Il distinguait trois aspects dans les questions de justice : le mérite, l'égalité et les besoins. Ces trois aspects ont chacun leur légitimité.
L'égalité civique, c'est-à-dire devant la loi, par opposition aux régimes des privilèges. L'égalité sociale qui cherche à égaliser les moyens ou les conditions d'existence. L'égalité politique (par rapport au gouvernement de la cité). L'égalité des chances mise en avant par le libéralisme.
Les fondements de la justice sociale
La justice sociale trouve ses fondements dans les principes démocratiques et l'égalité. La Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, adoptée en France en août 1789, énonce un principe d'égalité entre les individus : "les hommes naissent libres et égaux en droits".
La justice sociale désigne l'ensemble des principes qui définissent la répartition équitable des droits sociaux et des devoirs au sein d'une collectivité, c'est-à-dire une répartition tenant compte de la situation personnelle des individus.
« La justice sociale consiste à transformer les relations et les ordres sociaux injustes et violents par la sensibilisation, l'organisation systématique et la mobilisation des personnes politiquement, économiquement, écologiquement et socialement marginalisées et opprimées.
La justice sociale peut être fondée sur deux principes de justice différents : le principe de justice commutative et le principe de justice distributive.
Ainsi, la justice sociale présente des limites dans son financement, sa légitimité et son efficacité. En conclusion, la justice sociale possède plusieurs moyens (fiscalité, protection sociale, discrimination positive et services collectifs) afin de lutter contre les inégalités.
La justice comme équité
Dans sa Théorie de la justice, Rawls dégage les principes qui régissent une société juste. Il cherche à réconcilier deux principes qui s'opposent souvent, mais qui sont au cœur de l'idéal démocratique : la liberté et l'égalité.
La justice sociale est un principe politique et moral qui a pour objectif une égalité des droits et une solidarité collective qui permettent une distribution juste et équitable des richesses, qu'elles soient matérielles ou symboliques, entre les différents membres de la société.
L'injustice sociale est un problème de dimension mondiale. Elle se produit dans tous les pays et régions du monde. Elle s'exprime de différentes manières et avec niveaux de gravité différents: Elle est `l'origine des conflits sociaux et politiques, pouvant conduire à des guerres, des génocides ou des révolutions.
La Justice et le principe de séparation des pouvoirs. L'indépendance de la Justice. Glaive et balance, les 2 pouvoirs de la justice. Le principe de gratuité de la justice.
le principe de gratuité, qui n'exclut cependant pas l'existence de frais de justice ; le principe de neutralité – corollaire de l'exigence d'impartialité et d'indépendance – qui assure que le juge, dans son application de la règle de droit, n'est pas influencé par des pressions extérieures ou par ses propres opinions.
Définition de Équité L'"équité" est le principe modérateur du droit objectif (lois, règlements administratifs) selon lequel chacun peut prétendre à un traitement juste, égalitaire et raisonnable.
Le principe d'égalité des citoyens devant la loi figure à l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Ce principe implique l'égalité des citoyens devant l'application qui est faite de la loi par l'institution judiciaire.
Pour contribuer à la justice sociale, les pouvoirs publics peuvent agir sur la fiscalité et les services collectifs, mais également sur les politiques de redistribution, c'est-à-dire au travers de la protection sociale. Celle-ci couvre les individus contre les risques sociaux.
La protection sociale désigne tous les mécanismes de prévoyance collective permettant aux individus de faire face aux conséquences financières des "risques sociaux".
La citoyenneté est ainsi le principe de la légitimité politique. L'égalité civile, juridique et politique du citoyen s'oppose, d'une part, aux références particulières, historiques et religieuses, des individus concrets et, d'autre part, à leurs inégalités économiques et sociales.
Il nomme la théorie qui en résulte Justice as Fairness, et en tire ses deux principes de base de la justice : le principe de liberté et le principe de différence.
L'égalitarisme strict considère que l'égalité des droits n'est que formelle et que, appliquée à un système inégalitaire, elle permet de légitimer et reproduire les inégalités déjà en place (document 8).
Le but de la justice est de réparer le tort fait aux victimes, mais également de punir les personnes coupables de délits pour éviter leurs répétitions et prévenir les récidives. D'où l'importance d'un bon fonctionnement de la justice.
Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes.
La redistribution verticale des revenus consiste en transferts sociaux visant à réduire les inégalités de revenus entre les individus ou les ménages. Cette redistribution vise donc directement à corriger les inégalités au nom d'un principe de justice sociale.
L'intervention de l'État pour lutter contre les inégalités de revenu peut être limitée par des contraintes de nature budgétaire ou fiscale. Depuis les années 1970, l'État a un déficit pratiquement constant de ses comptes. On peut prendre notamment l'exemple des comptes sociaux.