Des études économétriques sur la période 1945-1985 ont montré que l'ensemble des mesures natalistes en France entraînait un relèvement minime de la fécondité d'environ 0,15 enfant par femme (le nombre moyen d'enfant par femme au cours de l'existence est de 2 en France).
— démographique, quantitatif. Une forte limitation des naissances ralentit la croissance, ou peut entraîner un recul quantitatif. A l'absence de limitation des naissances dans la famille, peut correspondre une croissance trop rapide de la population. Des conséquences indirectes sont à étudier (avortement, etc.).
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.
De nombreux pays européens appliquent une politique nataliste, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts en faveur des familles les plus nombreuses, ou bien par la prise en charge de certains couts liés à l'enfance (crèches subventionnées, allocations pour garde d'enfants, congés parentaux).
Origine du natalisme
Beaucoup de populations traditionnelles et de régimes politiques anciens ont été favorables à une natalité élevée, mais le natalisme en tant que doctrine politique et d'État n'apparaît qu'à la fin du xix e siècle en France.
nataliste adj. Qui vise à favoriser la natalité.
Pour relancer la natalité dans l'Hexagone, plusieurs mesures peuvent être prises. Dans ce contexte, une mutuelle maternité est indispensable pour garantir un meilleur soutien financier durant la grossesse et l'accouchement.
La façon dont Malthus énonce le principe de population suggère d'emblée deux solutions possibles. Le comportement des hommes peut changer de manière à infléchir le taux de natalité, et donc la croissance de la population ; il peut aussi y avoir une modification des conditions de production des subsistances.
Relatif à ce qui vise à réduire la natalité, donc le nombre de naissances dans une population donnée. Exemple : La politique de l'enfant unique que le gouvernement chinois a mis en place n'est autre qu'une politique antinataliste.
Les différentes mesures d'essence « nataliste » prises pourraient correspondre en somme surtout au désir de «défendre la vie», plutôt qu'à la volonté explicite d'augmenter la natalité et la population du pays.
L'augmentation de la population donne le vertige. A raison de quatre naissances par seconde dans le monde, beaucoup de scénarios concluent à l'extinction de l'espèce humaine dans les siècles à venir. Une disparition qui serait due à un excès de Terriens sur la planète.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
La croissance économique présente des aspects positifs quant aux problèmes du chômage et de la pauvreté. Elle permet en effet, par le biais de la productivité, d'accroître les quantités de bien et services disponibles et réduire les inégalités. Le développement peut à son tour favoriser la croissance.
La baisse des taux de natalité a provoqué une diminution du nombre d'enfants et une hausse du nombre d'adultes en âge de travailler au sein des populations des pays en développement en pleine transition démographique.
La mise en place de la « politique de l'enfant unique », la politique de contrôle des naissances la plus autoritaire mise en place à l'échelle d'un pays, est difficile à justifier sur un plan purement démographique.
Ainsi, dans un monde aux ressources limitées, freiner la croissance de leur population permettrait aux pays pauvres, non seulement de sortir de la misère, mais aussi de réduire le volume de leurs émissions de CO2 et de mieux s'adapter aux effets du réchauffement – manque d'eau, insécurité alimentaire –, estime l'agence ...
antinataliste adj. et n. Qui vise à réduire la natalité.
Doctrine inspirée des travaux de l'économiste britannique Thomas Malthus (1766–1834) qui prône une restriction volontaire des naissances afin que la croissance démographique reste en rapport avec la croissance des richesses.
La transition démographique désigne le passage d'un régime traditionnel où la fécondité et la mortalité sont élevées et s'équilibrent à peu près, à un régime où la natalité et la mortalité sont faibles et s'équilibrent également.
En même temps, la qualité de l'environnement se dégrade rapidement, surtout dans les pays en développement. 4. La croissance démographique incontrôlée joue un rôle déterminant dans la dégradation de l'environnement mondial. Plus les hommes sont nombreux, plus les répercussions de leurs activités sont importantes.
Par extension, le « malthusianisme » définit une politique ou une attitude craintive qui considère que les capacités de développement sont limitées.
Il faut aussi tout faire pour favoriser le développement économique des régions pauvres à forte natalité, car c'est un des meilleurs moyens, grâce en particulier à l'éducation des femmes, de les amener à changer leurs comportements et à réduire le nombre de leurs enfants.
Le taux d'excédent naturel (ou accroissement naturel) est le taux de croissance démographique imputable au mouvement naturel de la population, c'est-à-dire, celui qui ne résulte que des naissances et des décès. Il se calcule comme le rapport du solde naturel pendant une période à la population moyenne de cette période.
mortalité enregistrée au cours des 100 dernières années, et le recul encore plus spectaculaire qu'elle a accusé dans les pays en développement depuis la Seconde Guerre Mondiale, s'expliquent par trois facteurs principaux : l'accroisse ment des revenus, les progrès de la médecine et la mise en œuvre de programmes de ...
Si la population mondiale continue d'augmenter, c'est en raison de l'excédent des naissances sur les décès – les premières sont près de trois fois plus nombreuses que les seconds.