Certains historiens ou économistes, à l'image de Suzanne Berger, qualifient de « première mondialisation » la période d'expansion du commerce et d'intensification des échanges de capitaux qui se manifeste entre le milieu du XIX e siècle et le début de la Première Guerre mondiale.
Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
Les étapes de la mondialisation : internationalisation, transnationalisation, globalisation. douane -dans le cadre du GATT puis de l'OMC- et la formation d'associations économiques régionales (UE, ALENA,..) Tous droits de l'auteur des œuvres réservés.
À l'origine, on identifiait trois grands pôles de la mondialisation. Apparu dans les années 1980, le terme de « Triade » sert à désigner ces trois pôles : l'Amérique du Nord, c'est-à-dire les États-Unis et le Canada, l'Europe de l'Ouest et le Japon.
Issue d'un processus historique (voir l'article mondialisation), la mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher: Internationalisation des flux financiers et commerciaux. Implantations à l'étranger des entreprises. Globalisation de l'économie.
mondiales dirigent la mondialisation. Elles impulsent, produisent et innovent en articulant les réseaux mondiaux. New York, Tokyo, Londres, Paris, Hong Kong ou Shanghai dominent et organisent le processus de mondialisation. Les métropoles émergentes s'affirment dans les Suds.
Les institutions nationales et internationales, qui sont inévitablement influencées par les différences de culture, jouent un rôle important dans le processus de mondialisation.
La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information.
David Ricardo, économiste anglais du 18e siècle, est considéré comme le “père du libéralisme”, comme celui qui a théorisé la mondialisation. L'économiste anglais, connu surtout pour sa théorie des avantages comparatifs, a posé avec Adam Smith les bases de la science économique moderne.
Nées au lendemain de la découverte de l'Amérique dans l'essor du commerce transatlantique, la mondialisation s'accélère au cours du XIX° siècle et connaît une première phase d'apogée entre 1880 et 1914 sous l'impulsion des grandes puissances européennes dont le rayonnement devient planétaire.
III – La seconde mondialisation (1978-2008) Nous pouvons noter qu'à partir de la décennie 1980, les échanges de marchandises progressent de nouveau. De plus, les investissement directs à l'étranger (IDE) croissent exponentiellement (mondialisation productive) et la mondialisation financière explose.
Les principales causes de la mondialisation sont les progrès techniques (notamment dans la communication et les transports) et les décisions politiques tendant à libéraliser le commerce mondial. L'internationalisation est le premier degré de la mondialisation.
Les flux de marchandises : le commerce mondial. Les flux de capitaux : la globalisation financière. Les flux de personnes : les migrations internationales. Les flux d'informations : la mondialisation culturelle.
La mondialisation représente ainsi un frein au développement de certains pays. De ce fait, le principal enjeu de la mondialisation est de savoir s'il faut ou non laisser se creuser un tel fossé et laisser le marché seul maître de la répartition des flux commerciaux.
« La mondialisation (ou globalisation) désigne l'accélération des mouvements et échanges (d'êtres humains, de biens et de services, de capitaux, de technologies ou de pratiques culturelles) sur toute la planète.
La mondialisation telle qu'elle existe aujourd'hui a des effets écologiques et sociaux très négatifs. Les changements climatiques en sont une manifestation, mais aussi l'accroissement de la pauvreté et l'accroissement des distances économiques et sociales entre groupes humains.
Les principaux avantages de la mondialisation pour les consommateurs sont une baisse des prix et une augmentation des choix. Les principaux inconvénients de la mondialisation pour les consommateurs sont la suppression des emplois liés à la mondialisation et les inégalités de salaire.
Les pays qui tirent profit de la mondialisation
En d'autres termes, aujourd'hui comme par le passé, les IDE sont essentiellement des investissements croisés entre pays à hauts revenus. En dehors des pays à hauts revenus, la Chine est le pays qui attire le plus d'IDE : 9 % du total mondial.
On désigne collectivement par «Triade» les trois centres dominants de l'économie mondiale jusqu'à la fin des années 1990, à savoir les États-Unis (USA), l'Union européenne (UE) et le Japon (JP), ou de manière un peu plus large, l'Amérique du Nord, l'Europe (occidentale) et le Japon.
La triade est une notion de géographie économique qui désigne les trois centres d'impulsion économiques qui dominent le monde : l'Amérique du Nord (États-Unis et Canada), l'Europe occidentale (Union européenne, Norvège, Suisse) et l'Asie du Sud-Est (Japon, Corée du Sud, Taïwan, Singapour).
À l'intérieur de ce domaine de définition général, la mondialisation culturelle représente le processus par lequel un système culturel local réussit à étendre son influence dans plusieurs aires géographiques et, ce faisant, à acquérir la capacité de désigner d'autres systèmes culturels comme locaux.
1 % des plus riches disposent d'un revenu cumulé égal à la somme de celui de 57 % des humains les plus pauvres ; 20 % des plus riches reçoivent 83 % du revenu mondial et les 20 % des plus pauvres seulement 1,5 %. Ces inégalités économiques se conjuguent avec des inégalités sociales et démographiques.
Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inéga- lités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées.