L'accumulation des modifications du génome par la dérive génétique peut aboutir à l'appauvrissement de la diversité génétique et provoquer la disparition d'une population, voire d'une espèce. Inversement, ces modifications peuvent engendrer une nouvelle espèce.
La dérive génétique est causée par des événements aléatoires et imprévisibles, comme le hasard des rencontres des spermatozoïdes et des ovules, dans le cas d'une reproduction sexuée. La théorie de la dérive génétique a été établie par Motoo Kimura en 1968.
La dérive génétique concerne surtout les allèles neutres, qui ne confèrent ni avantage ni désavantage sélectif. La dérive génétique est un des mécanismes majeurs de l'évolution.
Dérive génétique : processus par lequel les fréquences alléliques changent dans les populations à cause de biais aléatoires d'échantillonnage dans la transmission des allèles d'une génération à l'autre.
En plus du brassage génétique engendré par la reproduction sexuée, les mutations génétiques ont une influence sur la diversité génétique d'une espèce. En effet, les mutations impliquent des variations dans l'ADN des descendants, ce qui favorise aussi la diversité génétique.
La génétique est l'étude de la transmission des caractères héréditaires chez les êtres vivants. Elle vise à déterminer les modes de transmissions et à documenter les variations dans les gènes entre les individus d'une même personne. Elle vise aussi à réaliser l'étude de la fonction des gènes.
Utilité La diversité génétique est l'un des moyens pour les populations d'organismes vivants de s'adapter à des environnements changeants. Avec plus de variations, la probabilité que certains individus au sein d'une population possèdent des variations d'allèles plus adaptées à l'environnement augmente.
La sélection naturelle est un mécanisme évolutif non aléatoire, à l'inverse de la dérive génétique. Plus une population possédera une forte diversité génétique plus elle sera capable de faire face à des modifications du milieu et donc de s'adapter et de survivre.
Ces mutations sont principalement reliées à des facteurs de risque comme : vieillissement, cigarette, alcool, drogues, radiations, produits chimiques, environnement, habitudes de vie, soleil, etc. Elles sont courantes et n'entraînent pas nécessairement de conséquences néfastes sur la personne.
La fragmentation diminue la surface disponible pour les espèces et limite les migrations d'individus d'une population à une autre. Les populations ainsi fragmentées sont de plus petits effectifs, ce qui provoque une dérive génétique plus importante et une perte de diversité génétique.
L'accumulation des modifications du génome par la dérive génétique peut aboutir à l'appauvrissement de la diversité génétique et provoquer la disparition d'une population, voire d'une espèce. Inversement, ces modifications peuvent engendrer une nouvelle espèce.
La dérive génétique est une modification aléatoire de la diversité des allèles. Elle se produit de façon plus marquée lorsque l'effectif de la population est faible. La sélection naturelle et la dérive génétique peuvent conduire à l'apparition de nouvelles espèces.
La fragmentation de l'habitat réduit la diversité génétique
Concrètement, cela veut dire que ces populations vont donner naissance à de plus en plus d'écureuils homozygotes, car les individus seront contraints à l'endogamie (reproduction au sein d'un même groupe).
La diversité génétique est liée à la variabilité de chacun de ces gènes au sein d'une même espèce. Plus une espèce possède de gènes avec de nombreux allèles différents, plus elle présentera une diversité génétique importante.
1ère étape : à chaque génération d'une espèce, il nait trop d'individus pour que les ressources de l'environnement puissent subvenir à tous leurs besoins. 2ème étape : il s'instaure alors une "compétition" au sens large, entre les individus pour l'accès aux ressources.
La sélection naturelle conserve les individus les plus aptes à se reproduire dans une population au cours des générations. La dérive génétique conserve aléatoirement certains allèles dans une population.
Il est possible de distinguer 3 grandes classes de mutations : les substitutions nucléotidiques, les insertions/délétions de quelques nucléotides et les remaniements géniques de grande taille.
Dans la majorité des cas, les mutations à l'origine de la variabilité des phénotypes n'ont pas d'impact sur la survie des individus. Dans certains cas, elles peuvent perturber une fonction biologique essentielle et être à l'origine d'une maladie monogénique.
Quelles sont les causes et les conséquences des modifications génétiques pouvant survenir au cours de la multiplication clonale d'une cellule ? 1Les mutations du gène p53 sont parmi les plus fréquentes dans les cellules tumorales. Elles entraînent la perte de la fonction de la protéine P53.
Un gène, du grec ancien γένος / génos (« génération, naissance, origine »), est, en biologie, une séquence discrète et héritable de nucléotides dont l'expression affecte les caractères d'un organisme. L'ensemble des gènes et du matériel non codant d'un organisme constitue son génome.
Un mécanisme évolutif : la sélection naturelle
Ainsi les mutations, la dérive génétique et la sélection naturelle, en modifiant les populations, sont les mécanismes responsables de l'évolution de la biodiversité. Ces mécanismes peuvent entraîner la formation d'une nouvelle espèce, différente de l'espèce initiale.
L'évolution des espèces se traduit par des changements de leur phénotype (par exemple leur morphologie, leur physiologie, leur comportement…) dus à des changements génétiques. Ces changements peuvent mener à la disparition d'espèces ou à la formation de nouvelles espèces.
La perte de diversité des plantes cultivées menace la sécurité alimentaire au niveau mondial, alors que l'alimentation humaine dépend d'un nombre de plus en plus réduit de variétés issues d'un nombre toujours plus restreint d'espèces cultivées.
La méiose a donc produit une diversité potentiellement infinie de gamètes. La fécondation réunit ces gamètes au hasard, le zygote aura une combinaison d'allèles inédite. Ainsi ces 2 processus de la reproduction sexuée sont à l'origine de la diversité des individus d'une même espèce.
La modification de l'ADN à porté de tous
Baptisée « ciseau génétique », la technique « CRISPR » a été développée en 2012 afin de guérir les maladies génétiques orphelines en remplaçant les morceaux d'ADN altérés par de nouveaux gènes « comme on remplacerait une brique abimée dans un mur sans casser le mur ».