Grâce à l'exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Les inconvénients de l'exploitation du gaz de schiste
Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serregaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2. Les installations de surface doivent reposer sur des sols bétonnés ou goudronnés reliés au réseau routier.
L'exploitation des gaz de schiste est extrêmement consommatrice d'eau, et peut mettre sous pression les réserves des nappes phréatiques. En effet, chaque puits peut consommer 10 à 15 millions de litres d'eau, soit jusqu'à trois piscines olympiques !
Un impact environnemental comparable aux autres énergies fossiles. L'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique est responsable de la libération dans l'atmosphère de quantités importantes de méthane, un gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement bien plus puissant que le dioxyde de carbone.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
En 2020, environ 70 millions de tonnes de méthane ont été rejetées dans l'environnement dans le monde. De plus, la combustion du gaz fossile libère du dioxyde de carbone (CO2), lui-même nocif pour le climat et directement responsable du dérèglement climatique.
L'Irlande, l'Autriche, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l'Espagne sont ouverts à l'exploration. Deux moratoires en Europe centrale. Plus à l'est, la Pologne est le pays européen le plus pro-gaz de schiste, dopé par des premières estimations mirobolantes de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (AIE)..
Ce gaz est récupérable intégralement après l'extraction et nécessite plus l'ajout de produits chimiques. Par contre, il a l'inconvénient de coûter cher. La Fracturation électrique est également une alternative.
Pollution des nappes phréatiques avec des fuites de fluides de forage et des eaux rejetées par la fracturation qu ipeuvent contenir de l'arsenic et des métaux lourds. émissions de gaz à effet de serre pendant les phases d'exploration.
Ils tuent les mammifères marins, les poissons, les oiseaux et la flore. Peu importe la quantité, les hydrocarbures perturbent l'équilibre écologique et sont très nocifs pour nos écosystèmes. Lorsque cette matière dangereuse arrive près des côtes, elle englue les bateaux, le plumage des oiseaux, la peau et les rochers.
On peut citer les principaux : – Des avantages politiques, économiques et financiers. Les réserves mondiales de ce type de gaz sont énormes : elles seraient du même ordre de grandeur (de 10 fois moins à 10 fois plus) que les réserves prouvées de gaz conventionnel.
Une manière de contourner la loi française, qui a interdit en 2011 la fracturation hydraulique, permettant d'extraire le gaz du sous-sol.
État des lieux des réserves dans le monde
Les pays les plus gros détenteurs de gaz de schiste sont la Chine, l'Argentine, l'Algérie ainsi que les États-Unis. En Europe, la France et la Pologne possèdent les ressources les plus importantes.
Le gaz de schiste est enfermé dans la roche sous forme de microbulles, et prisonnier d'une couche d'argile. Pour fracturer la roche et les libérer, on injecte de l'eau, du sable et des détergents à très haute pression. Le gaz libéré remonte à la surface et une partie de l'eau reste dans le sous-sol.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Où trouve-t-on du gaz de schiste ? A l'origine, le gaz de schiste, une énergie très controversée, est contenu dans des roches marneuses ou argileuses, enfouies généralement entre 1 500 et 3 000 mètres de profondeur.
Dans un rapport paru en novembre 2014 , le consultant américain IHS estime que le prix de revient de 80 % de la production sera compris en 2015 entre 50 et 70 dollars le baril.
Qu'est-ce que le gaz de schiste ? La définition du gaz de schiste est similaire à celle du gaz naturel : comme lui, et de même que le charbon et le pétrole, il s'agit d'une énergie fossile présente en très grande quantité dans nos sols.
Sous l'effet de la pression et de la température, les matières organiques contenues se sont transformées en gaz. Les roches de schiste ont alors pris une structure compacte, très resserrée, et ont piégé le gaz dans leurs micropores.
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Un pétrole léger contenu dans les roches poreuses
On parvient à extraire ce pétrole léger par une technique de fracturation hydraulique comparable à celle utilisée pour l'exploitation du gaz de schiste. Des puits horizontaux sont forés pour parvenir aux gisements.
Le schiste est une roche d'origine sédimentaire ou métamorphique formée à partir d'argile. La roche présente une structure feuilletée. Le dépôt d'argile se fait dans des eaux calmes. Le schiste se forme sous l'effet de fortes pressions qui s'exercent sur les argiles pendant les mouvements de plissement des montagnes.
Les températures élevées augmentent également la concentration d'ozone, ce qui peut endommager le tissu pulmonaire et causer des complications chez les asthmatiques et les personnes souffrant de maladies respiratoires.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
Les risques sont doubles. Intoxication due à une mauvaise combustion du gaz et la production de monoxyde de carbone (CO), incolore et inodore ; 100 à 150 personnes décèdent encore chaque année par asphyxie(1). Fuite de gaz pouvant entraîner, en présence d'une source de chaleur, une explosion ou un incendie.