La Terreur transforme les cercles familiaux, amicaux et professionnels en réseaux d'espionnage. Cette attaque délibérée de l'État contre son peuple prend fin, brusquement, avec l'arrestation de Nikolaï Iéjov, chef de la police politique (NKVD) de 1936 à 1938.
En 1940, 1,5 million d'affaires sont révisées : 450 000 condamnations sont cassées, 128 000 dossiers refermés, 30 000 personnes libérées de prisons et 327 000 des camps du Goulag.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
Pendant plus d'un an, de 1937 à 1938, sur les ordres de Staline, une gigantesque vague de répression politique s'abat sur l'Union soviétique. Cette Grande Terreur fera autour de 750 000 morts et des centaines de milliers de prisonniers envoyés arbitrairement au goulag.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
En réalité, la « Grande Terreur » fut, pour l'essentiel, le résultat d'opérations répressives de masse secrètes, décidées et planifiées par Staline en personne, assisté de son Commissaire du peuple à l'Intérieur, Nikolaï Iejov, et mises en oeuvre systématiquement par l'immense appareil de la Sécurité d'État.
Le 25 décembre 2021 marque le 30ème anniversaire de la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Souvent réduite à la seule présidence de Mikhaïl Gorbatchev, elle résulte en fait d'un processus de désintégration politique, économique et ethnique interne.
Les recherches récentes sur la Grande Terreur débouchent sur une vision précisément documentée d'un processus centralisé, initié au plus haut niveau par Staline, et mis en œuvre par l'appareil du NKVD dirigé par Nikolai Iejov, devenu durant ces deux ans son interlocuteur privilégié – il fut reçu plus de 300 fois pour ...
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
La mort de Lénine en 1924 entraîne un conflit au sein du Parti communiste d'Union soviétique (PCUS) entre Staline et Trotski. Staline, secrétaire général du Parti, contrôle celui-ci. Il évince du Parti ses concurrents : Trotski puis Kamenev et Zinoviev et devient ainsi chef du Parti et de l'URSS.
La Grande Terreur et la Révolution française
La Terreur est officiellement déclarée par la Convention le 5 septembre 1793. Les Girondins, accusés d'être trop mesurés, sont guillotinés en place publique, comme bientôt tous les adversaires déclarés ou soupçonnés de la République.
Le règne de la Terreur, ou plus simplement la Terreur, fut une période culminante de violence sanctionnée par l'État pendant la Révolution française (1789-99), au cours de laquelle des milliers de "suspects" contre-révolutionnaires furent exécutés en public et tués en masse entre septembre 1793 et juillet 1794.
Chute de l'URSS : une dissolution devenue inexorable
Mikhaïl Gorbatchev prône la liberté d'expression, mais aussi une ouverture économique et une restructuration de la société, avec la Perestroïka. Cette politique a pour effet de soulever les peuples des républiques soviétiques.
Pour Gorbatchev, cette politique doit permettre de donner un second souffle au système soviétique, de parvenir à un véritable socialisme scientifique, adapté aux aspirations de la société soviétique et aux évolutions du monde en général.
Ancien État d'Europe et d'Asie (1922-1991) ; 22 400 000 km2 ; capitale : Moscou.
La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
1"La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu"1. Par ces mots, Robespierre justifiait le moyen révolutionnaire de la terreur tout en le circonscrivant fermement dans son principe.
Le Comité de Salut Public exerce le pouvoir dans les domaines militaire, politique, diplomatique et économique. Il contrôle les ministres du gouvernement. Il est censé agir plus rapidement que l'Assemblée. Robespierre est élu au Comité de Salut Public de juillet 1793 à juillet 1794.
Après la chute de la monarchie, Robespierre est élu à la Convention nationale dans plusieurs départements, mais choisit d'être représentant de Paris. Il contribue à faire voter la condamnation à mort de Louis XVI.