Les hypothèses de nullité absolue sont le défaut de consentement d'un des époux, la bigamie, l'inceste, l'impuberté, l'incompétence de l'officier d'état civil ayant célébré le mariage ou encore l'absence de publicité.
Sur l'acte de mariage, vérifiez la date à laquelle a été officialisée l'union : En cas de nullité relative, vous disposez d'un délai de 5 ans à partir de la date du mariage pour le faire annuler. En cas de nullité absolue, vous disposez d'un délai de 30 ans à partir de la date du mariage pour le faire annuler.
Qui peut demander l'annulation du mariage ? L'action en nullité du mariage peut être demandée seulement par l'un des époux lorsque la demande est fondée sur un défaut de consentement. En revanche, dans les autres cas, toute personne justifiant d'un intérêt à agir peut demander l'annulation du mariage.
L'annulation d'un mariage doit faire l'objet d'une action devant le tribunal de grande instance et nécessite le recours à un avocat. Demander l'annulation d'un mariage est différent d'une procédure de divorce. Dans ce cas, si la procédure aboutit, le mariage sera considéré comme n'ayant jamais existé.
Contrairement au divorce qui suppose l'accord des époux sur la dissolution de l'union ou la constatation d'une faute commise dans les devoirs et obligations découlant du mariage par l'un d'eux, l'annulation du mariage peut être requise dès lors que les conditions légales du mariage n'ont pas été respectées.
Qu'est-ce qu'un « mariage gris » ? Un mariage est qualifié comme tel lorsqu'une personne se marie de bonne foi à une autre personne qui, elle, est animée d'une intention frauduleuse, en cherchant uniquement à obtenir un avantage prédéfini, notamment un titre de séjour ou un visa grâce à ce mariage.
En sus de devoir exister, le consentement doit être intègre, à défaut le mariage sera annulé. En cas de vice du consentement, le conjoint qui en est victime peut demander la nullité du mariage. Il s'agit d'une nullité relative fondée sur l'article 181 du Code civil. Cette action se prescrit dans un délai de 5 ans.
La nullité du contrat sera relative s'il s'agit de sanctionner un vice du consentement, un défaut de capacité du cocontractant, un défaut de pouvoir, les lésions au contrat ou encore la violation d'une règle d'ordre public ou d'une règle de forme. Seul le cocontractant peut invoquer la nullité du contrat.
2°) le divorce ; 3°) l'absence judiciairement déclarée de l'un des époux ; 4°) le décès judiciairement déclaré en cas de disparition ; 5°) l'annulation du manage.
On parle de mariage non consommé quand un couple n'est pas arrivé à avoir de relation sexuelle avec pénétration après six mois de vie commune.
L'erreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils sont de telle nature que, sans eux, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
La distinction entre nullité relative et nullité absolue
Aux termes de l'article 1179 du Code civil, la nullité est absolue lorsque la règle violée a pour objet la sauvegarde de l'intérêt général. Elle est relative lorsque la règle violée a pour seul objet la sauvegarde d'un intérêt privé.
1. État d'un enfant impubère, qui n'a pas encore l'aptitude physique pour le mariage. 2. En droit civil, état d'un enfant qui n'a pas encore atteint l'âge légal du mariage.
- La nullité est absolue lorsque la règle violée a pour objet la sauvegarde de l'intérêt général. Elle est relative lorsque la règle violée a pour seul objet la sauvegarde d'un intérêt privé.
La nullité absolue peut être demandée par toute personne justifiant d'un intérêt, ainsi que par le ministère public. Elle ne peut être couverte par la confirmation du contrat. La nullité relative ne peut être demandée que par la partie que la loi entend protéger.
Toute personne ayant un intérêt à le faire peut invoquer une nullité absolue, le contrat touchant en effet plusieurs personnes (l'intérêt étant collectif) ; l'action s'ouvre à la demande de la majorité. Il peut s'agir d'héritiers, ou encore de personnes tout simplement concernées par le contrat.
Pour être une cause de nullité du mariage, l'erreur doit avoir été déterminante du consentement de l'errans. Autrement dit, celui qui a commis l'erreur doit établir que s'il avait eu connaissance de l'absence de la qualité essentielle qui fait défaut chez son conjoint, il ne l'aurait pas épousé.
En droit des obligations il y a trois vices du consentement, le dol, l'erreur et la violence. En droit du mariage il n'y pas de dol. L'idée est qu'en mariage trompe qui peut, adage de LOYSEL.
« Le mariage qui a été contracté sans le consentement libre des deux époux, ou de l'un d'eux, ne peut être attaqué que par les époux, ou par celui des deux dont le consentement n'a pas été libre, ou par le ministère public.
La différence entre les deux réside dans le consentement des époux. Dans un mariage blanc, les deux époux se sont mis d'accord sur la tromperie : ils sont donc complices de la fraude. En revanche, dans un mariage gris, l'époux qui souhaite tirer bénéfice de cette union a caché ses intentions à son conjoint.
Dénonciation de mariage gris par lettre au procureur de la république.
Mariage blanc sous surveillance
Le maire ne peut refuser de procéder au mariage. En revanche, s'il soupçonne un mariage fictif (une absence d'intention de vivre ensemble, de fonder un foyer…), il doit alerter le Procureur de la République (article 175-2 du Code civil).
La nullité est absolue lorsqu'une règle d'intérêt général a été violée. Ainsi, toute personne intéressée peut invoquer cette nullité comme cause de l'annulation d'un contrat, car la sauvegarde de l'ordre public est en jeu et elle est toujours prioritaire. Le contrat sera alors totalement annulé.
L'action en nullité relative ne peut être engagée qu'à l'initiative de la ou les personnes protégées par la loi qui a été violée, c'est-à-dire, la partie victime voire ses héritiers (ayants-cause). De plus, dans la mesure où la violation est de moindre gravité, la nullité relative peut faire l'objet d'une confirmation.