Les conséquences de l'irresponsabilité
D'abord, les éventuels complices de l'irresponsable -en particulier, les personnes qui ont pu profiter de son absence de discernement pour lui faire commettre à leur profit, les actes incriminés- demeurent punissables.
L'article 122-2 du code pénal dispose que : « N'est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous l'empire d'une force ou d'une contrainte à laquelle elle n'a pu résister ».
La responsabilité pénale suppose la culpabilité (une faute) et l'imputabilité (l'imputation de la faute à une personne). Elle concerne les personnes physiques et, depuis le code pénal de 1994, les personnes morales.
Les causes de justification, non-imputabilité de l'article 71 du Code pénal. Cause de justification, non-imputabilité : Application par analogie de l'article 71 du Code pénal en cas de trouble momentané mais fortuit du discernement ou du comportement qui abolit le discernement ou le libre arbitre .
le commandement de l'autorité légitime (article 122-4 du Code pénal), la légitime défense (article 122-5 du Code pénal) et. l'état de nécessité (article 122-7 du Code pénal).
L'auteur de l'infraction l'a fait dans des circonstances tellement particulières que la société souhaite ne pas le punir. — Ce sont les FAITS JUSTIFICATIFS GÉNÉRAUX : ils sont de nature à justifier n'importe quelle incrimination (crimes, délits et contraventions).
Les personnes morales, à l'exclusion de l'Etat, sont responsables pénalement, selon les distinctions des articles 121-4 à 121-7, des infractions commises, pour leur compte, par leurs organes ou représentants.
Une personne morale peut être condamnée pénalement au même titre qu'une personne physique. L'article 121-2 du Code pénal prévoit en effet que les personnes morales sont pénalement responsables des infractions commises, pour leur compte, par leurs organes ou leurs représentants.
Le seul fait d'enfreindre un texte pénal suffit pour que sa responsabilité soit mise en cause. L'action pénale est toujours engagée par le ministère public, qui représente les intérêts de la société et est incarné par un magistrat représentant l'État.
Le procureur général peut faire appel des arrêts portant déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. La cour d'assises statuant en appel est alors désignée conformément aux articles 380-14 et 380-15. L'accusé et la partie civile peuvent faire appel de la décision sur l'action civile.
La contrainte morale est une pression exercée sur un individu, qui permet de conduire cette personne à commettre une faute. La contrainte morale externe peut venir de menaces dirigées contre un tiers ; l'auteur de l'acte pourra alors être exonéré de peine puisqu'il a agi sous la contrainte.
Office Formats. Les causes objectives d'irresponsabilité pénale, ou faits justificatifs, se distinguent des causes subjectives en ce qu'elles ne font pas obstacle à la constitution de l'infraction mais viennent la justifier.
En effet, dit-on, la différence essentielle entre les actes d'exécution et les actes préparatoires consiste en ce que ces derniers n'ont pas de signification précise, qu'ils ne révèlent pas l'intention déterminée de l'agent, tandis que les premiers sont si intimement liés avec le délit que, à la seule inspection, en ...
Le code pénal exclut la responsabilité des personnes atteintes de troubles mentaux. Elles ne peuvent donc pas faire l'objet d'une sanction pénale, mais seulement d'une mesure judiciaire.
Le mandat criminel se caractérise par le fait d'inciter une personne à commettre un assassinat ou un empoisonnement, sans succès. L'infraction suppose donc un acte d'incitation. Toutefois, pour qu'il y ait mandat criminel, cette incitation doit impérativement restée infructueuse.
La contravention est la moins grave des 3 infractions, le délit est l'infraction intermédiaire et le crime est l'infraction la plus grave.
3 ans pour les condamnations à une sanction financière. 10 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 1 an. 40 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 10 ans. 5 ans pour tout autre type de peine.
Le crime est l'infraction pénale la plus grave.
Le meurtre, l'assassinat, la tentative d'homicide, le braquage ou le viol constituent des exemples de crimes. De manière générale, il est possible de classer les crimes en trois catégories : Les crimes contre des personnes physiques : meurtre, viol, torture, génocide…
L'objectif, dans ce cas, est de punir l'auteur de la faute pénale par une peine d'amende ou/et de prison. Il est possible aussi d'obtenir devant le juge pénal une réparation civile s'il y a constitution de partie civile de la victime.
En droit, pour engager la responsabilité pénale d'une personne morale, il faut qu'il y ait une infraction, qu'elle soit commise pour le compte de la personne morale et que son auteur soit l'un de ses représentants ou organes.
L'élément légal de l'infraction c'est la prévision légale du comportement et de sa sanction. Le principe de la légalité des peines est souvent considéré comme la clé de voûte du droit criminel.
Les causes objectives de non responsabilité sont des circonstances qui justifient ou légitiment une infraction. Elles ont un caractère objectif et opèrent in rem, faisant disparaître l'infraction à l'égard de l'auteur et de son complice.
Conditions. Si l'état de nécessité a bien été admis par le droit, il est soumis à de strictes conditions. L'acte doit tout d'abord avoir été commis face à un danger imminent, il doit être réellement nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien ; il ne doit avoir été que l'unique moyen d'éviter le danger.