Trois méthodes de substitution sont proposables aujourd'hui, chacune ayant ses propres avantages et faiblesses : la transplantation rénale, l'hémodialyse et la dialyse péritonéale.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins.
Introduction : l'arrêt de dialyse représente jusqu'à 30% des décès des patients insuffisants rénaux terminaux. Il est la première cause de décès chez les plus de 75 ans. Le délai médian entre l'arrêt et le décès est de 7 jours.
La dialyse péritonéale offre une plus grande indépendance puisque la dialyse se fait en continu et que l'on ne dépend pas d'une machine, comme c'est le cas pour l'hémodialyse. La dialyse péritonéale demande un investissement en temps moins élevé que celui requis pour l'hémodialyse.
1Chez les malades atteints d'insuffisance rénale terminale, l'arrêt du traitement par dialyse itérative est suivi du décès, et ce en moyenne en moins de huit jours. En Europe, cet arrêt, s'il résulte de la décision du patient lui-même, est souvent considéré comme une conduite suicidaire.
Peut-on mourir d'une insuffisance rénale ? L'insuffisance rénale est une maladie grave qui peut entraîner le décès. Si elle n'est pas traitée, l'insuffisance rénale peut provoquer des complications telles que l'hypertension artérielle, l'anémie, les troubles du rythme cardiaque, des infections et le coma.
La moyenne d'âge de ces patients était de 76,3 ans (dont 22% de plus de 80 ans) avec 62% de patients en hémodialyse. La probabilité de survie chez ces patients était à six mois de 82% et à une année de 71%.
Ils se demandent si la dialyse en vaut la peine. Si la dialyse peut prolonger la vie, elle est associée à une mortalité substantielle: 25 % après 1 an et 60 % après 5 ans5.
Pour les patients commençant une dialyse et âgés de moins de 50 ans, le taux de survie global sur environ 1 an est de 95 %, de 80 % pour 5 ans et de plus de 50 % pour 10 ans.
Ce sont les risques suivants: hypotension artérielle, crampes, nausées, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
Le traitement consiste à lutter contre l'excès de phosphates : limiter les apports de protéines (ex viande ou équivalent une seule fois par jour) et compléter éventuellement ces mesures par une prescription de médicaments. Un apport de calcium par l'alimentation et de vitamine D en médicament est nécessaire.
Les maladies rénales prennent plusieurs formes et peuvent mener à l'insuffisance rénale. Même si on dispose d'outils pour soigner les personnes atteintes d'insuffisance rénale, comme la dialyse et la transplantation rénale, ces traitements ne peuvent pas guérir la maladie.
La contraction de l'uretère en réponse au calcul entraîne une douleur violente, semblable à une crampe (colique néphrétique ou urétérale), ressentie au niveau du flanc ou dans la région lombaire mais qui irradie fréquemment vers l'aine ou, chez les hommes, dans un testicule. La douleur survient typiquement par vagues.
Elle peut être nécessaire lorsque le débit de filtration glomérulaire est inférieur à 15 ml/mn/1,73 m2, c'est à dire quand les taux d'urée et de créatinine sont trop élevés.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.
Entre 60 et 98 ml/min/1,73 m2, on parle d'une insuffisance rénale chronique légère. En dessous de 60 ml/min/1,73 m2 c'est le signe d'une maladie des reins entraînant une insuffisance rénale plus sévère.
Conclusions. Les arythmies cardiaques sont fréquentes chez les patients hémodialysés, et peuvent conduire à une mort subite, responsable d'un quart des décès des patients dialysés.
Si vous êtes sous dialyse, il est important de faire attention aux volumes de liquide que vous buvez, surtout si vous ne produisez pas d'urine. Les patients sous hémodialyse doivent généralement surveiller leur apport en liquides plus rigoureusement que les patients sous dialyse péritonéale.
Maintien de votre activité physique. Comme tout le monde, les personnes dialysées se sentent mieux en restant actives. Vous pouvez participer à de nombreuses activités ensemble et devez encourager la personne dont vous vous occupez à rester impliquée dans son travail et ses loisirs.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
Dans la première, une membrane artificielle se charge de filtrer le sang à l'extérieur de l'organisme dans une machine équipée. Les séances se déroulent dans une structure de dialyse ou à domicile. La prise en charge peut être associative, privée ou publique.
Principales causes de l'insuffisance rénale chronique : l'hypertension artérielle et le diabète, responsables de près d'un cas sur deux de maladie rénale permanente, qui provoque des lésions sur certaines artères rénales finissant par altérer les fonctions des reins.
Après avoir suivi plus de 11.000 hommes en bonne santé pendant 14 années, des chercheurs ont en effet constaté que les personnes qui boivent en moyenne 7 verres par semaine ont 30 % de risques en moins de présenter un taux de créatinine élevé (signe d'une fonction rénale défaillante) par rapport à ceux qui consomment ...