Les régions tempérées et tropicales sont les plus favorisées quant à l'accès à l'eau. Mais, mis à part ces phénomènes naturels, il est important de comprendre que les facteurs politiques et économiques expliquent eux-aussi l'inégale répartition de l'eau dans le monde.
11 % de la population mondiale, soit 844 millions d'individus, n'a pas accès à l'eau potable en 2015 selon le rapport 2017 sur les progrès en matière d'assainissement et d'alimentation en eau (en anglais) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Unicef.
Dans certains pays du Sud, la désertification des terres, les sècheresses à répétition, le manque d'investissement des États font que, d'après un rapport de l'OMS de 2015, 663 millions d'êtres humains n'ont pas accès à un point d'eau potable.
Dans le monde, 748 millions de personnes restent privées d'eau potable. Dans les agglomérations qui s'étendent à une vitesse vertigineuse avec leurs lots de bidonvilles, le nombre de citadins sans accès à l'eau est passé de 111 millions à 149 millions entre 1990 et 2012.
La raréfaction de l'eau est l'un des problèmes majeurs du monde d'aujourd'hui. À cause notamment de la pollution, du changement climatique, de la surpopulation et de la mauvaise utilisation des ressources, une grande partie de la planète manque d'eau, un bien pourtant indispensable à la vie.
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Limiter les rejets d'eaux usées non traitées dans le milieu naturel permettant d'améliorer tant la qualité que la quantité de la ressource en eau. Réduire les inégalités par un meilleur accès à l'eau potable qui aura un impact positif sur la santé publique. Développer des capacités de traitement des eaux usées.
La solution ? Des capteurs installés dans les points d'eau qui transmettent en temps réel les informations sur l'état de l'eau. Ce système permet de détecter la présence d'agents pathogènes dans l'eau et de donner des instructions aux volontaires pour ajuster la chlorination.
Afin de garantir la qualité sanitaire des eaux potables à long terme, des périmètres de protection de captages sont mis en place autour des prises d'eau. Les règles d'occupation du sol qui y sont prescrites visent la protection de la ressource vis-à-vis du risque de pollution accidentelle.
Plusieurs possibilités existent, dont l'épuration des eaux et le dessalement. L'Etat doit alors construire des usines d'épuration ou de dessalement, mais cela a un coût. Il est donc nécessaire que les pays aient une économie élevée et donc un bon niveau de développement.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
En 2020, environ une personne sur quatre n'avait pas accès à de l'eau potable gérée en toute sécurité à son domicile et près de la moitié de la population mondiale était privée de services d'assainissement gérés en toute sécurité.
12 JUILLET 2017| GENÈVE | NEW YORK – Quelque 2,1 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n'ont toujours pas accès à des services d'alimentation domestique en eau potable et 4,5 milliards, soit 60 %, ne disposent pas de services d'assainissement gérés en toute sécurité, d'après un nouveau rapport ...
L'eau couvre environ 70% de la planète, c'est-à-dire environ 1.4 milliards de km³. C'est pour cela qu'on donne souvent à la Terre le nom de planète bleue. Dans toute cette eau, 97.2% est de l'eau salée et seulement 2.8% est de l'eau douce. - 0.02% d'eaux de surface (lacs, fleuves, rivières…)
Non seulement l'eau satisfait des besoins essentiels de l'être humain, mais elle contribue aussi au développement durable d'autres façons qui ont leur importance. C'est une source d'énergie majeure dans certaines parties du monde, tandis que, dans d'autres, elle offre un potentiel encore largement inexploité.
Japon 320 L/j/habitant.
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie. L'accès à l'eau potable comprend à la fois le pourcentage de la population utilisant les services d'eau de base et celui utilisant les services d'eau gérés de manière sûre.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
Deux solutions sont à explorer. Créer des infrastructures pour fournir de l'eau de façon massive et encourager le secteur privé à prendre des risques pour s'aventurer dans les zones non explorées par les gouvernements.
L'eau potable pour tous n'est toujours pas une réalité
En plus de leur impact positif sur la santé, les interventions en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène pourraient également contribuer à réduire la pauvreté et à préserver la scolarisation de milliers d'enfants chaque année.
La contamination microbiologique de l'eau potable peut être à l'origine de la transmission de maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la poliomyélite, et on estime qu'elle entraîne chaque année 485 000 décès consécutifs à des maladies diarrhéiques.
Au sens général de l'expression, les maladies hydriques (ou maladies à transmission hydrique) sont les maladies (et par extension les risques sanitaires) liés à la qualité de l'eau et à l'accès à l'eau potable. Ce sont souvent des « maladies évitables » à traiter comme enjeu de santé environnementale.
Les nitrates et les phosphates issus des engrais favorisent la prolifération d'algues et de bactéries qui s'en nourrissent, ce qui entraîne une mauvaise oxygénation. Ce phénomène est appelé « eutrophisation des cours d'eau, des lacs et des littoraux ».