en place. L'explicit désigne, à la fin du récit, le moment où l'histoire se termine. L'incipit et l'explicit sont des moments clés de la narration.
L'explicit sans conclusion : soit le lecteur est censé conclure lui-même (il n'y a pas de fin précise), soit il y a un épilogue dans lequel l'auteur explique l'avenir du personnage.
(Néologisme) Fin d'un chapitre ou d'un livre (par exemple, le dernier chapitre, ou les dernières phrases, etc).
La prononciation la plus répandue aujourd'hui est [ inkipit ].
Qui est énoncé complètement et ne peut prêter à aucune contestation : Un texte de loi explicite. 2. Qui s'exprime complètement et clairement sans laisser place à l'ambiguïté : Je serai explicite : vous êtes un incapable.
Le prologue
Il intervient nécessairement AVANT le début de l'histoire et en fait partie intégrante. Il sert notamment à introduire des personnages, à expliquer des faits passés ou une histoire qui doivent être connus par le lecteur pour commencer la lecture, ou qui vont servir à l'intriguer.
Le prologue est une sorte de mise en condition avant de démarrer le récit. Il ne faut pas confondre prologue et premier chapitre. Toutefois, le prologue ne doit exister que s'il est utile et pertinent. Un prologue forcé produira un effet perturbant pour le lecteur.
Dérivé de l'expression latine explicit liber qui signifie « le livre est déployé, achevé », l'explicit désigne les dernières pages d'un récit permettant de parvenir à la résolution ou non de l'intrigue.