Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
La désobéissance civile est une forme de résistance qui consiste à refuser d'obéir aux lois ou aux jugements d'ordre civil. Elle a pour objectif d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le caractère inique ou injuste d'une loi avec l'espoir d'obtenir son abrogation ou son amendement.
Son objectif est d'obtenir un changement dans la législation. Elle se justifie en se prévalant d'un principe supérieur à la loi qu'elle veut modifier. Cela peut être l'intérêt général, la défense de l'environnement, les droits de l'homme… Refuser d'obéir doit être un acte revendicatif, pour cela il doit être public.
Un agent public peut-il désobéir ? L'obligation d'obéissance peut cesser dans les situations suivantes : L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
Tout d'abord, la désobéissance à la loi ne doit intervenir qu'en dernier recours, une fois épuisés tous les moyens légaux de faire valoir une revendication, une contestation.
Ainsi, le fait de désobéir à une loi est légitime si et seulement si cette désobéissance se fait au nom d'un idéal de justice supérieure fondé en raison.
La paternité du terme est attribuée en général au philosophe américain Henry David Thoreau, qui l'a conceptualisée dans un essai du même nom : La désobéissance civile, paru en 1849.
Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen.
Saül fait donc des guerres « justes ». Mais bientôt il va désobéir, et accepter que certains profitent du combat pour leur avantage personnel. Les hommes de l'ancien testament pensaient que Dieu punissait et voulait la mort !
À ces conditions, donc, la désobéissance civile doit être considérée comme valable et légitime, tant il est vrai, n'en déplaise à Jean Charest, que « la démocratie est aussi dans la rue » et « s'exprime également à travers l'opinion publique, les manifestations de masse, voire la désobéissance civile bien comprise et ...
1920-1922 En Inde, première campagne de désobéissance civile, dirigée par le Mahatma Gandhi.
La notion d'obéissance, y compris à la parole de Dieu, est toujours liée à la liberté. L'obéissance engage le chrétien à s'ouvrir à la volonté de Dieu, elle est un acte de foi qui incite à rechercher la volonté de Dieu dans les événements et les défis de la vie.
L'obéissance nous aide aussi à progresser et à devenir plus semblables à notre Père céleste. Mais les personnes qui ne font rien tant qu'elles n'ont pas reçu de commandement puis gardent les commandements à contrecœur perdent leur récompense (voir D&A 58:26-29).
désobéissance n.f. Action de désobéir ; refus de se soumettre à une loi.
L'exemple le plus célèbre de loi injuste est donné dans Antigone , la pièce de Sophocle. Créon, le roi de Thèbes, a fait mettre à mort Polynice, le frère d'Antigone, et interdit à quiconque d'enterrer son cadavre, le laissant à l'air libre.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
D'abord en raison de la motivation de cette contestation, puisqu'il s'agit, par une action collective de violation de la loi, d'en dénoncer le contenu ; ensuite en raison de son but, le dessein ultime étant de renverser la loi existante et d'œuvrer à l'émergence d'une loi nouvelle.
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
Si l'on prend obligatoire dans le sens "imposé par la loi", alors l'obéissance à l'État est toujours obligatoire, car c'est par des lois que l'État fait régner l'ordre et la sécurité dans la société.
Une loi est juste à condition qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple tout entier, c'est-à-dire de la volonté générale souveraine. Ainsi, l'obéissance à la loi n'est plus une contrainte, dans la mesure où « l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ».
Avec comme avantages majeurs, la priorité du désir, l'affirmation de soi, le sentiment de compétences chez l'enfant… et comme inconvénient principal la perception de toute limitation ou frustration comme autant d'expériences insupportables.
On peut désobéir en refusant de s'habituer, de s'accommoder à l'obéissance. On peut désobéir en cessant d'avoir peur (du chaos, du jugement des autres, de l'ostracisation, des conséquences…). On peut désobéir en cessant d'être zélé, de surobéir, de servir le/les tyrans, les autorités aliénantes.
Le respect des lois est une exigence mais la Constitution, se référant à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, reconnait aussi la possibilité de désobéir au nom de la résistance à l'oppression.