Certaines personnes sont marquées par une grande fatigabilité, une somnolence, d'autres au contraire, par une agitation. Les capacités intellectuelles peuvent être perturbées entrainant bon nombre d'incompétences mais ne sont pas déficientes comme dans le handicap mental.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
Origine : il est d'origine biologique, psychologique, sociale ou parfois pathologique comme les traumatismes crâniens, les pathologies vasculaires cérébrales et les maladies neurodégénératives. Il apparaît à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Quelques exemples de maladies mentales pouvant induire un handicap psychique : troubles bipolaires, troubles dépressifs, schizophrénie, paranoïa, névroses obsessionnelles, burn-out…
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les signes d'alerte portent également sur l'observation d'un état de la personne qui se prolonge dans le temps. Il peut s'agir d'/de : angoisse ; • sentiment de tristesse, pleurs ; • sentiment d'inutilité ; • sentiment de ne pas être écouté ; • état dépressif ; • envie de mourir ; • troubles du sommeil.
Ainsi, maladies mentales, maladies psychiatriques, troubles mentaux, troubles psychiques sont des termes différents pour dire la même chose. Les maladies mentales sont actuellement classées par symptômes, en ne tenant pas compte du contexte d'émergence de ces symptômes.
Il se distingue du handicap mental de la façon suivante : le handicap psychique, secondaire à la maladie psychique, reste de cause inconnue à ce jour (alors que le handicap mental a des causes identifiables). Il apparaît souvent à l'âge adulte alors que le handicap mental apparaît lui à la naissance.
La maladie psychique se définit par des changements qui affectent la pensée, l'humeur ou le comportement d'une personne, et qui lui causent de la détresse ou de la souffrance. Le handicap psychique est la conséquence d'une maladie psychique.
Au-delà du traumatisme, la survenue du handicap et l'accompagnement de la personne provoquent un véritable bouleversement qui nécessite, dans l'urgence, l'adaptation et le réaménagement familial, professionnel et relationnel, avec le risque d'induire un véritable isolement.
La personne handicapée psychique doit se battre quotidiennement pour résister à la paranoïa : ne pas sombrer face à l'inexplicable, accepter le hasard, faire confiance à l'autre.
Symptômes & conséquences
Les actes de la vie quotidienne deviennent difficiles à gérer. La conscience de ces problématiques peut entraîner un sentiment de culpabilité ou de dévalorisation de soi qui engendre un repli sur soi et une grande vulnérabilité.
La déficience est la perte de substance ou l'altération d'une structure ou d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. La déficience correspond à l'aspect lésionnel et équivaut, dans sa définition du handicap, à la notion d'altération de fonction.
Les troubles psychiques sont les affections qui vont altérer l'état de santé mentale. Ils peuvent prendre des formes et des expressions très différentes. Ils apparaissent à une période particulière de la vie et peuvent s'installer dans la durée.
Un trouble psychiatrique (ou trouble psychique ou trouble mental), désigne un ensemble de troubles psychologiques, dont les origines peuvent être très différentes, entraînant des difficultés, des souffrances et des troubles du comportement.
Spécifiquement créée pour le handicap psychique, la fonction d' « Accompagnant d'un travailleur handicapé» est destinée à préparer l'accueil de la personne handicapée pour faciliter sa prise de poste ou sa reprise d'activité suite à un arrêt maladie dans une logique de sécurisation de son parcours.
La psychothérapie vous aide à maîtriser vos peurs, à retrouver le sommeil, à oser aller vers les autres et à mieux aborder épreuves et défis. Mouvement et respiration sont considérés comme l'expression de l'âme. Aussi tensions et douleurs physiques peuvent-elles révéler une souffrance psychique.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.